Un cours de vie

Posté par BernartZé le 30 mai 2014

Sur les pas d'hier

Sur les pas d’hier…

 

            …je ne reviendrai pas.

 

    A quoi bon refaire le chemin en arrière pour voir une multitude d’images raviver des souvenirs.

Bons ou mauvais ils sont là à demeure, dans la chair et dans le subconscient ; ils nous habitent pour toujours.

Vade retro Alzheimer !

Tu ne nous épargneras aucune peine en t’emparant de nous, bien au contraire.

 

     Les traces PHOTOS Samsung 025 laissées par le flux et le reflux PHOTOS Samsung 015 continu des années suffisent à nous essorer à jamais !

Elles nous rappellent les moments minuscules et dérisoires comme les accidents graves de notre existence qui ne sont pas forcément plus importants.

Avoir risqué de mourir n’est pas synonyme d’hôpital et d’antichambre de la mort.

 

     Il est possible de mourir plusieurs fois en une seule vie !

Combien de plaies vives cicatrice une âme pudique peut-elle cacher obstinément ?

Combien d’années pouvons-nous espérer (ou craindre de) survivre avec tous nos démons, nos fêlures et nos deuils ?

Un verre choqué finit par casser sans prévenir Coupe brisée.

Ne reste plus alors qu’à balayer les morceaux en prenant garde de ne pas se couper.

 

            Des traces des pas et des absences qu’il nous faut digérer ou vomir enfin…

 

 

Mère portant son enfant (Chatou avril 2006)

(© 2014/droits réservés)

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A bout de souffle ?

Posté par BernartZé le 27 mai 2014

Un ange...juste un peu avant l'heure

Le besoin d’être et de vivre

(enfin)

  

            Parfois il ne suffit pas de désirer ni de vouloir ; il faut pouvoir.

Et tous non pas ce talent.

 

     Il est des êtres, peut-être un peu à part, qui sont nés sous une drôle d’étoile.

Ils peinent à trouver ce qu’ils cherchent et quand ils croient l’apercevoir, tout semble s’évanouir et leur échapper.

Jamais contents ni satisfaits de ce qu’ils ont diront sans doute les personnes sûres de leur fait et de leur expérience de vie ; une seule, la leur…

 

     Tous humains, différents, malgré les apparences et ce serait tromper nos enfants que de leur faire croire le contraire ; ils ne vivront pas tous la même vie.

Lapalissade ? Pas si sûr.

Sans revenir aux sempiternelles questions « ethniques » (oh ! le vilain mot désormais banni) ni à celles touchant au subtil dosage entre l’acquis, l’inné et l’héritage culturel, le caractère de chacun est bien loin d’être une donnée négligeable.

 

Sans nécessairement tenir compte de son horoscope (ni même le consulter !), on peut penser qu’un être naît sous certaines influences plus ou moins obscures.

Qu’elles lui viennent de la Lune ou du Soleil, de ses parents ou de l’un de ses trisaïeuls, qui sait si -dès son tout premier cri pas vraiment chuchoté- il n’est pas d’ores et déjà destiné à être toute sa vie optimiste ou pessimiste, artiste, ambitieux, obéissant, vindicatif…ou sérial-killer ?

Condamné à suivre toujours le même chemin, quitte à reproduire les mêmes erreurs… ?

 

    Et puis de temps en temps, béni ou maudit, un être touché par La grâce voit le jour LA grâce ; Hallejulah (הללויה) !

Plus souvent artiste que trader (par exemple), il semble naturellement flotter sur un nuage Sur un nuage, quoi qu’il puisse entreprendre de créer.

Certains peuvent l’admirer, d’autres douter de sa sincérité, voire de la vérité de son âme.

Autant dire que ceux qui le jalousent préfèreraient le maudire.

C’est souvent un enfant grandi trop vite, un peu trop solitaire ou obsédé par sa seule passion.

Nightmares by the Sea by Garry Linahan Des cauchemars récurrents et des noyades imaginaires l’assaillent fréquemment sans que personne ne puisse en découvrir la cause.

Lui-même, en toute inconscience, continue sur sa voie sans chercher autrement qu’en créant sans relâche, passionnément, avec autant de ferveur que de foi en l’avenir.

 

     Nightmares by the sea Voilà ce qui le guette !

Il grandit crée évolue se développe s’émancipe et s’affirme progressivement au point que son charisme en devient aveuglant.

