Du vécu (ou presque)…

Posté par BernartZé le 1 septembre 2010

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Vive les Apéricubes !

        

            Des Apéricubes, des Apéricubes…des dès de folie !     

    

     D’accord, à moins de faire exprès de l’ignorer, tout le monde sait bien que c’est tout sauf du fromage.

C’est d’ailleurs comme pour le Coca Cola, personne n’en connait véritablement la composition, et c’est sûrement bien mieux comme ça.

Mais qu’est-ce-que c’est rigolo !

Mieux que les parties de dominos et les doubles lancers de dès.

Ils ont l’avantage d’être nettement plus nombreux et de se multiplier en fonction des années ou des saisons, des crus (si, si !) ou des modes, ou bien de l’ère du temps et de l’avis du consommateur.

Un vrai défilé haute couture ou, plus exactement, prêt-à-manger !

Plein de couleurs et de formats différents ; il y en a pour tous les goûts, ou presque.

C’est carrément Byzance !

    

     Avant même de songer à se verser quelque chose à boire, il faut impérativement choisir parmi l’éventail des saveurs proposées.

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Et vu le choix, quel sacré embarras !

Sauf si la décision radicale de ne présenter que ce style de mets aux convives est prise d’emblée.

         

     Tout en n’ignorant pas leur composition plutôt artificielle, pourquoi ne pas se faciliter effectivement la vie en ne prévoyant ni menu, ni cuisine, ni autre préparatif que celui consistant à répartir harmonieusement, sur une table dressée tel un buffet, les cubes.

Rien que sur la gamme (non exhaustive) ci-dessus, 432 dés non pipés ne demandent qu’à être servis, sinon avec talent, mais en tous cas un certain sens de l’esthétisme.

Suivant l’humeur ou bien l’envie, il est possible de se contenter, faute de temps, d’imagination ou d’un élan un brin créatif, de les répartir par famille, ethnie, caste ou origine.

Il suffit, alors, de « transvaser » sauvagement (!) chaque barquette de 24 ou 48 (parfois plus, ou moins, mais c’est plus rare) dans divers récipients : assiettes creuses (ou pas), ramequins, coupelles, bols, plats, verres, coupes à champagne (en prévoir plusieurs demi-douzaines !)…

Mais c’est la solution de (très) loin la moins courageuse.

De plus, elle ne tient compte ni du mariage des couleurs, ni de la position des dès (quelle face au-dessus ?).

Un peu de recherche et de spontanéité que diable !

Sans aller jusqu’à ériger des pyramides, il n’est pas interdit de procéder par thème : couleurs se mariant idéalement (encore faut-il avoir bon goût), arômes sachant se différencier, origines géographiques (supposées !) ; évitez, si possible, de mêler les senteurs campagnardes avec celles de la dernière marée.

Le retour de la pêche ne peut guère plus s’entendre avec un cocktail épicé ; assurément !

A chacun de voir et d’extrapoler, sans divaguer.

 

     Même s’il vaut sans doute mieux n’en rien savoir, il n’est pas interdit de se renseigner sur les ingrédients principaux du festin.

Et là…que de surprises, certaines moins attendues que d’autres.

S’il s’y trouve des trucs en poudre (lait, crème fraîche, lactosérum, fromage…), des (poly-)phosphates, des citrates, des gélifiants et des conservateurs, du sodium et du potassium, tout plein d’arômes -en partie- artificiels, ainsi que de l’eau, du beurre, du sel et des dérivés de blé (!), on peut également y déceler des légumes (juste déshydratés) et des tomates concentrées, par exemple.

Et…roulement de tambour (afin de ménager le suspense) : il y a aussi un peu de « vrai » fromage !!

Il n’est pas interdit de vivre dangereusement.

 

     Mais voilà que les invités sont tous arrivés.

La fête peut battre son plein.

On se lève, on se sert, on s’assoit, se relève ; on parle en se désaltérant, on s’amuse des couleurs et de la variété des goûts, même les plus indicibles ; on joue aux devinettes.

Et le jeu trivial et répandu des questions/réponses n’est rien en comparaison de celui qui consiste à savoir ce que l’on mange…

Qu’importe.

Le plus amusant consistant à dépiauter les cubes, au hasard ou en les choisissant avec soin suivant son unique volonté, on s’en donne à cœur joie comme des pigeons ramiers qui picorent à tout va.

Rares sont ceux qui, en cette occasion, ont la présence d’esprit de penser à dénombrer les cubes ou les kilocalories…

Et la fête se poursuit.

 

         Au bout de la nuit, tout le monde est finalement autant nature que campagne, provence ou même pécheur…, mais la plupart des convives s’avère manquer singulièrement d’une touche de frais et ne se révèle plus vraiment tonic.

Trop de long drink

ehouiellerit.png  À meuh !

(© 2010/droits réservés) 

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