Interlude musical
Posté par BernartZé le 19 janvier 2015
Inexplicablement…
demeurera le maître et Beethov (-en ; pourquoi cet habituel raccourci ?)
-un brin poseur et jouant les fous ?- continuera à fasciner et à tourmenter portes et pianos.
toujours en exil, se tuant à la tâche pour bien marquer son romantisme et sa tendance mortifère (?) pour le malheur, n’a jamais cherché ses
vissées sur son nez depuis son premier cri.
Souvent confondus malgré des personnalités et des œuvres bien différentes ; l’un fier génie incompris flirtant avec le jansénisme , l’autre amoureux toujours
et malade de naissance ou faisant bien semblant ; deux veines romantiques coulant à flot avec retenue (paradoxal ?…).
Et puis…
Et ; oh ! Mon dieu Pergolèse et son Stabat Mater ! ; comment ne pas l’écouter tous les jours, mourir et renaître et…mourir…et renaître ?!
Et Johann Adolph Hasse ne serait-ce que pour son Requiem étonnamment léger et son Miserere.
Bon évidemment bien sûr impossible de passer outre pour l’ensemble de son œuvre qui semble re
r à chaque écoute quelle que soit la saison.
Justement cet autre là : rien que ses opéras valent de survivre quelques années et pour son Requiem si sublime aussi, parfois grandiloquent, mais tout de même moins…rigolo que le Stabat Mater de plein d’arias et de rouflaquettes (aux antipodes du Requiem de Jean Gilles
par exemple) ; un opéra à lui seul, une messe à faire se relever La Mère et tous les morts !
Et puis ce tortionnaire de Niccolò avec son violon infernal…
Et puis et puis et puis, d’autres de siècle en siècle…
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