L’absolu absolu
Posté par BernartZé le 17 septembre 2015
Moi, si j’étais une femme…
…Je serais capitaine de ma vie.
Je te dirais des choses insensées, des choses banales et vaines, des choses qui ne se disent plus.
J’attendrais sans t’attendre ; j’espèrerais des mots des gestes des signes de toi.
Je te rêverais drôle tendre et plein d’esprit.
Je te voudrais patient impatient et léger ; je te souhaiterais ni trop près ni trop loin.
Et puis je partirais.
Pour éprouver tes sentiments je t’enverrais des cartes postées de tous les pays traversés ; des billets doux de quelques lignes pour mesurer ton inclination ta confiance et ton empressement ; tu me joindrais poste restante (!)
Ton grand cœur et ta sincérité seraient mis à mal mais tu saurais demeurer bienveillant.
Dans mon voyage j’aurais à me garder de terribles écueils, croisant au large des mers dangereuses ou devant éviter de justesse de couler au fond d’un lac.
Je craindrais ton oubli tout en comptant sur ton indulgence.
Mon orgueil serait sans doute mon pire ennemi ; au bout d’un long temps je craindrais ta lassitude et ta légitime négligence.
Et puis je reviendrais.
Craignant ta tiédeur suite à la méchanceté que tu aurais cru deviner en moi, je me ferais nouvelle et romantique.
Je serais sensible et pleine d’égard, guettant une preuve et cependant jamais soumise.
Ton sens de l’humour conjugué au mien ferait merveille mettant nos émotions à l’unisson.
Je je je…mais je ne suis qu’un homme qui t’espère encore…
(© 2015/droits réservés)
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