Anecdote historique

Posté par BernartZé le 22 décembre 2015

Connemara, comté de Galway

Là-bas on connaît Marat

  

            Trop drôle !

 

     Jean-Paul Marat Portrait de Marat par Joseph Boze (1793), dont on méconnaît couramment le prénom, n’a pas passé sa vie dans sa baignoire dans l’espoir d’apaiser ses douleurs dues à une dermatite galopante qui lui fut finalement fatale pour les raisons que l’on sait.

« L’Ami du peuple » (ainsi vite résumé) avait-il eu le temps -entre deux écrits- de voyager jusqu’en Irlande ?

L’Histoire ne dit pas s’il a laissé passer l’opportunité de se prendre en pleine face des paysages sublimes et des vents contraires avant que Miss Charlotte ne finisse par trouver le chemin du poumon le menant à son cœur Charlotte et son célèbre couteau ; mortelle rencontre (« La folie ça se tente » aurait déclaré Miss Corday).

Elle ne lui survécut que quatre jours Guillotine.

 

     Sans lien apparent, cent-quatre-vingt-huit années plus tard passait en boucle sur les ondes radio

Un étudiant à l’oreille un peu distraite en écoutant le vent qui soufflait sur les terres brûlées de landes bordées de lacs comprit alors -par mégarde- que dans le comté de Galway (Là-bas, au Connemara) Marat, « L’Ami du peuple », était particulièrement renommé…pour des raisons inexpliquées.

 

            Et si du côté de là-bas Dans le comté de Galway dans ce coin d’Irlande, des plaines aux massifs montagneux, était effectivement célébré Jean-Paul Marat pour des motifs mystérieux ?…

 

  

Les Lacs du Connemara - Michel Sardou (1981)…À C.D.

(© 2015/droits réservés)

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Avec un(e) grand(e) H…

Posté par BernartZé le 15 juin 2012

Avec un(e) grand(e) H… dans Avec un grand H... Ludwig-II-of-Bavaria-by-BenHeine-bis2

Un siècle, deux décennies et six années plus tard

               

            A deux jours près (seuls les esprits mesquins songent encore à compter), n’est-il pas temps de rendre hommage à cette figure du passé qui hante encore les forêts de Bavière ? (!)

    

     Histoire de rompre avec les traditionnels hommages -tout en en respectant « la substantifique moelle »- supposés entretenir l’énigme et l’opacité du personnage, cet extrait musical qui ne doit rien à Wagner (quoi que…) ; davantage à Strauss (Richard) ?…

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     Quitte à demeurer dans les zones ténébreuses et fumeuses (?) des écrans vaporeux…

 

Matmos-150x150 dans Hommage...

 

 

(Banquet for King Ludwig II of Bavaria – Matmos)

 

(© 2012/droits réservés)

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Avec un grand H…

Posté par BernartZé le 18 juin 2010

danslesbrumesdeneuschwanstein.jpg 

Un 13 juin, vers 18 heures

           

           

            Il était resté enfermé toute la journée.

         

     Depuis le matin la pluie était tombée en abondance.

Dans l’espoir d’être autorisé à marcher un peu, il avait demandé à sortir, quitte à être accompagné.

On commença par le lui refuser.

Le temps.

Lui, pourtant, était très calme depuis la veille.

Il s’était soumis de bonnes grâces à toutes les restrictions d’usage.

Sans exigence particulière, il avait accepté de prendre ses repas aux heures fixées et n’avait manifesté aucun signe d’impatience ou de mauvaise humeur.

Sans broncher, il avait semblé se soumettre, demandant seulement à lire un peu de poésie avant de se coucher.

    

     Comme la veille, le dîner avait été servi avant la tombée de la nuit.

Il avait bien mangé.

La pluie s’étant enfin arrêtée, une promenade lui fut accordée, en compagnie du médecin psychiatre.

Ils partirent tous les deux, un parapluie ouvert ; seul un crachin faisait mine de les menacer.

On ne les revit pas.

     

     L’histoire, comme chacun sait, s’est alors mise en marche.

Et d’évoquer la possibilité d’un accident, d’une tentative d’évasion ou d’un suicide.

Quelle imagination !

La vérité, comme souvent, fut bien plus simple et évidente.

           

            C’était hors de question ; tout simplement inconcevable.

« Ils » n’avaient rien compris !

S’appuyant sur des dires et de multiples témoignages, un parterre de médecins -aucun ne l’ayant jamais rencontré- jugea son esprit dérangé, trop déséquilibré.

Mentalement malade, aliéné, il devait être définitivement destitué, déchu, détrôné.

On le dépossèderait de son titre, de son sceptre, de sa couronne en le déclarant fou.

FOU ?!

Comment avaient-ils seulement pu l’envisager, puis le croire ?

Pas lui ; JAMAIS !

Plutôt mourir que de les laisser dénaturer sa légende.

Autant de trahisons pour en arriver là.

Et quelle fatigue…

    

     Alors, en approchant la berge du lac de Starnberg, il n’avait plus douté de l’issue de la promenade.

Rien, ni personne, n’aurait pu l’empêcher.

Pas même un petit médecin, bonhomme et binoclard.

           

            Il avait plu abondamment.

C’était il y a cinq jours et 124 années.

ludwigiivonbayern.jpg 

 (© 2010/droits réservés) 

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