“Souvenirs, souvenirs”…!

Posté par BernartZé le 30 août 2014

ALVINE PÄRLA (abat-jour Ikea)

Descente d’abat-jour

  

            Et remontée Remontée d'échelle de souvenirs !

 

     Il suffit parfois de réentendre quelques notes d’un vieux morceau mille fois écouté Disque vinyle, une ballade un slow un tube d’un lointain été, pour que resurgissent des flots d’images et de fantômes du passé.

La mémoire semble prendre soudainement l’initiative de développer à nouveau les photos d’un album oublié tant il était bien rangé.

Pellicule de souvenirs en mémoire Et déroule le fil d’événements qui ravivent une époque ; si loin si proche.

 

     L'empreinte du temps d’une jeunesse -allez soyons larges et bons ! : entre l’adolescence et la fin de la vie estudiantine- permet de voir renaître les amis les amours et de concert les heurts et petits malheurs de jours qui paraissent aujourd’hui pleins d’insouciance.

Ce n’était bien sûr pas toujours le cas mais qui songerait à présent à faire les décomptes d’un âge patiné par les années ?

A force de le lustrer elles avaient fini par le dépolir jusqu’à en ôter toute forme de réalisme ; comme s’il n’avait jamais été.

Restait une simple évanescence SAMSUNG DIGITAL CAMERA, une évocation aussi floue qu’imprécise…d’une période où les plus vernis vivaient dans un 9 m² Petit coin bureau étudiant (l’ordinateur n’est pas d’époque !) aussi peu carré que finalement habitable tant les jours filaient sans les compter.

 

            Si loin, si proche ! Et de nous émouvoir maintenant rien qu’en réécoutant une ou deux chansons de ce passé qui rejaillit ; avec lui les visages de ceux qui avaient partagé ces moments inoubliables que l’on avait cru bon d’oublier en vieillissant.

Tentative de feinte loupée !

 

     Lampe et abat-jour Remonter l’abat-jour, faire danser les lumières et la musique, et se laisser porter…

  

 

Still loving you - Scorpions (1984) Cargo - Axel Bauer, 1983

(© 2014/droits réservés)

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Le meilleur du pire

Posté par BernartZé le 27 août 2014

Lustre musette (chrome et cristal)

Elle attendit, puis se lassa

  

            Le ciel (et le lustre) avait failli lui tomber sur la tête à force d’ennui !

Elle en était désormais certaine : à trop tuer le temps c’est lui qui finit par gagner.

 

     Pas du genre à bovaryser mais bien décidée à mordre la vie à pleines dents comme dans une savoureuse tomate (ananas) Tomate ananas, elle avait -dès son plus jeune âge- beaucoup espéré de son existence future.

Elle s’était vite lancée dans le grand bain dès le lycée et y avait vu des reflets dorés Reflets d'or (au fond de la piscine) sans se méfier du fond.

Beaucoup de rencontres, d’aventures et de folles escapades ; elle découvrit des couleurs plus sombres Noire de Crimée d’autres formes et d’autres saveurs.

Celle-ci San Marzano se révéla traître la plupart du temps car manquant singulièrement de goût au point de sembler pâteuse.

Un peu trop de succulences espérées au départ, de sérieuses déceptions au bout du compte.

C’était la vie ! ; elle l’avait toujours su.

 

     Et puis vint le jour où son chemin croisa celui d’un drôle de zèbre Green Zebra, très jeune très vert, à l’humeur aussi douce qu’épicée.

Elle fondit devant lui tout en prenant bien garde de n’en rien laisser paraître.

Que perçut-il en rencontrant cette femme un peu plus mûre que lui ?

Mystère et boule de double gum vu qu’il n’en dit jamais rien.

Elle en vit des couleurs autres que le vert : des noirs des rouges des bleus des anthracites et même des indigos !

Toute une gamme de sentiments colorés resta en pointillés et en suspens ; inexprimés.

Il parlait avec parcimonie, semblant compter ses mots.

