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En forme de « n’importe quoi »

Posté par BernartZé le 31 juillet 2015

Calamar

Hic !

 

             Boire ou écrire il faut choisir pour garder libre son esprit…

 

     Heures assassines en bout de nuit où l’on croit voir revenir des calamars géants trempant dans leur encre Calamars entiers à l'encre.

Mirages, illusions d’optique Illusions d'optique, ou visions hypnotiques déformées échappées inopinément d’un cerveau désaxé ?

Excès de produits dits illicites ou d’alcool ? ; à force d’écarquiller les yeux et l’esprit on s’éteint on s’épuise.

 

            Dernière pirouette en forme de blagounette…

 

 

Bière Sapporoou bien Chivas Regal scotch whiskey ?

(© 2015/droits réservés)

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En mode mineur

Posté par BernartZé le 31 juillet 2015

La Pathétique

La Pathétique

(Symphonie sonate et suite…cinq ou dix ans plus tard)

     

            Tant elle était déçue après avoir rêvé…

 

     Et oui le temps avait passé !

A l’heure de faire le bilan de ses soixante ans et quelques (depuis cinq mois et quatre jours) il lui était impossible de ne pas grimacer un peu.

C’est pourtant ardemment et passionnément qu’elle avait attendu le messie ; elle avait cru le rencontrer, il s’en était vite allé ; peut-être n’avait-elle pas su le retenir ou bien n’étaient-ils pas faits pour « vieillir ensemble »… ?

Cette expression l’ayant toujours rebutée (presqu’autant que le cliché mortel résumé par la formule « l’homme de sa vie »), elle regrettait bien moins l’échec d’un couple que le naufrage de sentiments finalement mal partagés.

D’ailleurs qu’avaient-ils partagé durant près de trois années ?

Une couche (!) des rires mais surtout beaucoup de silences et d’incompréhension.

L’amour -s’il avait existé- n’avait pas survécu.

 

     Son reflet dans la glace lui renvoyait en négatif TT inv une image implacable et cruelle.

Comme pour tous, le temps -inexorable- l’avait érodée ; entre les rides et les larmes bien obligée de l’admettre.

Impossible de nier aussi la moue qui s’était naturellement dessinée au fil des épreuves et des déceptions.

L’heure des éclats de rire était doucement passée ; avec elle le rouge-à-lèvres vermillon Coquelicot et les robes de gala Robe rouge vermillon.

Plus de cui-cui Moucherolle vermillon pour dire tout son amour, foin de falbalas, tout dans la terne discrétion désormais !

 

     Heureusement de sa rencontre avec son fils était née une belle histoire et un grand amour.

Elle avait adopté Jorge (prononcer Rórché) quand il avait déjà trois ans ; c’est pourquoi après réflexion elle avait renoncé à le « rebaptiser ».

Et puis ça sonnait bien en espagnol et à quoi bon gommer ses origines colombiennes que les couleurs de son visage ne voulaient pas dissimuler.

Elle l’avait donc élevé seule puisque le hasard et la vie en avait décidé ainsi.

Bien sûr aujourd’hui adolescent un père ne pouvait que lui manquer davantage ; elle se sentait évidemment entièrement responsable de l’avoir involontairement privé d’une figure paternelle.

Il ne s’en était jamais plaint…et elle ne pouvait s’empêcher de penser que cela viendrait bientôt, crise d’adolescence oblige.

 

     Une nouvelle décennie !

A cet autre tournant de sa vie elle ne pouvait éviter de se voir pitoyable et un brin lamentable.

Et les synonymes pour se complimenter ne lui manquait pas tant elle se trouvait navrante.

Après avoir trop rêvé dès son plus jeune âge elle savait aujourd’hui pourquoi elle était si déçue par la vie.

Sa symphonie Partition en si mineur lui apparaissant simplement pathétique elle n’avait pas de quoi sauter au plafond pour y faire des claquettes Claquettes au plafond (''Mariage royal'').

