Maille à partir avec les cottes anglaises
Posté par BernartZé le 13 avril 2016
Plus bleu que mon gilet bleu
Et c’est là que le bât blessa.
Double entrée double zip ; je n’ai jamais compris comment le fermer, faute de notice.
Presque impossible de ne pas se coincer les doigts sans s’emmêler les mailles (anglaises) et les pinceaux.
Quelle idée d’enfiler ce gilet sur un pull et sous une parka par temps d’orage !
Il faut bien dire aussi que le ciel était loin d’être bleu ce matin-là, que j’étais en retard et que mon rapapluie en panne (le charme du tout automatique) était resté à la maison.
Quand vint la pluie j’étais déjà mouillé avant de pouvoir m’abriter sous un porche pour tenter d’extirper la capuche de mon col.
J’y parvins à grand-peine à l’issue de mouvements de gymnastique peu recommandés pour un dos en déconstruction permanente.
Voulant ajuster -avant de redécoller de mon abri- mon pull et mon gilet sous la parka, j’ai réussi à prendre en tenaille le pull…le gilet et la parka !
On est doué ou pas.
L’impression de soudain étouffer suffoquer et de m’étrangler fit un tour de grand huit dans ma tête et me rendit plus fou que je ne l’étais déjà.
En pleine crise de panique je me suis débattu comme un diable, arrachant mes vêtements, avant de parvenir à respirer de nouveau.
J’étais torse nu sous la pluie et bien évidemment je me suis enrhumé en un éclair ; je ne suis pas allé travailler ce jour-là ni les jours suivants.
Ayant survécu à cet épisode tragi-comique, j’ai continué à porter des pulls et des gilets en cottes anglaises , préférant définitivement les boutons-pressions.
Vive les travaux manuels et le recyclage !…
(Il n’y a que maille anglaise qui m’aille)
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