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C’est (aussi) la vie !

Posté par BernartZé le 20 avril 2013

C’est (aussi) la vie ! dans C'est (aussi) la vie ! this-is-the-end--150x150

La fin…

               

            Des haricots, des pédalos pedalos-bis dans C'est (aussi) la vie !, des abricots abricots-bis1, des coquelicots coquelicots-bis1, des bourricots bourricot-bis, des asticots asticots-peche-bis, et des cocoricos coco.

Même les contraltos nathalie-stutzmann-contralto-bis manqueraient de plus en plus à l’appel, c’est dire !

 

            Il n’est plus temps pour rien si ce n’est de partir.

 

Une petite mousse planta-fin-tendre-mousse-150x150 pour célébrer cette bonne résolution ?

De quoi tartiner des pages et des pages sur le sujet du grand départ…!

Partir et ne pas revenir ; partir sans espoir de retour ; partir sans se retourner ; partir…quand il le faut.

Tout l’art, toute la subtilité, étant de savoir précisément repérer le plus juste moment.

C’est-à-dire l’instant T ; passée l’heure, le coche raté, il sera bien difficile de se rattraper, avec ou sans branchages (!)

 

     A mourir pour mourir a-mourir-pour-mourir-bis-45x150, autant choisir.

Il est tant de trains à prendre, de routes à suivre, d’avions en partance, et de chemins imaginaires chemin-imaginaire-150x150 qu’il faudrait être fou, imbécile ou heureux pour demeurer sur place.

Il est aussi tant de raisons de ne plus rien désirer faire…

Ne plus rien essayer, ne plus vouloir tenter de s’extraire du magma dans lequel une vie peut être entièrement prise.

Une vie de vaines luttes et de batailles sans fin ne demande qu’à cesser.

Même quand le cœur se refuse à lâcher, l’âme peine à suivre après deux ou trois siècles -la notion du temps est si relative- d’un tel régime !

Certes cest-la-vie-bis1, dit-on, mais ce n’est pas une raison suffisante pour continuer à souffrir lorsqu’elle n’est plus que synonyme d’absurdité.

Prise en flagrant délire, cette vie-là n’autorise-t-elle pas à songer à une déconnexion on-off-bis1 définitive ?

 

     A partir pour partir et tout quitter, certains prendront une option sur un vol beau-cliche-davion-bis2-150x92 ou une destination pourquoi-pas-bis1 rêvée à mille lieues de leurs racines ; pourquoi pas ?

Basculer dans l’oubli, tenter de refaire sa vie ou de se fuir, tout est bon pour les desperados !

Aïe tequilas aie-tequila-2-bis1 !!

D’autres attendront assis antique-black-verona-side-chair-150x150 derrière leur fenêtre durant un ou deux demi-siècle(s) que la mort vienne enfin les cueillir et les soulager d’un fardeau trop longuement porté.

Les plus malades et les plus vieux auront la chance, le privilège de pouvoir peut-être compter sur euthanasie-bis2 un milieu hospitalier discret et compréhensif.

Mais chut ! Certains mots ne se prononcent pas autrement que chuchoté.

Quant aux trop jeunes, pas assez (apparemment) malades et n’inspirant pas suffisamment la compassion, qu’ils se débrouillent !

 

     A chacun ses moyens propres, salement inadaptés pour ceux qui manquent de matériel, de relations ou de bonnes idées.

Lorsque l’heure où l’on estime ne plus même valoir le prix de la corde pour se pendre (indispensable le plafond accueillant !) est venue, le sort -par pure ironie- peut laisser démunis les plus désireux de partir.

Pas de cachets sous la main à se mettre sur la langue ; pas de sabre pour se faire hara-kiri (il faut être deux de toutes façons pour respecter le rite traditionnel) ; pas de fusil à pompe, de révolver ni de pistolet, faute de permis de détention d’arme ; point de corde à sauter en l’air jusqu’au plafond ; pas même de fenêtre suffisamment large et perchée à travers laquelle se jeter.

C’est la dèche !!

Resterait le train ou le métro sous lequel se faire aplatir en dérangeant tout le monde et en perturbant (durablement) le trafic ; acte égoïste, peu sympathique et manquant cruellement de pudeur.

Pas de recours ; le candidat au suicide a toutes les chances de se sentir aussi impuissant qu’inefficace ; juste un peu plus raté.

Et défait il l’est d’autant plus qu’il ne sait pas comment réussir sa sortie.

Manque au final la pirouette.

 

            …Cacahuète !

Il était un petit homme qui ne savait plus comment s’en sortir.

Il s’est cassé le bout du nez ; ben ça alors, quelle surprenante surprise !

Peut-être la fin des haricots-verts-bis, comme annoncé…

 

 

coquelicots-2-bis2

 

nathalie-stutzmann-bis

 

 

(© 2013/droits réservés)

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