 

            Si elle ne traînait plus comme autrefois sa mine désolée dans les cafés Automat -Edward Hopper- 1927 jusqu’à plus d’heure, elle n’avait pas trouvé le temps de s’ennuyer depuis qu’elle était devenue mère.

Pourtant le goût amer de l’inachevé Symphonie n°8 de Schubert demeurait sur ses lèvres…

 

  

Navrant  Fred A. http://bernartze.unblog.fr/2010/02/20/que-de-questions-existentielles-3/ (pour lire le début de cette histoire…en cas de crise de curiosité aiguë)

(© 2015/droits réservés)

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In fine…

Posté par BernartZé le 28 juillet 2015

Rouille

L’oxydation suprême

  

            Rouille ma poule !

 

     Sans nous en rendre compte et tout en le constatant jour après jour nos corps s’érodent et se désagrègent.

Quel bonheur de ne plus pouvoir alors que l’on pensait avoir le temps d’espérer !

Et de trébucher d’abord sur une pierre puis sur un grain de sable ; à la première chute Oups !! au beau milieu d’un trottoir par une belle lune d’une nuit ensoleillée faut-il s’émouvoir ?

C’est selon chacun, ses ressentis et ses dénis du moment.

L’excuse la plus recevable étant « j’avais la tête dans les nuages La tête dans les nuages quand mes pieds ont malencontreusement glissé sur une peau de Banane 2 » ; c’est tout de même bêta !

 

     La chute étant un art L'art de la chute expressif et corporel autant s’y entraîner quotidiennement à la maison et sans témoin.

A même le parquet pour les casse-cous (et les mieux assurés) ; sur un coin de moquette Coin de moquette pour les plus délicats.

Et advienne que pourra !

 

            Quoi que vous fassiez l’ostéoporose vous guette…

 

Ostéoporose 2  

(© 2015/droits réservés)

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Mélange iconoclaste (?)

Posté par BernartZé le 28 juillet 2015

Casque moto

L’aigle du casque

(Révisions et collages)

  

            Je vous prends à témoin que cet homme est méchant !

 

     Il portait des culottes, des bottes de moto, un blouson en armure, un aigle sur son casque et semait l’effroi partout où il passait.

Sauvage L'équipée sauvage - Marlon Brando dans les villes comme dans les campagnes ou les forêts, se prenant pour un lord ou un prince, il faisait vraiment peur.

Tromper l’ennui étant sa seule activité, il cavalait Tiphaine sans relâche quand il ne dormait pas, cherchant on ne sait qui, cherchant on ne sait quoi et trouvait souvent des noises avant la fin du jour.

Tout lui était prétexte et ne refusant jamais de prendre part à une rixe qu’un autre avait provoquée il s’en sortait toujours, avec de simples bleus rouges et quelques écoulements Boîte à pharmacie.

Les regards se baissaient à son passage et les voix se taisaient n’osant plus, de crainte de trahir l’excès de frémissements.

Sur son canasson flambant Moto (Norton Commando 961) il fonçait sans se soucier de l’écume derrière lui.

 

     Sa nature, comme son humeur, était méchante et tel un bandit de grand chemin il saccageait et dérobait beaucoup pour le seul plaisir de lire la peur dans les yeux des proies sur lesquelles il fondait.

Son plaisir n’avait pas de prix.

Son ange diabolique Diabolique mon ange le conduisait droit à sa perte et, ne le sachant pas, il perpétra d’autres méfaits jusqu’au jour où…la neige tomba Neige en toutes saisons sans relâche durant plus de six jours.

 

     Aventuré dans des lieux qu’il ne connaissait pas, il bondit furieusement un jour dans une contrée où sa moto se défaussa.

Pris dans sa course folle il dérapa et rit une dernière fois en pensant réussir à se relever.

Quand soudain descendit l’aigle de son casque L'aigle du casque pour s’acharner sur lui.

D’abord sur son visage puis sur le corps entier qu’il martela broya piocha à coup de griffes et de bec.

