Bof !
Posté par BernartZé le 28 novembre 2015
Quand tout est mort
(interprétation libre)
D’effroi fulgurant.
Au fond de l’œil le vide ; tout foutu tout cassé, à tout perdre autant se faire du bien.
En panne sèche d’âme et de cœur le rêve serait de ne plus sentir son corps et de flotter sans fin.
Ne plus penser ni réfléchir ; ne plus souffrir enfin.
Le nirvāna (le pied le bonheur tant promis) serait-il à portée d’espérance en acceptant de tout lâcher et de ne plus rêver ?
A défaut de bien-être serait-il possible de retrouver le sens du mot « plaisir » et la chaleur promise ?
Un éclat et des brisures plus tard se tenir encore debout relève presque du miracle.
Résister encore (à jamais, pour toujours…bla bla bli) n’est plus de mise.
Il faut faire mieux ou laisser rompre les digues.
Et quand bien même les vents seraient toujours contraires, il faudra les haïr pour mieux les détourner.
Le fond de l’œil était trop frais, morné…
(© 2015/droits réservés)
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