L’âme pyromane

Posté par BernartZé le 30 août 2015

Au feu !

Au feu !

            Une Bougie mystique une ????? ?????? une Une flamme.

 

     Des Des flammes un feu un Wooden house buring..

 

             Enfin j’ai chaud !

  

 

Allumer l'incendie  Le pire, oh man !

(© 2015/droits réservés)

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Humains, forcément humains

Posté par BernartZé le 30 août 2015

L'Univers

Tout l’Univers

  

            Nous étions jeunes et beaux (?) alors…

 

     Dans ce café près de la gare nous nous retrouvions souvent le soir parmi d’autres étudiants ; histoire de discuter, de calmer nos angoisses et…de ne pas travailler.

Comme la plupart des autres nous pensions refaire le monde en parlant de nos vies de nos problèmes existentiels et du lendemain.

A cet âge le futur semblait à tous aléatoire sauf pour ceux qui donnaient l’impression de déjà savoir ce qu’ils deviendraient.

Ils étaient certains de leur futur comme d’autres de leurs recettes de cuisine testées et approuvées.

Sans pourtant les envier nous admirions leur détermination leurs certitudes et leur foi en un avenir assurément prometteur.

 

     Combien de promesses ont-elles été tenues ?

Combien d’entre nous sommes finalement devenus ce que nous voulions être ?

Sans nouvelles -depuis le temps !- de Pierre Paul ou Nathalie il est forcément impossible de savoir qui est « quoi » aujourd’hui ou plus exactement qui de ceux d’antan sont à présent fiers de ce qu’ils sont ; heureux ou malheureux ?, épanouis ou frustrés ?, tristes ou déjà morts ?

Retrouvée par hasard sur la toile une photo d’un ancien camarade P-Y. H. qui a bien changé ; légèrement dégarni du haut du bulbe !

Arborant un sourire de façade en vertu de ses hautes responsabilités professionnelles il a simplement l’air fatigué…pour un ancien nageur émérite ; sans doute lui a-t-il été difficile de conserver la forme olympique de ses vertes années tout en gravissant un à un les échelons de sa société ; un exercice qui nécessite -pourtant- assurément des efforts physiques répétés et soutenus (!).

Très jolie cravate Cravate assortie cependant…

 

            Des vœux exaucés et des espoirs étouffés dans l’œuf http://www.dreamstime.com/-image3998452 pour toutes les petites cailles que nous avons été.

A défaut d’en savoir jamais plus il est impossible d’imaginer destinées plus banales.

 

     Des vies communes perdues dans un univers beaucoup trop vaste…

  

 

Raphaël - Hôtel de l'Univers (2000) ; détail  Jeunes beaux et…pressés

(© 2015/droits réservés)

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Z’ému

Posté par BernartZé le 27 août 2015

La canne de mon grand-père

La canne de mon grand-père

  

            Nous ne sommes jamais allé ensemble à la pêche aux moules pour finir par les mettre en bocaux Moules au naturel (bocal).

 

     Peu importe si d’autres avant moi ont écrit sur ce sujet familial et universel puisqu’il s’agit de mon papy.

Papy oh ! Papy tu es mort bien trop tôt quand j’étais bien trop jeune il y a fort longtemps !

Je n’étais qu’un petit enfant et tu étais mon seul grand-père, idéalisé façon Hugo Victor Hugo, grand-père avec ta pipe ton fauteuil et ta canne.

J’ai dû sauter sur tes genoux même si je ne m’en souviens plus mais je n’ai pas oublié ton sourire et ta façon de nous faire rire, nous tes petits-enfants assis tout près dans l’attente d’une nouvelle facétie.

 

     Toujours plein d’élégance en toutes circonstances avec -le plus souvent- ton costume ta cravate et la pochette assortie sans omettre les lunettes légèrement teintée (verdâtre) Lunettes verdâtres comme l’on n’en fait plus, tu étais tu n’es plus.

Je ne t’ai pas vraiment vu mourir ; je ne t’ai pas enterré ayant été alors considéré beaucoup trop petit pour assister à tes funérailles.

Longtemps je n’ai pas compris.

