Une pensée (très) profonde

Posté par BernartZé le 24 mars 2011

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Chouette !

               

                Appréciant dans le miroir sa vieillesse galopante, il se dit : « Ça promet…! ».

 

 

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(© 2011/droits réservés) 

 

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C’est la vie !

Posté par BernartZé le 21 mars 2011

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 Et allez donc ! 

           

            Quand tout semble possible, pourquoi faudrait-il hésiter ?

Dans l’espoir d’un petit quart d’heure de « gloire », autant tenter sa chance, quel que soit le moyen de parvenir à ses fins. 

    

     La faim faisant sortir le loup du bois, il est fréquent d’en voir pointer le museau pour un oui ou pour un non, sans raison apparente.

Apparemment…c’est pour le plaisir de s’amuser, de se distraire, celui de participer.

    

     Quand on a rien de mieux à faire que d’aller s’enfermer plusieurs mois avec de parfaits inconnus ou de partir jouer à cache-tampon dans l’espoir de passer du bon temps, et plus si affinités, que dire d’autre que : « Youpi ! Vive les vacances ! »…de soi ?

Quand rien ne va plus à la maison, dépêchons nous d’aller régler ailleurs nos soucis domestiques ; à la télé, par exemple.

Des problèmes de ménage, de couple ou d’autorité parentale ?

Une seule solution : courez vous raconter et vous répandre sur une chaîne, à une heure de grande écoute de préférence.

Vous trouverez, forcément, une oreille attentive et un « coach de vie » prêt à vous prendre en mains, si la question est urgente et relève d’une extrême nécessité.

Ce sera sûrement le cas ; sinon, pensez-donc !, on ne vous ferait pas venir, vos ennuis n’intéressant d’ordinaire strictement personne.

     

     Que vous puissiez vous montrer pathétique ou…pas très digne, venez en faire la démonstration à la télé !

Accueil garanti ; caméras prêtes à ne rien manquer de votre désarroi ; vous serez couronné, estampillé « vu à la TV ».

Non seulement il ne sera plus temps, ensuite, de déplorer votre venue mais, en plus, vous saurez, comme la plupart, en retirer une réelle fierté.

Et nul dans votre entourage ne trouvera cela le moins du monde navrant.

Vive notre siècle !

    

     Ce « numéro 21 » recèle, concédons le, de subtiles senteurs et révèle de bien charmantes surprises.

Ces troublantes nouveautés ne cessent de nous étonner, sans plus jamais nous surprendre.

Mais quel bouquet, quelle essence, quel parfum pestilentiel émanant de -soi disant- vraies vies !

Se retenir pour ne pas vomir et puis se dépêcher de passer à autre chose en s’efforçant d’alléger sa mémoire de cette pesanteur.

Comment ne pas en faire l’aveu ?

Il arrive…que l’on se reproche de prêter attention à de tels égarements.

Il faudrait pouvoir effacer les images conservées de ces instants graves et, d’une pirouette, ne plus s’en souvenir que pour s’en détacher.

Car, c’est bien de…pressing qu’il est question, tant la salissure semble tenace.

Et celle du spectateur/voyeur n’est pas la plus infamante.

Que dire de celle que devront longtemps drainer les participants à ces intermèdes télévisuels ?…

    

     Heureusement, dans leur grande majorité, ils ne regrettent rien ; et surtout pas d’être passés à la télé.

Ce qui pourrait sembler affligeant ne l’est pas pour tout le monde ; quel grand « ouf ! » de soulagement.

Vivement l’heure de la télé à portée de tous ! ; elle ne saurait tarder…

Andy Warhol avait -malheureusement- vu juste !

andyandtv.jpg Mais avait-il envisagé que certains pourraient tomber si bas ?…

L’artiste tous azimuts n’a pas fait que mettre du vent en boîte et des stars de cinéma en conserves carrées.

Ses célèbres sérigraphies n’étaient pas si futiles et commerciales que nombre de ses contemporains avaient préféré le croire…

Tous ses sens en éveil et à l’écoute, il avait su capter les ondes d’un futur moins glorieux.

Marilyn, Liz, Mao, La Joconde, Elisabeth II et les soupes Campbell…même « combat » !

Même propos basé sur une théorie de la « relativité temporelle » et sur l’art d’attirer l’attention des masses pas nécessairement populaires.

Combien s’y sont réellement laissé prendre ?!…    

     Ment tôt la gloire, ment tôt l’argent stephaneichermanteaudegloire1993.jpgil n’est pas rare que l’on se mente, et que les morts et les vivants se croisent en un même tourment.

Mirages trompeurs les abusant, ils sont passés en dérobant de la poussière des ossements emportés par un ouragan.

Ne reste plus que le néant…

     

     Résultat des courses : cela valait-il la peine de fournir tant d’efforts pour finir oublié…comme tout le monde ?

