(Un peu, beaucoup…)
Posté par BernartZé le 13 septembre 2016
Tous fêlés !
Tant va la cruche à l’eau…
Qu’il s’agisse d’êtres humains de verres ou même de cruches nous sommes tous en sursis…pour finir tous brisés.
Le parcours de la peine qui vous heurte qui vous traîne tout au long de la route tout le long de la vie laisse des traces.
Des ébranlements et des rudesses naissent immanquablement des fêlures qui vous feront tomber en morceaux (plus de mille).
Au cours de notre obsolescence programmée adviennent des maux qui nous érodent et nous assaillent violemment au cœur de nos tempêtes ; à chaque fois vainqueurs, chaque fois affaiblis.
Certaines gens n’en ont pas conscience et sans doute s’en portent-elles bien mieux.
D’autres cependant…
Levons nos coupes à tous nos moments d’inconscience qui nous permettent de tenir de lutter et de durer encore un peu en dépit de nos fins prévisibles.
Levons nos verres avant qu’eux-mêmes ne se brisent et avec eux nos dernières prétentions nos dernières illusions.
Ne nous laissons pas aller vers nos penchants naturels pleins de pensées funestes à l’excès.
Il serait trop facile de porter à nos lèvres avant l’heure la dernière flûte arborant déjà notre deuil.
Que flottent nos âmes telles des cygnes à la surface de nos nuits les plus noires .
Que nos corps se débarrassent du poids de notre culpabilité nous permettant ainsi de croire au retour d’une possible innocence.
Que cette folle prière soit entendue…
(© 2016/droits réservés)
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