 

            Des décennies plus tard, à la mort de Mamie, j’ai eu la chance d’hériter de ta canne ; ni frère ou sœur cousin ou cousine pour me la disputer.

Certains avaient eu d’autres vues sur des biens plus matériels.

 

     Ta canne reste près de moi ; je ne pourrai jamais l’utiliser pour marcher car tu étais plus petit et je ne voudrais pas l’abîmer davantage.

Mais je n’oublierai pas…

 

Papy ! 

(© 2015/droits réservés)

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A quelques centimètres…presque

Posté par BernartZé le 27 août 2015

Nain

Quand j’étais petit…

  

            …J’étais petit.

 

     Quand j’ai grandi, je l’étais encore et j’ai fini par culminer à 1m42 !

Soit deux centimètres au-dessus de la barre officielle sous laquelle un être humain est catégorisé « nain » dans notre hexagone…même si le terme est désormais impropre car (jugé) politiquement incorrectement.

On parle donc d’un « homme de petite taille » ce qui ne change rien quand on ne parvient pas à saisir une boîte de conserve au milieu d’un rayonnage de supermarché !

Comme si les aveugles entrevoyaient mieux le monde en étant « non-voyants » !

En plein Mondiaux d’Athlétisme il est amusant de songer que le record du monde de saut en hauteur me passe au-dessus de la tête avec une marge de 1m03 ; qu’il doit faire froid tout là-haut Javier Sotomayor (à 2m45) !

 

     Dès l’école primaire on m’appela Tom Pouce alors que mon prénom est Alexandre…censé avoir été nettement plus grand que moi Alexandre le Grand ; quelle touche d’humour (involontaire ?) de la part de mes parents !

A mon entrée en sixième je mesurais 1m02 ; je n’ose même pas dire le poids plume que je faisais.

Évidemment on se moqua de moi, en cours de gym comme dans les salles de classe.

Heureusement mon sens de l’autodérision et de la répartie me protégèrent des imbéciles ; et mes résultats scolaires contribuèrent à me rendre populaire auprès de camarades moins travailleurs ou n’aimant pas apprendre dans cet univers enchanté qu’était alors l’école…pour ceux qui s’y sentaient bien.

 

Malgré les railleries et les quolibets je vivais avec plaisir -n’étant absolument pas susceptible- dans cet élément qui fut mon Scène de théâtre - Copie.

C’est là que j’ai rencontré mon premier public qui me surprit m’étonna et me ravit.

Je ne faisais qu’être au collège celui que j’étais au dehors en permanence, à la maison où mes parents riaient souvent à mes plaisanteries, comme dans les lieux publics (magasins de chaussures ou de vêtements…difficile de trouver la bonne taille !) où je ne pouvais m’empêcher de faire le clown funambule sans doute pour faire oublier ma petite taille ; qui m’aime me suive

 

     Bien des années plus tard, ayant juste un peu grandi, j’ai poursuivi ma quête dans l’espoir de devenir mille autres, refusant peut-être inconsciemment de me conformer à l’image qui m’était souvent renvoyée.

Ne voulant plus être seulement drôle, j’appris à émouvoir et à faire pleurer -ailleurs que dans les chaumières-  sans être pathétique ni engendrer la compassion.

Oh ! bien sûr je ne suis pas devenu au cinéma un autre Piéral Piéral (qui était nettement plus petit que moi !), n’ayant jamais fait la moindre apparition sur grand écran.

Mais j’ai brûlé les planches que je continue à arpenter parfois au hasard de nouvelles rencontres enthousiasmantes qui m’invitent à sortir d’une retraite que je ne prendrai jamais.

 

            Le record du monde de saut en hauteur n’a pas bougé d’un millimètre depuis plus de vingt ans alors que j’ai dû me tasser un peu avec l’âge…

 

 

Théâtre de poche

(© 2015/droits réservés)

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Intermède…

Posté par BernartZé le 24 août 2015

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Il n’est plus l’heure

            

            Le refus de céder…

 

     Point de délire visuel, nulle illusion Illusions d'optique, ce court intermède ne va servir qu’à (tenter de) ne pas reproduire -in extremis- la même défaillance virale (?) en réutilisant des images déjà vues ici.

