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Mauvais éclairage

Posté par BernartZé le 25 janvier 2015

Lampe

Oh ! Lumière !

  

            Les lâches abandons ne signifient plus rien.

Drogués nous sommes tous…

 

     Ben oui c’est comme ça !

Le temps passe, morne plaine, et les amis Amis pour la vie s’éloignent avant de se perdre de vue.

On s’en veut de s’être oubliés à ce point et d’avoir finalement été infidèles.

Incapables de maintenir le cap au-delà de quelques décennies ; honte à nous tous !

L’excuse toute trouvée ? : « C’est la vie ! »

Ben voyons ! Et pourquoi pas : c’est la faute aux changements climatiques et à l’inquiétante diminution de la calotte polaire ?!

N’y aurait-il pas une dent entre nous Comme une dent entre nous ?

 

Et tous en chœur de chanter : « on s’est connu on s’est reconnu, on s’est perdu de vue, on s’est r’perdu d’vue, on s’est retrouvé, on s’est réchauffé, puis on s’est séparé.

Chacun pour soi est reparti dans l’tourbillon de la vie… »

Si la vie n’était que du cinéma, Truffaut aurait-il eu raison de penser que « Les films sont plus harmonieux que la vie » et que « La vie a beaucoup plus d’imagination que nous » ?

Ce qui peut sembler légèrement paradoxal (…ou pas) à certain…

 

« A force de mourir je n’ai pas su te dire que j’ai envie de vivre ; donner l’envie de vivre… » (autre célèbre citation Monkey-Me-Remyxes-Edition !)

Résultat de toutes nos courses : adieu veaux vaches cochons couvée…!

 

     Nous sommes tous en partance et sur le point de…

Pas de quoi nous vanter de faire preuve d’autant de lâchetés que d’abandons.

Pour compenser et excuser nos défaillances, nous recourons tous à des drogues plus ou moins licites : hip ! oups !… nous n’en dirons pas davantage ici, par respect de la loi (!).

Et ceux qui croient s’en passer, se mentent peut-être…

Lâches sont nos âmes et nos cœurs font ce qu’ils peuvent pour supporter les coups portés.

 

            Un lustre s’est écroulé Lustre et les dernières illusions écrasées par son poids.

Automatiquement l’écriture tourne à vide…

 

  

Ecriture automatique

(© 2015/droits réservés)

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Autre…

Posté par BernartZé le 25 janvier 2015

Quai d’Anjou (1924 - Eugène Atget)

L’autre vie

  

            Je n’oublierai jamais toutes les scènes répétées sur le quai en contrebas.

 

     Sitôt l’escalier descendu Quai d'Anjou nous pouvions nous emparer de cet espace de Seine.

Le travail sur le texte était d’autant plus amusant que seul le fleuve nous faisait face ; seul témoin de nos efforts, seul spectateur.

Le bonheur d’éructer n’était jamais aussi grand que là !

Avant que d’être tempérés les mots bondissaient librement en tous sens sans mesure ; forcément outrés.

Nous pouvions alors embrasser toute l’Ȋle Saint-Louis Ȋle  Saint-Louis et tous les rêves étaient possibles.

Passé le temps de l’italienne et de l’allemande, l’heure la plus difficile était bien sûr de trouver la plus juste nuance sans perdre le bon rythme ; et de douter toujours…

Jamais satisfaits, quand l’incertitude finissait par prendre toute la place, le péril avant de retrouver le chemin de la classe virait à la crise d’angoisse.

Heureusement -en guise d’interlude- le passage nocturne d’un bateau-mouche Bateau-mouche nous donnait l’illusion d’un triomphe imminent sous les lumières et les spotlights Spotlights !

L’aveuglement ne durait pas…

 

     Quand il était temps de remonter en surface et de revenir à la réalité, le tract nous prenait avant même de franchir le porche 13 quai d'Anjou, avant même de passer sur scène.

Et les soirs d’examen…le malaise vagal n’était jamais très loin.

Certains s’en sortaient brillamment, d’autres moins et plus tard au café les mines réjouies côtoyaient les visages torturés.

Et tous n’allaient pas dîner ensuite…

 

     Tous n’ont pas poursuivi ce chemin, faute de persévérance de courage de talent ou d’opportunités.

Certains ont continué leur quête d’une autre manière, certains se sont égarés…

Tous ne recherchaient pas la gloire, mais la plupart une forme de reconnaissance vitale indispensable à leur (sur)vie.

Certains n’ont pas survécu.

 

            Je n’oublierai jamais toutes les scènes répétées sur le quai en contrebas.

  

 

En bas sur les quais (quai froid de la Seine par Bernard Buffet)

(© 2015/droits réservés)

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