Une pensée (très) profonde
Posté par BernartZé le 26 juin 2013
Quelle galère ?
Autrefois l’épreuve de la page blanche pouvait paralyser plus d’un candidat à l’écriture.
Armé de sa plume d’oie, de son stylo bille ou plume, voire de son crayon de bois HB (avec l’indispensable gomme), il se lançait dans l’aventure plein d’envie et de courage.
Par temps d’inspiration, les mots couraient sur le papier dans la fièvre et l’abondance, tout excités de faire connaissance.
Par chance, ils s’entendaient suffisamment bien pour se trouver un sens commun.
Et le candidat à l’écriture pouvait commencer à se sentir auteuriser.
Aujourd’hui, grâce aux progrès technologiques et à une myriade de logiciels destinés à pallier les manques, les absences et certaines incapacités notoires, chacun se sent prêt à écrire sur la toile.
A peine est-il nécessaire de savoir lire ; nulle permission ni diplôme prétentieux.
Youpi ! Vive le changement offrant toujours plus de démocratie !
Une réserve cependant : tout le monde a-t-il des idées personnelles à (faire) partager ?…
(© 2013/droits réservés)
En voici une personnelle – idée, qui me suit, que je creuse depuis de nombreuses années – partagée ce matin.
« Pratiquer l’art de la nuance ne se résume pas à éduquer l’œil à percevoir les nuances du vert ou de la lumière. Nos pensées modifient notre perception, elles ont toutes leur propre coloris.
Le peintre y met ses couleurs, le poète ses mots.
Lectrice, j’y ajoute mes mystères, mes ombres, mes contradictions. »
L’écriture peut s’accommoder du copier/coller, pas la lecture !
La part d’ombre…
Mystérieuse demeurez si vous le désirez et poursuivez votre jeu de cache-cache.
Dissimulez sans simuler juste pour le plaisir de ne pas être là où l’on croirait vous trouver.
Ne copiez/collez pas vos humeurs successives à celles de l’air du temps qui passera vite.
Je vous sens presque prête à vous lancer plus loin dans l’écriture ; prête à créer votre blog, simplement pour l’excitation que vous procurerait cette autre aventure.
Rassurez-vous…personne ne vous lira, sauf moi (!)
Mais si vous avez le talent de captiver « le plus grand nombre », d’autres fidèles pourraient vite s’ajouter.
A vous de décider de franchir le pas…ou pas.
…B.