Constamment sur la réserve il passait en moins d’une journée de la fougue à une distance contenue comme s’il préférait se garder de tout débordement trop explicite.

Ce zèbre-là faisait de l’ambiguïté Yes or no Ɂ un art absolu.

Elle ne cessa plus de glisser comme l’eau sur la neige Water-on-snow et de déraper sur des plaques de verglas imaginaires.

 

     Sauvez-moi ! Arriva -inévitablement- le moment où elle cria littéralement « Sauvez-moi »…de lui et de moi-même ! 

Epuisée de l’avoir attendu, lassée par ses interminables silences et ses non-dits sans cesse perpétrés, elle sortit exsangue d’une histoire qui n’avait pas existé.

Mais elle était toujours en vie.

 

            C’est lui qui, quelques temps plus tard, est monté sur l’arbre et s’est pendu dans un jardin plein de tombes.

  

Jardin de Vienne

(© 2014/droits réservés)

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Interlude II

Posté par BernartZé le 24 août 2014

Montre Carlston & Co

Message personnel

  

            Cours ! Cours petite trotteuse.

 

J’ai hâte d’en finir.

 

At last ! 

(© 2014/droits réservés)

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Interlude I

Posté par BernartZé le 24 août 2014

La course à l'échalote

La course à l’échalote

  

            Récemment lors d’une promenade (non digestive), j’ai suivi une femme.

 

     Vu mon grand âge, je ne pouvais marcher vite ; par chance elle allait lentement.

J’ai soudain pensé au premier pas Le premier pas - Claude-Michel Schönberg (1974) qu’il me faudrait faire pour l’aborder puis à l’amour que je voyais (déjà) s’enfuir L'amour en fuite (Suède) quelques mètres devant moi.

N’importe quoi !

 

     J’ai poursuivi ma marche solitaire et l’inconnue durant un bon quart d’heure (montre arrêtée Montre gousset mécanique British Blue, pas plus de précision) et j’avais l’impression qu’elle m’échappait sans cesse, comme si je faisais inconsciemment exprès de mesurer la vitesse de mon pas en-deçà de la sienne ; c’est bêta !

 

     A ce rythme-là je n’ai évidemment jamais pu la rattraper ; un acte volontairement manqué à coup sûr !

 

            Au détour d’une rue en travaux, j’ai failli perdre sa trace…avant de me lasser.

  

En fuite (le pied droit)

(© 2014/droits réservés)

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Hors catégorie

Posté par BernartZé le 24 août 2014

Au bout de la jetée

L’âme à vif

  

Comment croire en l’Humanité ?

 

     Impossible de comprendre que l’on puisse revendiquer quoi que ce soit en filmant une exécution au nom d’une « cause supérieure ».

Désespoir Désespérant, à pleurer…on ne peut que demeurer impuissant face à un acte qui semblait inimaginable.

 

            Et Dieu dans tout ça ?

 A-t-il rendu les armes ou bien…cherche-t-il à prouver qu’il n’existe (peut-être) pas ?…

 

Histoire d'Humanité

(© 2014/droits réservés)

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Sans un nuage visible…

Posté par BernartZé le 21 août 2014

Avec le temps...

Avec le temps…

  

            Tout ne fait pas que s’en aller ; tout finit par filer, la laine avec la quenouille Quenouille , comme les nuages d’un ciel qui s’efface lentement de lui-même.

Adieu les souvenirs quand apparaissent leurs cheveux gris comme…un ciel Gris comme...un ciel gris ! sans un nuage visible.

File le temps dans la coulisse où se joue le destin d’une issue (forcément) fatale.

 

Ouh là là ! On sent bien la force du destin (autre compositeur pour une tout autre histoire) !

 

     Avant que le temps ne tourne à l’orage La menace orageuse, la petite cheminée Cheminée -entre rêveries et songes- pouvait donner l’illusion d’exhaler quelques lointaines pensées et l’idée du bonheur était encore à sa portée.

Vint le vertige des heures comptées…l’inquiétude l’angoisse la maladie la peur ; toute une succession de virages mal négociés ou une flopée de mauvais choix peut-être.