Sans relâche avant de le jeter mort à terre, et de s’envoler terrible.

 

            Les mêmes légendes traversent les siècles…

  

 

Frontispice de ''La  Légende des siècles'' (1859) - gravure d'après un dessin de Victor Hugo  L'homme à la moto - Edith Piaf, 1956  László Benedek  (par ordre d’apparition)

(© 2015/droits réservés)

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Il faisait pourtant si beau…

Posté par BernartZé le 25 juillet 2015

Une ruelle de Sifnos

Quelque part, quelqu’un

 

             Sortant de chez lui et descendant la ruelle menant droit au port, il ne manqua pas de noter l’extrême bleutitude d’un ciel béat virant au turquoise.

Fier d’arborer pour la première fois sa nouvelle chemise Chemise Faros fraîchement shopping chopée sur le Net, il s’emplit les poumons d’un grand bol d’air…tiède, la température de la nuit n’ayant cessé de Flèche depuis le lever du soleil.

Il faisait beau il faisait chaud il était d’humeur gaillarde et ignorait encore qu’il serait mort avant la tombée de la nuit.

 

     Les rayures bleues de sa chemise s’harmonisaient bien avec la couleur du temps qu’il lui restait à vivre en toute insouciance.

En cette splendide après-midi il songea à descendre directement jusqu’à la baie Le village de Faros à Sifnos avant de se raviser et de s’arrêter à une terrasse de café Terrasse pleine de bleu comme le reste de l’île.

Avant même qu’il n’ait eu le loisir de commander ses deux premiers verres d’ouzo Verres d'ouzo un chaton d’un seul bond s’invita à sa table et, tranquillement planté devant lui, sembla attendre quelque chose la tête légèrement inclinée Chaton la mine muettement suppliante.

Un chat errant de plus, se dit-il, un chat libre et abandonné comme sa mère l’avait très certainement été.

Du coup il eut l’idée de demander en plus au serveur des blinis et du tzatzíki.

Il dédaigna les Blinis et lapa goulûment le bol Bol de tzatziki et concombre jusqu’à plus faim et partit.

 

     De nouveau seul, un peu abandonné, après ses deux verres bus le ventre vide, il passa commande d’un dernier petit verre agrémenté d’une olive (verte) farcie Ouzo et olive farcie (poivron rouge) afin de manger un peu.

 

            C’est fort malencontreusement qu’il glissa arrivé sur le port et plongea nonchalamment entre deux bateaux Sur le port.

Aucun touriste ni plaisancier ne le vit tomber ; personne ne le secourut…

 

  

Port de Faros (Île de Sifnos)  Oh mon bateau…!

(© 2015/droits réservés)

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(Un peu) Avant de tomber

Posté par BernartZé le 25 juillet 2015

Roseaux

Sans attendre la mort

 

            En dépit du bon sens et de toute logique s’entêter.

 

     Jusqu’à plus faim ni soif refuser de rompre après avoir plié.

Ne pas se coucher sans se relever tout de même pour reprendre la lutte.

Sans relâche ; ne pas mourir sans avoir essayé.

 

            Jusqu’à bout de souffle.

  

Roseaux bis                     

(© 2015/droits réservés)

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Immense ras le tout (et plus encore…)

Posté par BernartZé le 22 juillet 2015

Ras-le-bol

L’autre valse à 1000 temps

            

            Ras la coquille des casse-bonbons des casse-burnes des cacahuètes des castagnettes et des…bougies qui coulent impunément (rererereredite).

 

     Ras le pompon Pompon aussi des ordis des nateurs des mal embouchés des malotrus des lâcheurs des infidèles et des flemmards.

 

     Ras la casquette des serveurs qui desservent en se défaussant, des appli et des sites internet qui polluent la stratoblog en tentant de s’immiscer pour vendre n’importe quoi.

 

     Ras la houppette -in fine- des incartades et des excuses impardonnables.

