Plus rien à espérer ?

Posté par BernartZé le 28 juin 2015

''Hier à Sousse'' - Alain Bashung (2008)

Hier à Sousse

 

            Ou quand l’incompréhension devient absolue.

 

     Il y a moins de deux jours encore, ce n’était qu’une chanson, un titre de Bashung.

                       

Pourvu qu’il ne se retourne pas dans sa tombe !

 

     Hier à Sousse, demain Paris... « Aucun cadran n’affiche la même heure » ; et pourtant…

Aujourd’hui deux traumatismes de plus frappent l’humanité des deux côtés de la même mer.

Comment accepter cette fatalité, comment justifier ce qui semble devenu inéluctable ?

En peu d’années les guerres de religions ont bel et bien été remises au goût du jour avec fracas et de plus en plus de pertes humaines.

Plus question de rire, nous ne sommes plus dans un jeu vidéo ou dans un jeu de rôles !

Les participants sont prêts à tout perdre, à commencer par leur propre vie.

Conditionnés pour défendre une cause -qui leur a été enseignée- aussi juste qu’essentielle ils ne pourront en réchapper.

Pas davantage leurs victimes…

 

            Au comble du malheur plus de miso soupe Soupe miso (Green Shoot) en plein été !

(Très égoïstement je trouve l’heure encore plus dramatique)

 

 

Bleu pétrole - Alain Bashung (2008) 

(© 2015/droits réservés)

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Scandaleusement vôtre

Posté par BernartZé le 28 juin 2015

Brassée de lys

Dites-le avec des fleurs

(politiquement très incorrect)

  

            Les femmes enceintes ne sont pas toutes belles, pas plus que les mariées.

Voilà c’est dit et avoué une bonne fois pour toutes ! ; reste à assumer ce parti-pris en évitant la polémique.

 

     Femme enceinte (photo d'art) Si la photo est artistiquement belle, la distorsion l’est nettement moins.

Dans quelques mois, juste avant d’accoucher, ayant totalement oublié son nombril et ses pieds depuis belle lurette, cette femme Femme enceinte n’aura plus qu’une hâte et pour seul horizon (ensoleillé) que d’arriver -enfin- au jour de sa délivrance !

Puis de vite retrouver la forme originelle de son corps de femme, pas de…grosse vache sur le point de vêler.

 

     Tout le monde (ou presque) le pense sans que personne n’ose le dire, surtout pas le futur père !

Aïe aïe aïe ! On ne touche pas aux…femmes sacrées du fait de leur grossesse !

C’est insultant, irrespectueux autant que choquant dans notre société où la famille est au cœur de la vie.

Et tant pis pour tous ceux qui n’ont pas le bonheur de pouvoir procréer !

Quel couple que la Nature va bientôt consacrer parents se fend-t-il d’une pensée pour ces pauvres malheureux ?

Lequel prendra le temps, tout en préparant la valise pour la maternité, de verser une larme sur leur chemin de croix fait d’entêtement et du refus de renoncer à ce rêve de bonheur accordé à la plupart des autres amoureux ?

Pas de réponse ni de main levée…

Que personne ne juge personne, sauf pour plaisanter sans aucune malice.

 

            Meringue Ceci est une mariée disparue dans sa robe ; si si !

Même le bouquet demeure introuvable, c’est dire le choix judicieux fait par la promise (et sa mère ?) !

Pleine de ses rêves de princesse elle avait imaginé, comme tant d’autres avant elle, devenir la star d’un jour.

Épousant son prince, l’unique homme de sa vie (bien sûr), elle avait voulu (trop ?) bien faire pour paraître à son avantage à l’instant T du jour J.

A l’heure de la noce on vit passer un gâteau surchargé de meringue et empesé de sucrerie.

 

     Il aurait été tellement plus facile de préférer la sobriété (notion éminemment subjective !) de bon aloi Robe avec ''bouquet intégré'' (avec bouquet intégré !) ou la discrétion Robe simple de bon ton.

