Chasse, pêche et nature (sans tradition)
Posté par BernartZé le 25 septembre 2014
Oh ! La vache !
Qu’il est beau ce filet de panga et pourtant quel thon à l’origine 
!
Si vous imaginiez des filets flottant béatement 
à la fraîche dans des eaux claires, vous en êtes pour votre compte.
La grosse bête 
ne se laisse pas facilement prendre et nécessite des muscles et des efforts…dignes du Vieil homme et la mer.
A l’issue d’une bataille peut-être moins acharnée que pour un marlin 
à l’air plus dangereusement revêche, vous pourrez un peu plus tard (après transport nettoyage débitage…) déguster en cuisine le produit de votre pêche.
Chacun ses goûts et ses méthodes, une suggestion cependant : rien ne vaut la vapeur 
!
A défaut, un simple 
saura parfaitement faire l’affaire à condition d’user d’un mini minimum de prudence : pour un filet (de préférence) décongelé une brève cuisson d’une à deux minutes suffit amplement…sauf si vous aimez le poisson desséché et trop cuit !
Sa chair étant presque aussi délicate que celle d’un mignon rouget-barbet 
(version filets 
pour les plus expérimentés), prenez garde à ne pas en dénaturer la saveur ; la faute serait -évidemment- impardonnable !
Si, à la nuit tombée, vous trouvez en plus un joli bouquet rose en forme de pavé fleuri 
subtilement mariné pour accompagner votre mets et quelques amis pour alimenter la 
façon tête-bêche 
(ou non), vous passerez la plus succulente des soirées.
Sinon, si rien de tout cela ne vous tente, heu…allez directement vous coucher, peut-être…
(© 2014/droits réservés)
Grand Dieu ! J’espère que vous ne goûtez pas ce maudit poisson au prix imbattable car élevé dans des conditions épouvantables. La prochaine peste sera piscicole : à force de les parquer et de leur donner des saletés à manger, nous finirons tous contaminés !
[noté au passage une rémanence visuelle en double assise]
Loin de moi l’idée de me justifier mais j’ignorais tout du mode d’élevage intensif des pangas.
Mis à part le fait qu’il m’importe peu (vous n’avez pas idée !) de mourir de ça ou d’autre chose, sans doute aurez-vous compris que ce gribouillis était essentiellement fantasmé.
Cela dit, si j’en consomme sans doute au plus un ou deux filets par mois, c’est non seulement parce que j’en aime le goût (…je préfère certes le rouget) mais aussi pour la simple raison qu’acheté à l’unité il est d’un prix correspondant à mes moyens assez restreints.
Tout le monde ne peut pas s’offrir le luxe de concrétiser tous ses « rêves ».
Il est heureusement nettement plus important (à mes yeux) de manger -un peu- pour vivre que de vivre pour manger.
…B.