Il rit Jeff Buckley sous cape, rêve dans son coin Renversant et gratte sa guitare Gratteur de guitare avec sa bande.

La reconnaissance ne changea rien à sa destinée ; il continua -apparemment- à surfer sur son petit nuage.

 

     Il aurait pu mourir en tombant d’une falaise ou au bas d’un escalier Un angle, des marches... mais non !

Il mourut noyé tout habillé sans sa guitare, peut-être pris par quelques vapeurs d’alcool mais surtout par les eaux sombres d’un affluent particulièrement boueux d’un grand fleuve Drowning.

 

            Trop de talent (?) mais pas celui de vivre longtemps et de résister aux appels de l’infini

 

  

Grace - Jeff Buckley (1994)  Sketches for My Sweetheart the Drunk - Jeff Buckley (1998)

(© 2014/droits réservés)

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Souvenir désuet

Posté par BernartZé le 27 mai 2014

Mozaïque de boutons

Question de bobine

  

            Dans un tiroir de mercerie, rechercher le bouton adéquat pour remplacer celui malencontreusement perdu.

Chercher, chercher encore dans tout un fatras d’objets disparates…

Et puis soudain le miracle, peut-être ?!

 

     Ne pas s’emballer trop vite : dans la mêlée rien ne ressemble plus à un bouton Bouton en polyester beige (beige) qu’un autre bouton Bouton en polyester écru (écru).

 

            Un temps révolu ? Pas si sûr…

 

Arbre à boutons - Jean Martial Dubois 

(© 2014/droits réservés)

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C’est la vie !

Posté par BernartZé le 24 mai 2014

I Pagliacci - Leoncavallo (1892)

Ris donc !

           

            Pauvres clowns que nous sommes à nous débattre entre nos paradoxes, notre mal de vivre et nos chimères.

 

     Quelle comédie absurde et ridicule cette vie sans fin dépourvue de sens et de fond !

Saugrenue !! ; le mot est lâché et bien qu’obsolète il semble parfaitement convenir.

Une vie entière à passer continuellement du rire aux larmes Masques rire et tristesse est-ce réellement une vie ?

 

     La souffrance humaine ne l’est plus quand il faut la subir quotidiennement sans relâche, physiquement moralement existentiellement.

Mieux vaut en rire et en sourire tant que ça reste possible ; jusqu’au jour où il ne sera plus question que de survivre en espérant l’heure d’en finir.

Et l’attente sera longue et d’autant plus interminable que douloureuses seront les journées passées à résister et à tenter de rester digne.

En plus d’une fierté définitivement ravalée, il faudra faire bonne figure et sourire.

Mais comment y parvenir quand une contraction viendra entièrement manger le visage ?

Difficile de sourire tout en grimaçant de douleur Tête grimaçante (Franz-Xaver Messerschmidt) !

 

            « J’ai bien assez vécu puisque dans mes douleurs je marche sans trouver de bras qui me secourent…»

Hugo avait raison : Veni, vidi, vixi.

C’est assez à présent…

  

Thom Yorke (Radiohead)

(© 2014/droits réservés)

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Aussi futiles fut elles

Posté par BernartZé le 21 mai 2014

Mannequin d'osier

Mannequins d’osier

           

            Que cachent-ils, que cachent-elles sous les vêtements, en vitrine En vitrine ou ailleurs ?

 

     A force de nous montrer, sous toutes les coutures, des bras des hanches des jambes des hauts des bas des juste-au-corps des longs et des minis plus ou moins prêts à être portés Vêtements sur mannequins, la question semble légitime.

Comme des fantômes -autrefois hirsutes- revenus bien coiffés d’un lointain passé, comme des humains désincarnés sans plus de chair que de sang, ces poupées apprêtées évoquent bien plus une image préfabriquée qu’un rêve inaccessible.

Cette irréalité, à peine plus factice que celle d’une heroine fantasy Nyza (Marc Potts) qui va rêve vole se venge et règle des comptes aux plus méchants, est peut-être moins fausse qu’il n’y paraît ; enfin, peut-être…

 

            Tant qu’à perdre son temps à se prendre la tête avec de telles futilités, autant se mettre à l’œuvre pour tenter de résoudre -enfin !- un Rubik’s cube 40ème anniversaire du Rubik's cube.