Oui, mais non ; la simplicité apparente nécessite du travail et beaucoup de réflexion.

 

            Belles ou moches, si elles se sentent pleinement heureuses ainsi…

[Plus politiquement correct tu meurs !]

 

 

Gâteau à la meringue  Fœtus

(© 2015/droits réservés)

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Détournement d’histoire

Posté par BernartZé le 25 juin 2015

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Hello !

  

            Tout au fond du garage un vieil évier ébréché ; au-dessus oublié un torchon accroché.

 

     La maison est en vente depuis dix-huit mois ; les propriétaires ont émigré au Venezuela.

Ils étaient initialement partis assister au mariage de la dernière de leurs quatre filles qui convolait enfin à quarante-et-un ans.

Heureux contents et surtout soulagés de ne plus avoir à s’inquiéter de son avenir, ils avaient pris l’avion le cœur léger pour faire connaissance avec leur nouveau gendre, José Rafael, sans se douter des conséquences du voyage.

De l’Amérique du Sud ils connaissaient déjà la Colombie la Bolivie et le Brésil visités trente-cinq années plus tôt à l’occasion d’un long périple qui dura sept mois au lieu des cinq semaines initialement prévues ; un coup de tête, un coup de cœur, un coup de folie !

Ils rentrèrent finalement, non sans regrets, et leur vie ne fut plus tout à fait la même.

Ils reprirent leur travail et leurs habitudes, retrouvant leur maison qu’ils continuèrent à rendre de plus en plus charmante et conviviale, ne se ménageant pas pour développer l’harmonie du jardin.

Ils créèrent même un coin potager uniquement consacré à la culture des petits pois Couple de petits pois en rangs serrés ; pourquoi pas ?

 

     Propriétaire terrien « depuis toujours » -liens du sang et sens du commerce- à San Cristóbal (à l’ouest du pays), José Rafael bonne tête bonne mine José Rafael E. sut les charmer dès leur première rencontre au point de les convaincre de ne plus en partir après la noce qui dura trois jours et trois nuits.

Revivant leur coup de cœur de jeunesse ils mirent moins de deux semaines pour décider de mettre en vente à distance leur maison.

Et leur dernière carte postale envoyée par mail groupé fut un splendide collage Carte postale San Cristóbal d’images de la ville où ils venaient à peine de s’installer.

 

            Adieu maison jardin petits pois parterres fleuris et bye-bye au petit bonhomme au fond du garage -scotché à même le mur- déjà prêt à saluer les futurs propriétaires…qui, aux dernières nouvelles, se font encore attendre.

  

 

La cabane au fond du jardin...…qui au fond du jardin l’habitera désormais ?

(© 2015/droits réservés)

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Des regrets et de l’amertume (aussi)

Posté par BernartZé le 25 juin 2015

Smells like teen spirit - Nirvana (1991)

Boum !

  

            Et toujours le même effet presque un quart de siècle plus tard.

 

     Personne n’avait rien vu venir ; personne n’y a rien compris.

Ce mystère de la création musicale a donné lieu en son temps à toutes sortes d’explications…de texte.

Aidés par le chanteur inarticulant admirablement bien des paroles au sens hermétique, les « professionnels de la profession » comme les amateurs et les admirateurs y sont tous allé de leur interprétation plus ou moins libre.

Hymne révolutionnaire adolescent et refus de grandir pour les uns, dénonciation de la mentalité conformiste des masses ou exploration typiquement obscure sur la signification et le non-sens pour d’autres ; paroles contradictoires et conflit intérieur débouchant sur la colère pour…les plus portés sur la psychanalyse (?).

A moins qu’il n’y ait tout bêtement aucun message caché dans ces paroles écrites en cinq minutes, selon une autre légende.

Peut-être s’agit-il simplement d’écriture automatique pondue en urgence sous l’effet de l’alcool ou d’une autre substance donnant l’illusion de capter les tréfonds de l’âme et de percer les secrets de « l’infiniment impalbable ».

