Ne me laissez pas tomber plus bas que terre ; pas à cette heure où j’aurais tant besoin de…
Je ne sais plus comment vous dire que je ne vais pas très bien depuis un long moment qui ne cesse de durer ; j’ai mal là et en d’autres endroits qui me font aller de travers.
M’interdisant d’importuner vos vies et de déranger nos non-dits habituels, je n’ai pas trouvé le courage de vous avouer l’état de mon âme pleine de bleus.
La peur que vous puissiez penser que j’attendais de vous une lamentable attention m’a retenu de justesse.
Mes propres jérémiades m’ont moi-même lassé depuis très longtemps, m’obligeant même à user de la méthode Coué qui n’a pas l’heur de fonctionner vraiment -pas du tout- sur moi.
Je me frappe la poitrine, je m’exhorte à plus de ténacité, entonnant des chants guerriers en guise de résistance ; en vain.
Je doute et je m’épuise à force de me voir sombrer toujours et un peu plus.
Pourtant je me révolte, refusant l’inéluctable qui me guette forcément.
Inévitablement viendra le moment de rendre les armes lorsque mon corps n’en pourra plus de devoir lutter.
Il finira même par réaliser qu’il a oublié les raisons originelles de son propre combat…m’entraînant dans sa chute.
Comment vous dire tout cela sans paraître fâcheux et égocentrique ?
Non vraiment plus et j’en suis fort marri à défaut de t’avoir jamais épousée.
C’est ainsi ; ce n’est pas ma faute, la tienne non plus.
Invoquons l’usure du temps, des vents contraires ou la malchance et disons-nous adieu…sans nous promettre de rester bons amis ; surtout pas !!
De nos cinq années partagées, seule la dernière n’aurait jamais dû être ; les autres ont été belles il me semble.
Ma mémoire en conservera le meilleur ; j’espère que tu en garderas le moins pire et que tu sauras pardonner mes égards malgré moi égarés.
J’aurais tant aimé t’aimer plus, au moins ne pas te décevoir.
Heureusement nous avons su ne pas nous séparer entre deux courants d’air, par tweet mail ou autres borborygmes laissés en catimini sur une quelconque messagerie.
Devinette : quel est le point commun entre Gaspard Ulliel et Gene Kelly ?
L’âge d’or hollywoodien ayant eu pour habitude de bien (parfois trop) maquiller les visages des comédiens jusqu’à en effacer les « défauts » la…cicatrice sur la joue gauche de Gene K. était le plus souvent parfaitement dissimulée.
Le sieur Gaspard n’ayant jamais fait mystère de l’origine de sa griffure, nulle légende ne court à ce sujet.
et en d’autres endroits qui me font aller de travers.
