Hommage…
Posté par BernartZé le 22 octobre 2014
Le pouvoir hypnotique des Drôles de dames
« Il était une fois trois filles superbes qui avaient décidé de s’engager dans la police. Mais on les avait cantonnées dans des travaux bien peu passionnants. Alors moi, Charlie, je les ai sorties de ce cauchemar pour les engager. Et je ne le regrette pas, car ce sont vraiment de ».
Cela remonte aux années 70’S, en un temps que les moins de (…) ; ils n’en auraient -pour la plupart- pas envie.
Soudainement déboulèrent sur notre petit écran ; plein les yeux !
La télévision de Sa Gracieuse Majesté avait montré la voie au tout début des années 60’S (du temps du noir et blanc, pensez donc !) avec qui nous avaient vite fait comprendre que l’époque des « femmes à la popote » rangées en double file à côté des casseroles au fond de leur cuisine était largement dépassé.
Une dizaine d’années plus tard quelques lecteurs avisés de Charles Exbrayat purent découvrir que des demoiselles (britanniques, again !) savaient parfaitement en cas de besoin gesticuler en tous sens afin de porter secours à des jeunes filles en danger.
Au fil de la lecture il y avait de quoi écarquiller les yeux en redoublant d’étonnement et d’admiration devant la hardiesse de ces dignes sujets typiquement britishs.
La télévision américaine, sans doute moins subtile, sut se montrer inventive et diablement efficace en s’inspirant de recettes éprouvées sur le grand écran hollywoodien : du glamour, du glamour…quitte à en faire légèrement trop.
Trop de sourires éclatants trop de cheveux et parfois un peu trop de strass et de maquillage (hors séances de combat).
Le mâle américain tomba à pieds joints dans le piège ; il ne demandait que cela !
L’Europe suivit le mouvement sans se faire prier.
Il était effectivement impossible de résister au charme intrépide et à l’énergie inépuisable de ces Drôles de dames .
Peu importaient (parfois ?) le scénario, les dialogues, les sourires (factices, vous avez dit factices ?) forcés ou le jeu approximatif de certaines de ces dames…au tout début de la série (bien sûr !).
Qui n’a pas fondu, qui ne se souvient pas encore de ce retourné de mèche après mise à terre de l’adversaire (k.o. évidemment).
C’est bien beau tout ça mais, après cette petite séance d’hypnose, certains pourraient hâtivement croire à un message sexiste à tendance misogyne.
Que nenni !
Ce n’était qu’un hommage, l’expression maladroite d’un souvenir ému, une tentative pathétique de remonter le temps …
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