Combien d’humiliations, combien de compromis consentis dans l’espoir d’un peu de reconnaissance ?

Est-ce plus humain que pitoyable ?…

C’est selon les attentes de chacun et le degré de tolérance vis-à-vis de la douleur d’une non-vie.

Pourtant, en attendant de trouver une réponse (que tous ne se posent pas), il en est quelques uns qui s’évertuent à faire des pieds et des mains pour tenter de continuer à exister.

Troublant…

     

     Les (fameuses) conserves Campbell se vendent encore, même s’il s’avère plus pratique aujourd’hui d’ouvrir un sachet de soupe déshydratée (maggi.gif, magique knorr.jpg !) ; tandis que le degré d’indulgence envers la bêtise semble ne jamais finir de croître.

       

     Eteindre la lumière, se coucher et mourir, et oublier que l’on n’a pas vécu.

Quel beau et impossible spectacle dans l’au-delà de ceux qui aimeraient -encore- y croire !

Au cœur de leurs nuits, qui voudrait s’avancer sans risquer de tomber dans une trappe dérobée ?

              

     Etreindre la lumière, s’en emparer et croire que l’illusion sera.

           

            Tout cela pour « quinze minutes de célébrité » !…

 

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(© 2011/droits réservés)   

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Mouvement d’humeur (!)

Posté par BernartZé le 12 mars 2011

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La pomme est…

               

            …de douche ou de discorde, la corne, de brume ou d’abondance.

Enfin, c’est ce qui se dit…si l’on en croit les fuites et les rumeurs, les bruits de couloir et les jets d’eau. 

    

     Quand, coûte que coûte, certains s’essayent à la pratique d’un -supposé- supplice chinois, le goutte-à-goutte est à l’honneur, la sournoiserie de mise.

Ça les amuse !

Mis-à-part le superbe pommeaudedoucheled.jpg dont rêve tout un chacun, de plus en plus d’individus envisagent une vie meilleure, débarrassée des problèmes matériels du quotidien.

Et de s’improviser paparazzi afin de remédier, peut-être, à un trop plein de frustrations.

    

     Pourquoi donc s’interdire de faire comme tant d’autres ?

A l’heure de la photo numérique et des blogs en partance, il semble tellement plus facile de proposer des infos susceptibles de « faire le buzz » que de s’improviser plombier…quand la baignoire déborde.

D’où la recrudescence des racontars, des courants d’air et des langues de vipère en plus de celle des vols de sacs à main.

Le vol à la tire s’avérant aujourd’hui nettement moins lucratif que les viols de vies privées, pourquoi donc se gêner ?!

En cela, la valeur n’attend même plus le nombre des années puisque de très jeunes adolescents emboîtent le pas de leurs aînés.

A quoi bon gâcher sa vie et son temps à traîner à l’école quand il paraît si simple de jouer les sangsues ?!

Beaucoup d’aplomb, de la débrouillardise, un matériel payé par les parents et…tout un plan de carrière de s’ouvrir devant soi.

    

     Autant passer professionnel dès que possible.

Pas un instant à perdre pour qui ambitionne de pomper l’air et la vie d’autrui, pour peu qu’il soit un brin connu.

Ne tardons pas ! Parions sur l’avenir, dans l’espoir que l’objet de notre intérêt soudain devienne bientôt star !

Késako de nos jours ?

Oh rien ; juste un « people » sur le point d’encore plus mal tourner !

La notion de people étant on-ne-peut-plus floue, allant du comédien « pris » en état d’ébriété (ou autre petit moment d’égarement) au dérapage verbal d’un homme (ou d’une femme, évidemment) politique, en passant par un ours blanc qui rit jaune ou un céphalopode

 cphalopodesplanchedeernsthaeckel.jpg sujet à de sérieux maux de tête à force de devoir prédire l’avenir, il y a de quoi demeurer un long moment circonspect et songeur… ! 

    

     Quand tout est bon pour qui veut vendre du pain rassis, se refusant à distribuer de la brioche, la conscience est facilement mise au rebus, de même qu’une déontologie jamais vraiment définie dans un métier…à nul autre pareil (!)

Une seule règle : tout est permis ; et advienne que pourra !

En cas de procès, il sera toujours temps de recompter ses billes et de se débrouiller pour faire pencher la balance du bon côté, financièrement parlant.

A force de cynisme, ce convenu n’en est pas moins affligeant.

Mais bon…

            

            Dans l’espoir d’échapper à cette médiocrité ambiante, faisons un rêve qui nous porterait beaucoup plus loin.

Un rêve où une corne de brume cornedebrume.jpg annoncerait la venue de celle d’abondance cornedabondance.jpg, sa très lointaine cousine sans alliance.

