Interlude pseudo existentiel
Posté par BernartZé le 29 décembre 2013
Comme un homme qui se lève avant l’aube et qui n’a pas dormi
Je suis plein de stupeur et d’ennui.
Merci Victor de m’en avoir soufflé l’idée pour le cas où j’aurais pu ne pas m’en rendre compte, tous les matins et tous les soirs.
Une enfilade de longs tunnels résume parfois une vie.
Un chemin tout tracé et puis le précipice.
A l’évidence j’ai bien assez vécu et me sens aujourd’hui plus vieux que le monde avec ma canne et mon cercueil à portée de mains et de corps.
Tempête sous un crâne pour une prise de tête de plus ! ; à quoi pourrait servir de les compter encore ?
Toutes les digues menacent de céder.
Quelles le fassent, me rendant justice et service par la même occasion.
Qu’elles osent enfin me délivrer de mes plus fidèles démons et me montrer la voie qui aurait pu être mienne.
Aurais-je alors des regrets ?
J’en doute.
Au lieu de plonger en double salto renversé carpé j’aurais été mis en demeure de vivre en affrontant la réalité du quotidien ; quel cauchemar !
Qu’y a-t-il de pire que de rater sa vie ?
Sans nul doute s’épuiser à tenter d’exister dans la peau d’un autre…
(© 2013/droits réservés)
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