 

     Allez pour cadeau et histoire de vous rafraîchir la mémoire entre les deux oreilles ! :

 

 Gesticulations Gesticulez, secouez-vous en tous sens si cela vous soulage et vous permet de vous exprimer et de ne pas devenir le playmobil Playmobil Nirvana Kurt Cobain ''Smells like teen spirit'' que la société voulait faire de vous.

 

            Moins de trois ans après la sortie de ce morceau d’anthologie, le leader du groupe est mort comme chacun (enfin les…plus de trente-cinq ans disons) sait.

Sans doute ne supportait-il pas plus la notoriété que les manifestations inconditionnelles de ses fans -l’érigeant en icône L'icône- qu’il ne trouvait pas justifiées ; pas davantage ses propres tourments et ses multiples contradictions.

Un homme un artiste un poète est mort, sans doute incompris.

Nevermind ?…

 

CD maxi-single ''Smells like teen spirit'' (1991)

(© 2015/droits réservés)

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Encore un peu de patience

Posté par BernartZé le 22 juin 2015

 Rétroviseur

Vade retro en avant !

  

            Bientôt la fin de tout…

 

     Bientôt la fin de tous les combats et de toutes les luttes, des vains désespoirs et des espoirs déçus.

Enfin sera venu le temps de la pitance, sans état d’âme, sans privation ni overdose.

Après les mornes plaines et les tristes oraisons viendra l’heure de partir dans la joie et la bonne humeur.

Quel soulagement enfin !

 

     Plus de tourments plus de souffrances, plus la moindre inquiétude.

Plus de bascules ou de chutes, plus de vertiges ni de dévastations.

L’abandon sera alors possible.

 

     La fin du crime…

 

            Nous mourrons tous un jour ; youpi !!

 

 

Rétroviseur 2  Et brillera le soleil (!)

(© 2015/droits réservés)

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L’heure suisse…

Posté par BernartZé le 22 juin 2015

Visage endormi  Boisson chaude  TV  Balle de tennis

Rébus

 

           Ou la façon la plus simple (et la moins fatigante) de résumer sa journée sans dire ou écrire un seul mot !

 

     Dans le cadre de notre campagne « Mettons-nous à la page / Usons des nouveaux médias pour communiquer », voici un bel exemple qui…laisse toute latitude aux sourds-muets ne sachant pas écrire (en cherchant bien il est certainement possible d’en trouver) mais qui exclut cruellement les…aveugles ; impossible de contenter tout le monde en même temps !

 

     A l’origine le « tweet » en question était composé d’une plus longue liste d’émoticônes :

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39

 

De quoi satisfaire les plus curieux et les plus enclins au décryptage.

 

     Cinq jours plus tôt un autre Suisse, un certain Stanislas W. Short Wawrinka, remportait avec fougue et brio un tournoi de Tennis sur terre battue.

Plutôt que de vanter ses mérites et de parler de son panache, les « tweets » des handicapés de la plume continuèrent à se focaliser sur un détail et à entretenir le « buzz » crée sur les réseaux sociaux dès le début du tournoi pour la simple raison que le short du joueur ressemblait d’après eux à un (bas de) pyjama ; quel sujet palpitant !

Ne faisant -sans doute- pas plus la différence entre un coup droit et un revers qu’entre un lob et un passing-shot comment auraient-ils pu autrement se faire valoir ?

Le comble fut peut-être leur manque de (re)tenue et de respect à l’égard d’un sportif descendant dans l’arène dans l’espoir de remporter la victoire.

 

     Et ce qui était parti d’une moquerie stupide (niveau maternelle) prit de l’ampleur au fil des semaines suivantes.

Bien aidé par le joueur lui-même qui sut faire preuve d’humour d’autodérision et de plus d’intelligence que ses critiques, son équipementier -d’abord dépassé par le succès de sa création- retrouva ses esprits son sens des affaires et adapta sa logistique à cet heureux coup du sort.