Rien à voir ? Certes, mais anniversaire et nostalgie obligeant (pour les plus anciens)…

 

 

Fanny Ardant (Le Paltoquet)  Elle aura été vraie

(© 2014/droits réservés)

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Chrono en main

Posté par BernartZé le 16 mai 2014

Hamac - Le paltoquet

« - Toujours mort ?

- Oui.

- Quelle vie !

- Je vous aime.

- Déjà les lieux communs.

- Vous êtes mariée ?

- Non, quelle horreur !

- Pourquoi ?

- Pourquoi ne suis-je pas mariée ?

- Non, pourquoi « quelle horreur ! »

- Pourquoi ? Vous êtes marié, vous ?

- Non. Quelle horreur !

- Pourquoi ?

- Pourquoi « quelle horreur ! » ?

- Non ! Pourquoi n’êtes-vous pas marié ?

- Je vous attendais.

- Quelle horreur !

- Ça fait rien. Je reviendrai.

- C’est ça…»

30 inoubliables secondes…

  

                Les souvenirs sont sélectifs autant que la mémoire friable.

Pourtant certains restent à demeure après qu’elle s’est laissé tatouer ad vitam æternam.

 

       Le paltoquet (dossier presse) Il est question de subjectivité et d’affect, de tics pas en toc, d’obsessionnelles pensées, de remembrances du passé, d’une maladie incurable dont on ne veut pas guérir.

A croire que pour se rassurer à quatre-vingt dix ans très passés il faille se raccrocher aux lointaines branches de sa jeunesse enfouie…mais jamais enterrée.

L’impatience d’en finir se dispute avec le besoin de se consoler -même de façon illusoire- en se disant que tout n’aura pas été totalement vain.

 

     Une vie pour rien pour presque rien, inutile, vide et saccagée trop tôt trop vite comme à plaisir ; non ça n’existe pas !

Ce ne serait pas humain ; c’est donc aussi inconcevable que la résolution de la quadrature du cercle La ''quadrature philosophale'' du cercle ou que la fin des haricots mange-tout Haricots mange tout.

Bienvenue en absurdie !

 

     « Il est d’étranges soirs… » ; en accord avec Albert Samain Albert Samain (cruellement oublié), il nous faut reconnaître que parfois, aux heures les plus sombres des faiblesses humaines, nous doutons -tordus d’angoisse- de réussir à survivre au-delà de cet instant crucial qui semble tout remettre en question.

C’est pourquoi il est heureux, quand l’occasion se présente, de saisir au passage trente secondes de bonheur et de plaisir inoubliable : une fois n’est pas coutume un lien direct http://www.youtube.com/watch?v=BzhXI74iK0A pour goûter avec ravissement un court extrait (de 3’00 à 3’30 ») laissé en héritage par le 7ème Art.

Précieux cadeau ; de quoi rester songeuse au bord du gouffre ou…du hamac Songeuse, sur le bord du hamac.

 

             Vous m'embarrassez, vous m'embarrassez, vous m'embrassez Vous m’embarrassez, vous m’embarrassez, vous m’embrassez

 

  

Le paltoquet (affiche anglaise) 

(© 2014/droits réservés)

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LA question existentielle

Posté par BernartZé le 13 mai 2014

Les Horseshoe Falls (« chutes en fer à cheval ») bis

Ne plus souffrir

 

 

            Je sens moins la douleur.

Serais-je déjà mort ?…

 

            … … …

  

Questions existentielles                       

(© 2014/droits réservés)

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Cultissime

Posté par BernartZé le 10 mai 2014

Arletty (2)

Mythologie moderne

 

            Quel précieux héritage que celui laissé par le 7ème Art !

 

     Combien de noms, de visages et de répliques entrés dans la légende ?

Au fil de nos vies quotidiennes nos mémoires se chargent en se laissant faire.

Elles s’impriment à tout jamais de moments drôles ou bouleversants qui nous ont touchés au point de nous accompagner…jusqu’à notre dernière heure Sablier.

 

     C’est ainsi que des répliques cultes ont traversé les époques et le temps en dépit des modes et de notre inconstance parfaitement humaine.

- Deux regards, quelques mots, un baiser T'as d'beaux yeux tu sais ; eh oui, qu’ils étaient beaux ces yeux-là M.M. dans ''Quai de brumes'', 1938 !

 

- « Paris est tout petit pour ceux qui s’aiment comme nous d’un aussi grand amour »…Paris est tout petit pour ceux qui s’aiment comme nous d’un aussi grand amour

Ces deux exemples emblématiques suffiront ; hors de propos et nulle envie d’établir un classement ou un catalogue de phrases impérissables.