Et, par miracle, elle ferait la bonne fortune des plus pauvres d’esprit, leur apportant une source inépuisable de richesses non monnayables.

Leurs bienfaits en seraient tels qu’ils en deviendraient plus féconds que…

Ce serait fou, non ?!

  

 

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(© 2011/droits réservés)   

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Du « pas vécu » (même pas « presque » !)…

Posté par BernartZé le 3 mars 2011

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Confidence pour confidence

               

            Je n’ai rien à vous dire.

Je n’avoue jamais rien ; tant pis pour moi.

    

     C‘est bien dommage, mais c’est ainsi qu’il vous faut l’accepter.

Tout ce que vous m’avez dit, dans le creux de l’oreille, ne supposait pas la moindre contrepartie.

Vous vous êtes épanchée, je vous ai écoutée, et si j’ai pu en cela vous aider, j’en suis ravi.

Ravis aussi mes sentiments à votre égard qu’il me faut continuer à taire, par pudeur et manque de courage ; je l’admets, sans oser vous le dire.

Je suis bien lâche de me soustraire, comme vous m’avez paru bien courageuse de pouvoir autant vous répandre.

Je n’aurai jamais su ainsi me déverser.

    

     Du temps où vous m’étiez si chère, vous n’étiez pas du tout mon genre…au début.

Ah ! Tous ces sentiments égarés en pure perte ; les vôtres pour lui, les miens pour vous !

Vous…vous en êtes sortie meurtrie ; je ne m’en suis pas sorti du tout.

Vous l‘avez tant aimé, tant attendu, tant espéré ; je n’ai rien fait de tel, j’étais vaincu d’avance.

Je me suis seulement consumé en silence.

Vous avez longtemps cru à ses promesses et ses mensonges, tant vous vouliez y croire.

Ne croyant pas en moi, je n’ai jamais douté que jamais rien vous ne remarqueriez.

Mon intérêt pour vous, apparemment désintéressé, vous allait bien.

Il vous convenait de penser que mon amitié -toute dévouée- était le produit d’un altruisme et d’une générosité sans bornes.

Si ce n’était pas faux, c’était loin d’être entièrement vrai.

    

     Je voudrais que vous sachiez à quel point vous avez été aimée.

Mais comment faire sans vous le dire, sans vous le révéler ?

Dire que lors de notre première rencontre nous ne nous étions même pas supportés !

Un quiproquo, une mésentente ; passons.

Plus tard…votre besoin de parler, l’envie de vous écouter et des liens se sont crées.

C’est comme ça et ce fut comme si nous devions nous rencontrer.

Certes les circonstances étaient malheureuses pour vous ; puis elles le furent pour moi…

C’est ainsi !

Et lors de vos fiançailles avec la mort, dans un moment d’abandon et de découragement, il en fut de même.

En toute logique : vous ne pensâtes qu’à lui ; je ne m’inquiétai que de vous.

    

     C’est drôle la vie !

Quand elle vous prend et qu’elle ne vous lâche plus, on accepte tout d’une tierce personne, quitte à se sacrifier, en toute inconscience.

L’aveuglement passé, il n’est pas rare de s’interroger sur les motifs d’une telle passion irraisonnée.

De là à pouvoir justifier des sentiments (souvent) inexplicables…

Comme s’il en était besoin !

Après tout, pourquoi à tout prix chercher à exprimer l’indicible ?

Pourquoi vouloir couper les ailes de mouches en quatre à seul dessein de ne pas (se) découvrir des raisons de regrets ?

Gardons-nous des crises de masochisme ; évitons de verser dans l’auto-flagellation !

C’est aussi vain que théâtral.

    

     Ainsi, nous nous sommes égarés ; vous…vous êtes, par bonheur, retrouvée.

Des litres d’eau, plusieurs ponts, des écoulements plus tard, vous avez ri de vous, allant même jusqu’à déconsidérer celle que vous étiez alors.

Sans toutefois vous trahir, votre jugement sévère vous conduisit à penser que vous étiez bien bête du temps où vous l’aimiez !

A quoi bon un tel dénigrement ?

Si vous l‘aimiez autant, c’est qu’il devait en valoir la peine, à vos yeux.

Mais aujourd’hui, bien sûr, avec mari et enfants, tout cela doit vous sembler ridicule et risible.

Un brin grotesque, peut-être ?

Comment trouver « comique » une situation qui vous a tant blessée ?

C’est absurde, je pourrais en témoigner…

    

     Et de me retrouver seul à me souvenir, et de continuer à me taire.

Je crois bien que c’est vous que aviez appris à aimer à travers moi.

               

            Confidence pour confidence : si j’ai pu vous aider, tant mieux pour vous, tant pis pour…

(© 2011/droits réservés)   

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