…Et ses aléas
Posté par BernartZé le 31 janvier 2015
L’anesthésie générale
Peut-être le rêve ultime en somme !
Lorsque la douleur (physique, morale…ou même les deux) s’avère trop vive, mieux vaut-il recourir à des drogues plus ou moins licites que de continuer à souffrir ?
Peut-on lutter contre le mal par un autre mal susceptible de détériorer une santé en péril (très éloignée du chef-d’œuvre !) et de diminuer un espoir de vie déjà bien entamé ?
Avec la crainte de faire la bascule dans l’alcoolisme (hic !) et de plonger dans le désespoir absolu ce calcul n’est-il pas trop risqué ?
Il nous faudra bien -tous- mourir de quelque chose et en mauvaise santé, ce n’est pas un secret.
Mais pourquoi certains semblent-ils vivre harmonieusement et sans trop de dommage(s) alors que d’autres ne connaissent que heurts et malheurs (à les en croire) ?
La vie est carabosse et bien loin d’être tendre pour la plupart des vivants ici-bas.
Cependant il est des êtres mieux nés et de meilleure composition (ne parlons pas de chance) plus aptes à la vie qui savent instinctivement s’accommoder de ses aléas ; quel précieux talent !
Ils louvoient et se lovent tour à tour pour mieux se réchauffer à leur flamme et à leur foi inexorable.
Comment ne pas admirer cette propension à vivre le temps présent ?!
Ne pas les envier mais les féliciter d’avoir su percer le secret d’un bonheur sûrement mérité à force de travail et de persévérance.
Sur des voies parallèles (ou des ?) d’autres, moins bien lancés, se sont finalement égarés, perdant tout sens de l’équilibre
jouer avec le feu, de refuser les compromis ou de trop rêver.
On the rocks again , leur palais mis à feu et à sang ?
On the road again dans l’espoir de se trouver un jour ?
Le rêve ultime, en guise d’anesthésie, ne serait-il pas pour les de plonger dans un coma définitif avant de basculer dans la mort plutôt que dans l’alcool
apparemment salvateur et faussement festif ?
(© 2015/droits réservés)
Publié dans C'est la vie ! | Pas de Commentaire »