Dans une semaine le joueur devrait fouler le gazon londonien en arborant une version « black » Short Wawrinka (version black) ; à prévoir pour la suite de sa saison sportive une troisième déclinaison de couleurs Déclinaison de couleurs ! 

 

            Ou comment remercier les imbéciles sans la moindre rancune ni leur être redevable.

 

     Démentiel !…Prost !

 

 

Le pied léger et...la semelle fluo ! (R.F. - Wimbledon 2013)  Roger-Federer-Allee  

(© 2015/droits réservés)

                       

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Ce n’était pas, ce n’est plus

Posté par BernartZé le 19 juin 2015

Whiskey

Nous irons à Vérone…

 

            …un beau jour peut-être.

C’est ce que je m’étais bêtement dit sous l’effet de la boisson ; encore fallait-il être deux.

 

     Pété comme un coin je ne ressentais plus rien que mon amour contrarié.

J’avais bien trop bu ce soir-là : trop de whiskey Scottish whiskey et de coupes de champagne Coupe à champagne Verone noir levées seul, trop de mélanges sans trop manger.

C’est ainsi que l’on finit parfois par se faire des promesses et à croire n’importe quoi !

Malàmonâme une fois de plus, j’ai voulu espérer encore.

Aller au devant d’une nouvelle déception ne risquait pas de m’effrayer tant j’en avais vu depuis huit ans que nous nous connaissions ; si bien, si mal.

Je t’aimais tu m’aimais on s’aimait…quelle illusion !

Et toujours la même distance entre nous, imperceptible et inacceptable.

J’aurais voulu…tu préférais rester sur la réserve ; j’en demeurais le seul marri.

Évidemment avec le recul du temps je me demande si tu ne m’as jamais aimé.

Peut-être redoutais-tu simplement de vivre seule, quitte à m’utiliser pour tromper ton angoisse.

 

     Un froid me parcourt soudain et Vérone est bien loin.

Il me semble que l’hiver a perduré au-delà du raisonnable.

J’ai rêvé j’ai eu tort je ne regrette rien.

J’ai rêvé j’ai eu tort de me tromper d’amour.

Et tu n’y es pour rien.

 

            Ce soir-là j’ai préféré basculer dans l’oubli, par la fenêtre ouverte.

 

 

 

Nous irons à Vérone - Charles Aznavour (1973)  

(© 2015/droits réservés)

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Panique en cuisine(s)

Posté par BernartZé le 19 juin 2015

Rouleau aluminium

Le scandale du siècle !

  

            Dans votre liste de courses l’achat d’un nouveau rouleau de papier aluminium va une fois de plus nécessiter une prise de décision radicale au risque de provoquer une grave crise existentielle.

 

     Nul n’imagine l’intuition nécessaire au moment d’arrêter un tel choix !

La plus banale des boîtes Carton dentelé aluminium une fois ouverte peut transformer votre vie (domestique) en véritable cauchemar.

Quel imbécile a bien pu un jour convaincre le reste du monde que…des dents en carton Sales dents pour l'alu parviendraient à découper efficacement une feuille d’aluminium, puis une autre, puis une autre… ?!

Peu de temps après l’ouverture de la boîte Papier aluminium flambant neuf les problèmes commencent et…ne finiront plus.

 

     En quelques jours d’utilisation le bord dentelé du carton commence à fléchir, se pliant davantage à chaque découpe, et se déchire finalement à force d’insistance.

Que l’opprobre soit jeté sur l’inventeur d’un tel procédé !

Autrement dit : quel abruti !!

Désormais impossible d’obtenir autre chose que des feuilles à moitié déchirées ; de quoi se mettre gravement en En boule ! boule !

Certains industriels (plus avisés ?) ont essayé d’ajouter une lame au bord cartonné Aluminium - boîte distributrice avec lame, mais celle-ci étant souple et en acier peu trempé, le tout finit aussi par se décomposer.

 

            Alors point de solution ?