 

     Atmosphère, atmosphère ! Voilà, le moment est venu de réentendre cette voix, cette gouaille, ces quelques secondes de bonheur ultime pour un bref instant de plaisir renouvelable à loisir :

            

            Que les moins de vingt ans -s’ils ignoraient ces œuvres- ne se cherchent pas de mauvaises excuses : même si elles sont toutes plus âgées que leurs grands-parents ils ont la possibilité de s’instruire en quelques « clics ».

Mais rien ne les y oblige évidemment…

 

 

Raymonde (Arletty, ''Hôtel du nord'')  Merci à Moskar3 pour sa précieuse aide technique. 

(© 2014/droits réservés)

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Souvenirs, souvenirs…?

Posté par BernartZé le 7 mai 2014

Essuie glace arrière

Le fantasme absolu !

            

            En un autre temps, dans un autre monde, j’ai rêvé.

 

     Obsessionnellement vers l’âge de quatorze ans je me suis retourné sur toutes les…voitures.

A pieds, à cheval, en vélo, en voiture, sur le chemin de l’école comme sur la route des vacances ; la crise dura environ six mois.

C’était plus fort que moi : je ne pouvais m’empêcher de tourner la tête à gauche en arrière.

Une crise carabinée des plus handicapantes virant à la manie compulsive ; aussi soudaine qu’inexplicable.

 

     Je ne sais plus si ça m’avait pris un beau matin par surprise, mais c’est bel et bien brutalement que ce mal s’était emparé de moi au point d’envahir ma vie, mon quotidien et celle de mes proches.

Très vite mes parents, mes sœurs et frères, chiens chats et poissons rouges se sentirent à bout de nerfs.

Incommodés puis excédés par ce tic, ils firent tout pour me détourner de cette mauvaise habitude, essayant même de me faire porter une minerve pour me bloquer le cou !

Rien n’y fit.

Poussés dans leurs retranchements mon corps et mon esprit firent de la résistance, pliant de concert sous la pression sans jamais rompre.

 

     Je ne saurai sans doute jamais pourquoi cet envoûtement m’avait choisi pour cible.

Comment un simple élève tranquille et studieux a-t-il pu se prendre de passion de façon irréfrénable pour…les accessoires extérieurs en option des voitures ?!

Au point de faire spécifiquement une véritable fixation sur les essuie-glaces arrière Renault 5 Alpine (le bijou !) !

Cela me semble aujourd’hui impensable !!

Et pourtant je me souviens de ce lointain semestre de ma jeunesse qui tourna court dès la rentrée scolaire suivante.

Débarrassé, exorcisé du jour au lendemain sans même m’en être rendu compte, je me suis senti délivré un matin sur la route du lycée ou ma mobylette me menait.

Il serait bien sûr trop facile de rendre simplement grâce au casque Casque avec visière qui limitait fort logiquement les torsions de mon cou !

 

            En un autre temps, dans un autre monde, j’ai rêvé…que je conduisais une Renault 5 Alpine Renault 5 Alpine ; elle est restée seule et abandonnée devant un bord de mer.

 

 

R5 St Tropez

(© 2014/droits réservés)

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Exercice en forme (…d’hara-kiri)

Posté par BernartZé le 4 mai 2014

Touché-coulé

Touché…

                                      …coulé ?

 

 

            Les bas-fonds sont légion.

 

Du fond du désespoir Un banc...seul au fond du trou Le fond de la cage d'escaliers (en bas de la rampe d’escalier), en passant par le fond de la bouteille Le sang au fond de la bouteille (après écoulement sanguin sans fin).

Aussi le fond de la piscine Pull marine (clip) touché d’un coup de pied cent fois réitéré pour autant de remontées -à peine- à la surface ; peut-être à la recherche d’un pull délavé et gonflé de larmes (?!)

 

     Combien de fois, combien de fonds est-il possible de toucher dans une seule vie, en une seule partie de touché-coulé Partie de touché-coulé ?

Sans doute jusqu’à immersion définitive de tous les navires, âme et cœur jetés par-dessus bord !

 

            Et pour l’Oscar du plus beau crash Oscar du ''Plus beau crash'' bis, catégorie vie ratée, the winner is…

 

 

Seppuku

(© 2014/droits réservés)

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