 

     Quelle heure est-il Qu’elle heure est-il ?

Il n’est plus d’autre heure que celle arrêtée Il n'est pas d'heure... présentée par toutes les vitrines des horlogers.

Une mise en travaux Heure en travaux s’imposerait pour éviter que tout ne tombe définitivement à l’eau A l'eau l'heure et que l’heure ne se noie.

D’ici peu un inventeur fou ou trop pétris d’angoisses parviendra à inventer une machine à démonter le temps Machine à démonter le temps...! et rien ne comptera plus, ni le passé ni le présent !

 

            Avec le temps la lassitude et Le goût de vivre ne font plus bon ménage…

 

The hours 

(© 2014/droits réservés)

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Mouvement d’humeur (!)

Posté par BernartZé le 18 août 2014

Sale temps !

Sale temps sur les toits

 

            Satané mois d’août qui va à vau-l’eau !

 

     Marre de la pluie ! Inutile de chercher à faire original puisque tout le monde le pense.

Les parapluies fleurissent partout ; certains -par désespoir- se sont même suicidés sur le bord d’un trottoir Parapluie abandonné !

 

     Parapluie Il pleut et tout le monde fait grise mine ; la Tour Eiffel est prise d’un terrible coup de blues Sale temps capital qui lui fait perdre une partie de sa tête.

 

            S’il te plait Senior Météo, dessine-moi un soleil  Dessine-moi un soleil

 

Parapluies 

(© 2014/droits réservés)

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Du poil à gratter…

Posté par BernartZé le 18 août 2014

Tomate marmande bioLinolite éco-énergie

Une même arnaque ?

  

            Ah ! Les labels !

La belle…supercherie que voilà ?

 

     Label Bio Label éco énergie Ils ont beau jeu ces deux là nous obligeant à toujours plus de vigilance.

Une contrainte endossée de bonne grâce sous prétexte de préserver l’environnement La Terre préservée et notre chère vieille planète qui s’essouffle.

 

     Quelle différence voyez-vous entre ces deux tomates Tomate bio   Tomate ?

La première photo vous semble peut-être plus belle ; quant à la saveur de chacune d’elle…?

La première tomate est dite « bio » alors que la seconde rougit de honte de ne pas l’être.

Celle-ci Tomate (clip art) ne se mange pas ; c’est de l’art, ne lui cherchez donc pas des noises !

 

     Ce néon tout bête Lampe à incandescence 60W (à incandescence 60W) qui fit l’affaire de milliers d’appliques de salle-de-bain durant plusieurs décennies est désormais presque introuvable ; banni de nos supermarkets de plus ou moins grande importance et proximité.

Pas écolo, pas vert, pas labellisé, pas porteur de l’un de ces logos Labels bio & éco chics et dans le vent !

 

     Ces tomates bio Tomates bio prêtent à confusion (visuellement un doute persiste…) alors que celles-ci Tomates bio en grappe passent haut la main leur examen.

Un papillon sur l'alpha...bête ! Un simple papillon sur l’alpha…bête comme chou suffit à rassurer tout le monde de l’origine de ce qui entrera en scène au moment du repas.

Une Pastille verte pastille verte ferait tout aussi bien l’affaire !

 

            Et que dire du chocolat bio de consommation courante Chocolat au lait Bio (certainement méprisé par les amateurs de grands crus)…cultivé à même la terre sans le moindre engrais ni pesticide ?!

Que ces nobles et verts labels autorisent une flambée des prix (deux, trois, quatre fois plus chers…) et une pratique de la concurrence (cf. les marges substantielles que s’accorde la grande distribution) qui laisse coi n’a bien sûr pas la moindre importance en ces temps de crise (elle a bon dos celle-ci !)

 

     N’abordons pas ici la question du commerce Ethiquable - commerce équitable équitable (pour qui ?) de peur d’un lynchage en bonne et due forme…

 

Œil rageur Cactus 

(© 2014/droits réservés)

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“Souvenirs, souvenirs”…!