L’optique est simple et pathétique : ne pas souffler trop vite les dernières bougies OLYMPUS DIGITAL CAMERA faute d’un supplément de courage quand à cette heure la voie paraît naturellement sans issue OLYMPUS DIGITAL CAMERA.

La réserve de chocolats Réserve chocolat étant épuisée (fonte…estivale !), le caviste et le fournisseur de produits illicites n’étant pas encore revenus de leurs vacances Sable comment survivre à défaut de vivre ?

Pour les êtres plein d’équilibre la question n’a pas de sens ; pour les autres le regard Le regard au-delà doit voir au-delà de l’instant et de la douleur, plus loin que la solitude qui semble dévorante.

 

            Perdu, éperdu, pain perdu…la bonne blague !

  

Pain perdu 

(© 2015/droits réservés)

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Un vent d’optimisme

Posté par BernartZé le 24 août 2015

Calme nature

Une bonne nature

(Que de voyages !)

  

            D’épuisantes fatigues en lourds commandements elle avait survécu

 

     Félicitée : quel drôle de prénom choisi par ses parents qui avaient ensuite eu l’idée (saugrenue ?) de l’abandonner trois jours après sa naissance !

Elle était née en Guadeloupe, à Beauséjour un bourg de La Désirade qu’elle n’avait pas eu le temps de visiter, pas même le joli port de pêche Port de La Désirade plein de lumière de filets et…de bateaux.

Elle fut vite adoptée par des Français de métropole conquis par le sourire qu’elle semblait afficher en permanence.

C’est ainsi qu’elle atterrit au bord de la Vendée, à Saint-Jean-de-Monts une charmante station balnéaire.

Mais à deux ans-et-demi elle dut reprendre son baluchon et émigrer en plein cœur de l’Auvergne, petit coup de froid tout de même !

Cela lui donna l’occasion de se rouler dans Champêtre son premier champ de fleurs et de se repaître de Saint-nectaire fermier à la croûte sableuse Saint-Nectaire fermier au lait cru jusqu’à l’âge de seize ans.

 

     C’est alors que ses parents décidèrent de reprendre un restaurant situé sur le port de Marseille ; elle les suivit en conservant son éternel sourire Félicitée.

Pour la toute première fois elle goûta la vraie bouillabaisse marseillaise La bouillabaisse avec plein de trucs dedans ; trop de liquide et de raisons de se noyer !

Par contre elle kiffa grave les crevettes entières Crevettes entières cuites dont elle se gava plus encore que du fromage de son enfance (nettement moins caloriques !).

 

     A vingt-deux ans elle prit la décision de « monter à Paris » ; au lieu de se laisser griser, la tête à l’envers La tête à l'envers, en sortant brillamment diplômée de son école de commerce, elle préféra devenir aquarelliste sur les bords de la Seine ; enfin des voyages immobiles reposants et des rencontres humaines enrichissantes !

 

            Et de se contenter désormais de Crevettes nordiques cuites nettement moins gouteuses…

 

 

  

Carte de La Guadeloupe  Carte de la Vendée  Villes du Puy -de-Dôme  Restaurant du Vieux Port (Marseille)

(© 2015/droits réservés)

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Si moche la vie (?)

Posté par BernartZé le 21 août 2015

Tente

Seul sur le sable…

  

            J’avais déboulé en pleine nuit sur ce coin de dune ; la lune était sereine -sans jouer sur les flots situés à plusieurs centaines de mètres- mais je n’avais pas le cœur à me marrer.

 

     J’étais aussi découragé que fatigué et j’avais éprouvé de sérieuses difficultés à planter les piquets de ma tente dans un sable beaucoup trop ténu.

Comment avais-je finalement réussi à la dresser sans risquer l’écroulement ?

C’est moi qui m’étais affalé à bouts de forces et de nerfs ; si plein de vides.

 

     Mon dieu chère amie…

 

     Inconscient -la tête trop occupée ailleurs ?- je n’avais pas même pris le temps de mesurer les risques encourus à dormir là, presque à découvert ; un Requin taupe (Carcharodon carcharias) aurait pu songer à m’attaquer pour me vandaliser ou bien quelques pirates remontant la plage jusqu’à moi…!