 

            Ras le bol de perdre bêtement de l’énergie dans une colère vaine…

 

  

Jacques Brel  (Désolé Grand Jacques)

(© 2015/droits réservés)

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Dans un autre siècle

Posté par BernartZé le 22 juillet 2015

Talkies-walkies

Grrrrr…

               

            - Allô tu m’entends ?

            - Presque comme si j’ te voyais Allô tu me vois bien Ɂ !

 

     Toujours de la friture sur la ligne quelle que soit la distance entre les deux émetteurs-récepteurs ; chacun à un bout de la rue nous avions l’impression de partir à l’aventure et à la conquête des ondes courtes…de très moyenne qualité.

Mais nous étions enfants et il nous fallait peu pour nous enthousiasmer.

En ces temps anciens l’invention des talkies-walkies nous paraissait aussi géniale que la maquette du LEM LEM et le premier pas sur la lune.

Le son et l’Espace…quelle gageure !

 

     Outre les grésillements, par temps clair nous pouvions entendre deux mots sur trois et capter par hasard les bribes d’une autre conversation ; question d’embouteillage sur la même longueur d’ondes !

Cela donnait subitement une autre dimension à notre rue qui semblait soudain s’étirer sur plusieurs kilomètres et notre jeu à deux voix empruntait d’autres routes plus hasardeuses ; quelle audace !

 

     Aujourd’hui tu n’es plus, mort trop jeune par inadvertance.

Même muni d’un smartphone dernière génération et du dernier cri Smartphone tu ne pourrais pas répondre à mon appel ni même m’envoyer le plus stupide des selfies.

Et tu devrais faire ta lessive et continuer à user d’un grille-pain pour tes toasts ; que la vie est mal faite !

 

            Il n’est plus l’heure de vivre,  l’enfance est morte.

 

     Plus de réponse sur latitude

 

 

Ondes sonores  Mort Shuman  

(© 2015/droits réservés)

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‘Bouleversification’

Posté par BernartZé le 19 juillet 2015

Léopoldine Hugo (1824-1843)

Et dire qu’elle est morte…

     

            Hanté depuis mon enfance par ces simples mots, je ne saurais jamais dire combien -des décennies- plus tard je demeure bouleversé par ces vers.

 

     « Elle avait pris ce pli… »

J’avais neuf ou dix ans quand je suis tombé en pâmoison à l’issue de ma lecture.

Tombé à la renverse, la gorge serrée prise par l’émotion, je suis resté un long moment interdit avant de tenter de comprendre ce qui m’arrivait.

Et je ne compris pas jusqu’à ce que mon intellect accepte de laisser place à mon affect.

Un jour de grande découverte !

 

     « Elle avait pris ce pli… » et je fus soudain autre.

Les mots dits à haute voix raisonnaient de plus belle en me faisant écho ; plus je les relisais plus je m’emplissais de la douleur d’un père.

Jusqu’à ce qu’elle fût mienne au point de la porter sur mes frêles épaules.

 

     La Seine...à Villequier Et avec volupté je me suis noyé à mon tour.

Avant de remonter pour lire d’autres poèmes…qui tour à tour m’ont à nouveau laissé pantois.

J’étais fou évanoui noyé ressuscité et meurtri du bonheur de partager un tel vécu.

Mon Dieu quelle Plume - Copie !

 

            Aujourd’hui je suis vieux, comme tous je compte mes morts ; mes doigts n’y suffisent pas pourtant ma foi dans la poésie demeure, comme la joie et la douleur Bach - Copie.

 

     Mais je ne puis croire en Toi…

  

 

Léopoldine H. 

(© 2015/droits réservés)

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Des (a)bats culinaires

Posté par BernartZé le 19 juillet 2015

Tranche foie gras

Question bête

 

            Qu’y a-t-il de plus gras que le foie gras ?

 

     Un foie…« cirrhosé » ?

 

            Bon appétit Tranches foie gras !

 

 

 Foie gras F.

(© 2015/droits réservés)

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