Posté par BernartZé le 15 août 2014

Et bla bla bla (discussions sans fin)

La lettre

  

            La lettre que je t’avais écrite sans la poster ne t’est jamais parvenue.

 

     Je me demande encore pourquoi ; pourquoi ne l’ai-je finalement pas envoyée ?

Elle était pleine de tâches d’encre Lettre illustrée et de non-dits malagauches, d’hésitations et de maux mal assumés.

Elle était pleine de fureur et d’ennui ; en mal d’inspiration je m’étais laissé aller à te perdre faute de réussir à te trouver des excuses.

Incapable de te pardonner, je t’en voulais de ne pas -en plus- savoir deviner les mots dont je n’arrivais pas à accoucher.

 

    A mes côtés le regard Le regard (bleu siamois) interrogatif et fixement accusateur du chat finit même par me porter sur les nerfs et vint inévitablement la crise.

De foi en toi et de moi-même en overdose, pris comme un lapin dans les phares d’une voiture Dans les phares d'une voiture alors que j’essayais désespérément cette nuit-là de remonter la pente.

L’accès à mes colères vit inévitablement ressurgir mes (plus vieux) démons et le clavecin de Scarlatti Sonates - Scarlatti qui me servait d’accompagnement musical (niveau de volume 3 maximum) réussit à me faire sortir de mes gonds à force de coups d’aiguilles plantés dans le cerveau.

C’est dire mon état d’alors…

 

     Alors que je n’étais plus que l’ombre de ton ombre l’ombre de ta main l’ombre de ton chien et que mon œil se faisait de plus en plus fixe Œil fixe, je parvins malgré tout à me révolter contre le sort qui me destinait déjà à finir à genoux Squelette à genoux !

C’est ainsi que subitement ton visage idéalement angélique m’est apparu Bette Davis et que j’ai compris.

J’ai compris mes erreurs et mes torts, mes dérapages et mon intransigeance déplacée.

J’ai compris que rien n’était sublime, pas même toi…et moi encore moins !

 

            C’était il y a fort longtemps quand nous nous sommes aimés.

 

Bette Davis (''La lettre'', 1940)

(© 2014/droits réservés)

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De circonstance…

Posté par BernartZé le 11 août 2014

Fontaine

A la Prénom Claire fontaine

  

            Je ne t'aime plus - Face B (inv.) (face B)

                 

N’entends pas là une déclaration de guerre mais plutôt les maux d’un adieu.

 

     Après un long chemin, au bout de plusieurs décennies, nos chemins ont fini par se décroiser ; ne te l’avais-je pas (pré)dit ?

J’ai toujours pensé que ce qui nous avait fait nous rencontrer finirait par nous séparer.

Ce qui nous avait réunis ne pouvait fatalement que provoquer l’éloignement avant la rupture définitive.

Fataliste j’étais, fataliste je demeurerai toujours.

 

     Claire en caractères chinois En dépit de ces beaux caractères qui te définissent, je dois me résoudre à tourner une page sur laquelle tu n’apparais plus ; nul espoir de retour, tes silences prolongés ont fini par me le faire comprendre.

Rester seul et se faire une raison alors que la raison n’a pas lieu d’être dans cette histoire ; l’a-t-elle jamais eu d’ailleurs ?!

A force d’essayer de te ressourcer A la claire fontaine tu as fini par n’y trouver que de l’ennui ; la source était tarie.

Cela ne date pas d’hier ni de…l’année dernière ni même de Marienbad Last Year at Marienbad. Photo Courtesy Rialto Pictures. et il y a fort à parier que tu songeais déjà -depuis un long moment- à t’échapper pour sortir de l’image.

 

     Claire fontaine A la claire fontaine je n’irai jamais plus me baigner ni même me promener ; si tu as encore le cœur à rire… moi je l’ai à pleurer.

Et tant pis pour moi si je ne parviens jamais à t’oublier…

 

            Plus de musique, reste la partition

  

A la claire fontaine - partition musicale 

(© 2014/droits réservés)

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