
Comme du velours
Sa chaleur, son bien-être, son réconfort, sa douceur ; son caractère, son égoïsme, son ronronnement, son calme, sa folie…
De nature particulièrement susceptible, mieux vaut éviter de le prendre pour un élément décoratif, encore moins pour un canapé
(d’angle) ou une pantoufle
confortable.
Cet olibrius est un être à part en ce bas monde…et tient à le rester.
Certains l’aiment et l’idolâtrent, d’autres le détestent voire le craignent.
Question d’atomes crochus sans doute ou de simple inclination.
Silencieux à l’extrême parfois, sauf lors de ses quarts d’heure coloniaux, IL EST…de toute son âme.
D’une présence parfois absente, son intuition est telle qu’il perçoit l’humeur ambiante avec plus d’acuité…qu’un appareil de haute technologie !
Sa capacité à dormir tranquillement peut laisser sans voix ; attention ! il fait parfois semblant, veillant seulement.
Il a inspiré bien des poètes et des écrivains ; il en a dérangé beaucoup d’autres en mettant ses pattes sur des feuilles de brouillon, jouant avec les plumes et les crayons, s’emparant d’un ustensile
pour corriger une ligne.
Il s’avère agaçant en voulant jouer à ses heures en dépit de toute convenance.
Mais c’est ainsi qu’il faut l’aimer et l’accepter ; sinon mieux vaut ne jamais envisager la moindre colocation.
Finir en une lapalissade en rappelant son éternel et insondable mystère 

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