Peut-être est-il plus sage pour ne plus s’énerver aussi stupidement d’investir dans un Distributeur triple inox distributeur mural ; encore faut-il avoir un mur disponible et…une vraie cuisine ! 

 

 

Pour les plus doués…pour les plus créatifs (après mise en boule)

(© 2015/droits réservés)

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Restons lucides

Posté par BernartZé le 16 juin 2015

 Tête de crapaud !

Tête de crapaud !

  

            Dans mes yeux j’ai compris…que je ne serai jamais Charmant Du crapaud au prince.

« J’avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire… »

 

     Un beau matin le miroir m’a giflé pour me ramener à ma réalité.

Je ressemblais plus à Paul Nizan avec…une mèche un front moins haut et galbé, un nez moins long et des lunettes plus grandes qu’à celui que j’aurais rêvé être.

Grande claque in the baba ! ; l’heure n’était plus à rire et je me suis recouché, renonçant à subir une fois de plus les cours de mécanique quantique du lundi matin qui me sortaient par les yeux et les oreilles.

Pour couronner le tout, je me suis fait une cure d’adagio L'Adagio d'Albinoni (Ed. Forlane) et de stabat mater Stabat Mater Pergolèse (Archiv Produktion) en boucle !

Je n’ai réussi à m’extirper de mon lit que le lendemain…avec un moral étonnamment en berne.

Sublime programmation musicale -fort peu originale- mais diablement efficace pour se démonter mentalement davantage !

Le mardi je suis retourné à la fac, la mine des plus séduisantes Teint jaune, assister passivement à un long cours de thermodynamique que j’ai quitté à temps afin de ne pas manquer l’heure de ma séance ciné : Freaks (Tod Browning, 1932), histoire de le revoir (les salles « Art et Essai » subsistaient alors sans trop de problèmes) et de me rebooster.

Ou de me rassurer peut-être ? ; il n’en a bien sûr rien été !

C’est en sortant que j’ai crié.

 

     Amen Amen !

« Je ne serai jamais beau charmant ou séduisant ; drôle peut-être, spirituel dans le meilleur des cas ».

La vie ne m’a pas déçu : j’ai fait beaucoup rire, mon « esprit » et mes saillies ont semble-t-il été appréciés, et je suis mort seul comme j’avais vécu.

 

            Je ne me souviens pas du nombre de miroirs brisés Miroir brisé 2

 

Aden Arabie - Paul Nizan 

(© 2015/droits réservés)

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Rien que pour rire !

Posté par BernartZé le 16 juin 2015

Suspension gélules lumineuses

Dans la ribambelle

  

            Alterner les couleurs : une petite bleue Gélule F., une petite rouge Gélule D..

 

     Pour ne plus sentir son corps, pour ne plus avoir mal, on les avale.

Dans l’espoir de cesser d’éprouver la moindre douleur on accepte d’avaler des couleuvres sans (presque) broncher.

Les premiers temps on est naïf, on y croit et se succèdent (telles les visites de spécialistes) les gélules au fond de la gorge Gober des gélules ; certaines ont du mal à passer ; sglups à deux doigts de s’étouffer […]

Les médecins, de plus en plus expéditifs -plus même le temps d’ausculter-  de moins en moins abordables, changent de « marques » quand vous revenez les voir…coupables de ne pas avoir été soulagés ; l’espoir renait de moins en moins après chaque consultation.

 

     Au fur et à mesure apprendre l’endurance face à la souffrance ; apprendre surtout à accepter que ce qui a été n’est plus.

Mornes saisons.

Il faut admettre que désormais le cerveau ne suffit plus à maîtriser le corps et à compenser ses défaillances.

Doit-on se soumettre ou refuser l’humiliation ?

 

            Pour ne plus souffrir, la mort peut-être…

     Ne serait-ce que pour cesser de gober des gélules comme des Cacahuètes enrobées de chocolat !

 

  

Ribambelle de gélules 

(© 2015/droits réservés)

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