En temps et heurts
Posté par BernartZé le 31 octobre 2016
Changement d’être ?
Donc, voici l’hiver de notre déplaisir qui vient officiellement de reprendre ses quartiers.
Et les débats sans fin ont repris de plus belle depuis vingt-quatre heures, entre deux ou trois catastrophes de plus ; voilà qui tranche singulièrement avec les sujets dans l’air du temps que sont les attentats les inondations les séismes et les élections plus ou moins primaires !
A quoi bon revenir sur la famine au Sahel qui n’intéresse plus les médias depuis belle lurette ?
Il est tellement plus important et utile de discourir d’un jet lag hivernal d’une soixantaine de minutes !
Cela permet de multiplier les en donnant l’impression à n’importe quel passant que son opinion intéressera le plus grand nombre, le mettant ainsi en valeur.
Ainsi est offerte à chacun l’occasion de se plaindre de geindre ou de rouspéter.
Il est si facile de n’être jamais content.
Et si au détour d’un changement d’heure nous pouvions en profiter pour changer de caractère ?
Cette suggestion s’adressant aux bénévoles il est sensé d’imaginer que les natures optimistes ne se porteront pas candidates…à moins de leur promettre de gagner une voiture ?
Perdu ! Ce n’était pas un jeu.
Partant du principe (de l’hypothèse pour les plus sceptiques) que nous sommes tous le produit et le résultat de la somme de nos gènes -de nos gênes aussi- de notre éducation de nos rencontres et de nos aléas, comment se réformer lorsque le dysfonctionnement s’avère intolérable ?
A chacun de définir ce qui lui semble nuire dans ses propres travers, l’empêchant de s’extirper de sa .
Le déterminisme est-il si empreint de nous que nous ne puissions pas nous en sortir…vivants ?
Nous mourrons tous un jour, la chose est entendue, mais dans quel état et après quelle succession de drames et de luttes intestines ?
Rarement pour le meilleur, nous nous consumons de l’intérieur à force de faire feu vainement de tout bois.
Autant faire de nos ruines un feu sans artifices, un feu de joie éclairant brièvement la dernière de nos nuits !
Replongez-vous, pensées, au fond de mon âme !…quand mieux vaut taire toutes nos suppliques.
(© 2016/droits réservés)
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