A mon réveil la lune et les étoiles avaient laissé place à un soleil aveuglant.

Le sable s’était paré d’or fin et le ciel était bleu, honteusement mensongé Sur le sable.

Irradié de lumière et faute de lunettes noires j’ai cherché à tâtons dans mon sac-à-dos un paquet de biscuits pour apaiser ma faim avec deux ou trois galettes bien bretonnantes Galette bretonne pur beurre en guise de petit déjeuner ; la gourde fut plus facile à trouver.

 

     J’étais encore assis, la mer avait monté, quand je me suis mis à pleurer malgré moi.

Submergé par une vague je me suis subitement souvenu de votre départ et de votre abandon.

Vous n’aviez plus le temps, plus une minute à vous ; encore moins celui de me consacrer l’attention que nous nous étions promise.

Le sort et les hasards de la vie en auront décidé autrement.

Le monde est tellement absurde !

 

    

Chère amie, je vous fais mes excuses pour mes manquements et mes défaillances, mes négligences et mon défaut de vigilance qui vous auront sans doute conduite à prendre une autre voie.

Je n’ai pas su vous garder près de moi, heureuse et pleine de vie.

 

            Irrévocablement…

  

 

Toutes mes excuses - Marc Lavoine, 1989  Merci à Christine SG pour son involontaire contribution photographique (quelle me pardonne ce léger détournement d’image)

(© 2015/droits réservés)

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C’est l’été…

Posté par BernartZé le 18 août 2015

Les Hasards heureux de l’escarpolette (Fragonard, 1767)

Tous s’en balancent

  

            Il fait beau il fait chaud…

 

     Dans les parcs ou les sous-bois se trouve encore de la fraîcheur.

Tandis que certains partent à la cueillette des Champignons des bois d’autres batifolent et prennent l’air, poussant nonchalamment l’escarpolette Raphael Kirchner (1910).

 

     « Poussez, poussez l’escarpolette

     Poussez pour mieux me balancer !

     Si ça me tourne un peu la tête,

     Tant pis ! Je veux recommencer. »

 

     Entre sérieux et gravité se balancent les soupirants, l’un peut être un brin moqueur tandis que l’autre se prend au jeu tout en arborant une apparente légèreté.

Tiens un cèpe Cèpe de Bordeaux malencontreusement écrasé sous le pied ; mais tous deux s’en balancent.

On folâtre sous le chêne Chêne (forêt de Brocéliande) pour le plaisir de se sentir vivant.

La gaité et la grâce sont de mise et personne ne songerait à prendre l’autre au sérieux.

 

            Et pourtant…

Combien de promesses lancées à la légère dans l’ombre de la lumière ne seront-elles pas tenues ?

 

 

''Véronique'' d'André Messager (1898)

(© 2015/droits réservés)

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Oh ben ça alors…

Posté par BernartZé le 18 août 2015

Radiographie doigts

Les pouces de ma mère !

  

            Un jour où j’étais tranquillement assis à me tordre les mains histoire de faire (un peu) passer mon angoisse existentielle, je les ai regardées différemment, les observant en les considérant sous un nouvel angle.

 

     Elles non plus évidemment n’avaient plus vingt ans !

Ma main droite s’était miraculeusement bien remise d’une fracture assez grave survenue trois ans plus tôt lors d’une chute de cheveux, de cheval pardon, en plein concours épique, équestre (pardon bis) que j’étais à deux foulées de remporter ; la faute à Petit-tonnerre, un sacré caractère celui-là avec ses ruades…parfois malvenues.

J’aurais préféré à tous crins me casser aussi une jambe et gagner.

Mais bon, paix à son âme (il est mort en tout début d’année) ; je ne lui en veux pas.

Pour moi s’en suivirent six mois de plâtre et autant de rééducation, soit une longue période de handicap pour un droitier ; heureusement que les ordinateurs et leurs claviers peuvent nous porter secours car il m’a fallu près d’un an et demi pour réapprendre à écrire manuellement.

