That’s life !

Renoncement

           

            Ou…des deuils en pagaille !

 

[Avec le temps, va, tout s’en va]

 

     Comment réussir à se détacher de sa propre vie au fil des jours ?

Sans doute un long apprentissage à double entrée de lecture : plus de douleurs pour plus d’affect.

 

Passons vite sur la fin des souffrances ; autant rêver…

Est-il humainement envisageable de ne plus éprouver d’émotions ?

 

     Bourré de cachets d’aspirine, de barbituriques, d’anxiolytiques et d’antidépresseurs en tous genres , le zombie peut enfin zoner tranquillement.

Sans plus s’en rendre compte, après avoir cessé de rechercher ce à quoi il tenait le plus, il se prive progressivement de toute satisfaction personnelle.

Toute forme d’égoïsme oubliée, le soi n’a plus même lieu de paraître en scène.

 

     Vient l’heure de l’abandon, de l’abnégation, de l’abstention, de l’abstinence, de la concession, de la démission, de la désertion, du désistement, de la privation, de la renonciation et de la résignation.

(copier/coller à quelques lettres et apostrophes près !)

 

            Lâcher prise enfin.

 

 

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