Cruelle la vie
Posté par BernartZé le 27 novembre 2014
Le non-retour
Aimer et ne pas l’être…
Inutile de se leurrer, encore moins de continuer à se mentir : elle ne m’aime pas.
Une évidence qui aura mis du temps à s’imposer.
Et de reprendre sa plus belle plume pour accoucher d’un sentiment contrarié.
Des heures à écrire nuitamment pour essayer de comprendre, pour tenter de s’expliquer les raisons d’une telle déconfiture (!), d’une aussi grande désillusion.
Comme une locomotive à vapeur prise en pleine face, le choc frontal est terrible, monstrueux et cruellement banal.
Accepter l’impensable, admettre de laisser s’installer le .
S’ensuit inévitablement la grimace effarante .
En pleine rébellion, guetter le moindre signe ; se cacher et guetter plein de honte ses regards portés vers un autre, comme autant d’attentions dont il faut se laisser amputer.
Tout diverge, rien ne console de l’irréparable .
Il n’y a pas d’avenir.
Mourir et puis renaître après le deuil.
Certains ne renaissent pas…
Que de papier gâché, que d’heures perdues à ne pas vivre ; que de temps passé à aimer et souffrir…pour rien.
« La jalousie seule m’a fait sentir que j’étais amoureuse » (Madame de La Fayette)
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