“Souvenirs, souvenirs”…!
Posté par BernartZé le 19 octobre 2014
…Je ne repassais pas mes leçons en chantant.
Ni fer à repasser ni fer à friser ne faisaient partie de mon quotidien !
J’apprenais simplement mes leçons, portais rarement des chemises et mes cheveux faisaient ce qu’ils voulaient malgré tous mes efforts pour les dompter.
Mes idées noires comme les ciels gris ne sont jamais passés en chantant à tue-tête ; c’est bête cette idée reçue !
Retomber en enfance, retourner à l’école et franchir à nouveau la grille .
Marcher sur les pas d’hier en chaussure (s) de ville -bien cirées !- d’adulte et se souvenir en se retenant de pleurer sur soi-même comme un gamin.
Comme ce temps-là était beau…par tous les temps, même lorsqu’il fallait pédaler sur son petit à toute vapeur, en suant sous son K-way , dans l’espoir de passer entre les gouttes.
La récompense était après la ligne d’arrivée une fois assis dans la classe, non loin du poêle où il faisait bien chaud au milieu des camarades.
Par la suite la vie a pu se révéler moins marrante, et nettement plus désespérante, même en chantant.
Quoi qu’il en soit, n’en déplaise à certain(s) et au dictionnaire d’une étrange largesse d’esprit en cette occurrence : nom d’un fer à vapeur, je n’aurais jamais admis de « repasser » mes leçons d’écolier (studieux, évidemment) comme on se repasse une fausse pièce de monnaie !
Trop moche, d’un Français trop laxiste et pas beau du tout ;
(© 2014/droits réservés)
Repassés ou pas; les devoirs étant interdits maintenant, le français des chères têtes blondes ne devrait pas s’arranger, enfin ce que j’en dis…
[nota : j'en donne toujours]
Vieux croûton nostalgique que je suis : quel dommage d’être privé du plaisir de rentrer chaque jour à la maison avec l’idée d’être chargé d’une importante « mission », celle de…réviser ses acquis (expression totalement obsolète !!).
Vous l’aurez compris : je ne peux que partager « ce que vous en dites ».
Ne donneriez-vous pas -par hasard- des leçons des devoirs et des notes…de musique ?
Une idée comme ça…
B.