L’enfer, c’est…

Au bout de la spirale descendue…

  

            Quand le temps suspendu refuse de courir, quand la notion des heures ne semble plus exister , alors il est grand temps de se prendre la tête à deux mains pour pleurer.

 

     Tout vaut mieux que l’attente dans l’angoisse  de ce qui n’en finit pas de ne pas venir.

 L’immobilisme pour seul mouvement du corps et une imagination qui court dérape et se fige dans le doute, pétrifiée par un excès de questions pseudo métaphysico-existentielles  !

Fondées ou non, réelles ou pas, elles emplissent tout le vide de leur néant et paraissent (encore) plus vraies que nature.

Dans ces abysses se sont perdus les âmes les cœurs et le courage des plus vaillants au combat.

La peur de l’inconnu passerait pour dérisoire en regard d’un écueil susceptible de prendre à son propre piège celui-là même qui voulait s’en garder…

 

     Le plus souvent le danger s’accroît au fur et à mesure d’une réflexion furieuse et débridée dont le contrôle se perd au point de faire tanguer les heures  ; tout finit par tomber puis s’écrouler.

Dans l’ toute idée de temporalité prend soudain une valeur…relativement absurde voire carrément inepte !

A l’horizon , un gros bouchon, une perspective biaisée et un moral à ratisser le fond des mers.

Et le péril demeure…

 

     Au cours de cette  distorsion temporelle sans fin il serait bon de trouver la force de s’asseoir  et de réfléchir en s’exhortant au calme…avec le reste de lucidité ramené du fond de la piscine (des océans pour les mégalomanes).

Mais rares sont ceux qui le peuvent encore…

La tête en plein cahot, même l’horloge semble vouloir repartir à l’envers  comme un ultime défi !

 

            A l’heure de se mettre à table seul le chat  oublié derrière la porte a faim…se fiant uniquement à son estomac, en dépit des états d’âme et d’errance du restant de la colocation.

 

      Ne reste plus à autrui qu’à remonter la spirale en sens inverse…

 

 

 

 

    le temps à reconstruire

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