Pendant ce long moment ma main gauche s’est affirmée, prenant de plus en plus d’initiatives et de libertés en développant son autonomie et ses aptitudes.

Pleine de compassion elle eut la courtoisie d’apprendre -toujours plus- à se débrouiller seule pour pallier la « vacance » de sa jumelle de miroir.

Les gènes de l’ambidextrie maternelle m’aurait-ils secouru alors ?!

 

     Fixant mes mains d’un regard pénétrant j’ai ce jour-là pris la peine de recompter mes doigts et de porter mon attention sur mes pouces Pouce gauchePouce droit.

Et de m’esclaffer soudain en disant « j’ai les pouces de ma mère ! » comme si je venais de faire la découverte du siècle ; nul doute que le restant du monde s’en est trouvé aussitôt bouleversé (!).

Ces deux électrons libres bi phalangiens (ben oui c’est pas courant), non contents de se singulariser par leur entêtement résolu à s’opposer à tous en toutes circonstances, se meuvent dans l’espace avec une agilité surprenante…suscitant bien des jalousies.

A force de gymnastiques s’usent-ils plus vite que les autres doigts ?

A force de se croire plus importants -sous prétexte que sans eux la préhension, etc. (…retournons vite à nos cours de 6ème)- ils ne se ménagent pas au fil des ans afin de tenir leur rang.

Et donc, le soir de ce jour-là, les miens me parurent plus âgés un peu tordus et fatigués et ressemblant de plus en plus à ceux de ma propre mère ; qu’elle me pardonne pour cet hommage involontairement désobligeant.

Mais j’eus l’illusion subite d’un héritage maternel en droite ligne qui ne devait rien au hasard.

Illusion d’optique ou réalité ? ; il faudrait comparer nos quatre pouces en face-à-face !

 

     Ils vieilliront davantage et dans quelques années ressembleront peut-être comme deux gouttes d’eau à leur moule d’origine.

Gesticulant sans cesse, tricotant dans le vide, ils seront certainement plus courbes, mais ils demeureront droits.

 

            Dieu que les pouces sont bavards !

 

 

Merci môman !…merci môman !

(© 2015/droits réservés)

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De l’air !

Posté par BernartZé le 15 août 2015

Brosse soufflante Babyliss AS80E

Souffle le vent

            

            Impeccable brushing pour mes cheveux gris et moi revenus de loin !

 

     Des urgences de l’hôpital du coin de ma cambrousse, suite à une malencontreuse chute de cheval.

Mes escalades champêtres ont failli me tuer.

 

Je m’entraînais à faire des cabrioles tel un écuyer Antonio Franconi, écuyer italien dans mon champ labouré (culture de Blettes à carde) quand j’ai tout bêtement chu sur la tête ; c’est très bête.

Et surtout ça fait mal un peu partout au corps ; à la tête -alouette- (traumatisme crânien) aux cervicales au dos aux bras aux jambes et même aux cheveux ; juré !

Après dix jours de coma, le minimum pour me reposer, je me suis réveillé la mine un peu chiffonnée et les membres froissés.

Quelques brisures en guise de fractures pour rester modeste et le port obligatoire d’une très jolie minerve plâtrée pendant onze mois ; libéré juste avant Noël dernier Petit sapin de Noël !

 

     Et depuis je revis.

Je ne monterai jamais plus sur un cheval, j’ai toujours mal au dos, je ne cultive plus rien si ce n’est l’art de me moquer de tout, à commencer par mon futur aléatoire pour cause de santé précaire.

Peut-être ne pourrais-je toujours pas décorer mon sapin à la fin de l’année ce qui me sera égal car j’envisage de me remettre au bowling, version handisport.

Et vlan dans les Bowling !

 

            Je suis né coiffé puisque j’ai survécu.

Tous mes cheveux rasés pour l’occasion ont repoussés, plus noirs plus blancs plus gris.

J’ai retrouvé les plis de ma lointaine enfance, quand je croyais à mon glorieux destin.

Après bien des tempêtes récoltées je vais pouvoir tranquillement continuer à vieillir…

 

 

Pégase 

(© 2015/droits réservés)

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