C’est (aussi) la vie !

Posté par BernartZé le 17 septembre 2014

 La douleur

Comme j'ai mal !

 

            « J´ai la rate qui s´dilate, j´ai le foie qu´est pas droit… » ; souffrir de tous côtés au point de sentir ses os se battre en duel Mes os mon dieu ! ; la perte de contrôle prend le pouvoir et il n’est plus de répit possible.

Ni de refuge pour l’espoir ; à trop se tenir les côtes Mal partout on en vient à implorer la fin.

 

     Folle de douleur Mais ivre de douleur mentale ne serait-il pas préférable parfois de s’anesthésier d’alcool avant que de se frapper -littéralement- la tête contre les murs ?

Tant qu’à s’assommer…autant y trouver un peu de plaisir !

 

     La méthode basique est de se ravitailler promptement et de vérifier avec autant de soin ses armes que ses munitions.

S’il n’est pas utile de sortir votre plus beau service en cristal, il est chaudement recommandé de recourir à des verres Verre tequila Verre tequila frappée Coupe à champagne 38 cl adaptés à vos goûts : aussi bien pour des raisons esthétiques que pratiques.

Il peut malheureusement s’avérer indispensable de disposer de quelques moyens financiers surtout si votre palais tend à préférer -involontairement- les subtilités du champagne ou la rudesse de l’eau de vie d’agave…ce qui n’est en rien contradictoire !

Tequila frappéeTequila frappée : Sympathique pour les débutants mais nécessitant une multitude de gesticulations fatigantes et répétées.

Mieux vaut être efficace, quitte à voir les choses en grand : Tequila Herradura (en une portée) ou Champagne Bruno Paillard Jéroboam (Jéroboam…très lourd pour deux mains seules), et même Champagne Bruno Paillard (assortiment de 6 multimillésimes) (multi millésimés) en cas de suicide programmé.

A ce stade-là nul ne pourra vous reprocher d’être devenu alcoolique au dernier degré puisque vous aurez atteint l’ultime étape, celle où vous mourrez tristement tout seul dans votre petit coin !

 

            Et glou Et glouglou

 

Bulles de champagne 

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C’est (aussi) la vie !

Posté par BernartZé le 14 avril 2014

Igloo Picard

Sans la moindre intention de planter leur…igloo

 

            Ils sont passés par ici et sont repassés par là un quart d’heure plus tard histoire d’achever leurs courses.

 

     En courant, apparemment très pressés d’en finir avec la corvée consistant à remplir son caddie, trois ou quatre jeunes (en bande désorganisée) firent irruption dans les rayons surgelés Rayons surgelés Picard avant de détaler fissa.

Ayant choisi de ne pas s’encombrer d’un panier, encore moins d’un Chariot monté sur roulettes à l’humeur versatile, ils préférèrent porter vaillamment leurs achats eux-mêmes.

La sélection dans les bacs de crèmes glacées se fit en mode ultra rapide ; ils savaient semble-t-il exactement ce qu’ils étaient venus acheter.

Dans leur précipitation ils oublièrent de passer à la caisse et faute de pense-bête Partir sans payer partirent en omettant de payer ; quels étourdis !

Tellement impatients d’aller déguster le produit de leurs emplettes qu’ils ne trouvèrent pas même le temps de refermer le dernier bac au risque de rompre la chaîne du froid et de réduire sérieusement la date limite de consommation des autres denrées (non choisies).

 

     La grande interrogation qui demeure sans réponse précise concerne le résultat de leur élection.

Leur préférence s’est-elle portée sur une glace de la maison-mère Chocotate brownies, Crème glacée chocolat noisette ou un autre produit Sélection Häagen Dazs à la renommée établie ? ; les trois peut-être ?!

 

            Incidemment, lors de leur seconde virée, une employée soucieuse de s’interposer ou de les ralentir -quelle idée !- fut un peu bousculée ; une de ses épaules en garda le souvenir quelques jours.

Comment leur tenir rigueur de ce dommage collatéral totalement indépendant de leur volonté ?

Ils devaient avoir si faim qu’un simple sandwich jambon-beurre-fromage-tomates-laitue et cornichons n’aurait sans doute pas suffi à les rassasier.

Très certainement…

   

Logo Picard 

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Triste vie

Posté par BernartZé le 13 septembre 2013

Triste vie dans C'est (aussi) la vie ! nabilla-bis1zahia-bis dans C'est (aussi) la vie !

Concours de bêtises…

           

            Triste réalité ou bien vertigineuse mise en scène ?

 

     Rarement aussi pénible aura été ici l’illustration première juste au-dessus du titre.

Difficile de se débarrasser du sentiment (profond) d’insulter toute la gent féminine tant l’image de ces deux…femmes aura marqué une certaine actualité -celle que l’on subit bien malgré soi- au cours de ces derniers mois.

 

     Prétendument stupides elles sont…telles que les médias nous les ont vendues (!) jusqu’à l’overdose.

Comment connaître leur degré de consentement ? Comment savoir si elles pressentaient le chemin qu’elles empruntaient ?…

Quelle est la part de cynisme dans cette activité censée assouvir la curiosité maladive des masses dites populaires ?

 

     Sans doute ne le saurons-nous jamais.

Est-ce grave docteur ?

Pas forcément et surtout pas (du tout !) si l’on parvient à s’en moquer complètement.

Il est presque impossible cependant de demeurer indifférent au malheur d’une femme ; plus encore si elles sont deux !

Naviguant apparemment en eaux troubles eaux-troubles-bis1-150x97, elles sont parvenues à…se faire connaître…une notoriété relative saupoudrée d’un parfum de scandale…attiser la jalousie autant que le mépris.

Tel un saumon en croûte saumon-en-croute-bis1, impossible désormais de remonter le courant !

Le voudraient-elles aujourd’hui qu’on ne les y autoriserait pas ; question de…rentabilité, très certainement.

Triste à mourir !

 

            En voilà une sacrément bonne idée…

 
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C’est (aussi) la vie !

Posté par BernartZé le 20 avril 2013

C’est (aussi) la vie ! dans C'est (aussi) la vie ! this-is-the-end--150x150

La fin…

               

            Des haricots, des pédalos pedalos-bis dans C'est (aussi) la vie !, des abricots abricots-bis1, des coquelicots coquelicots-bis1, des bourricots bourricot-bis, des asticots asticots-peche-bis, et des cocoricos coco.

Même les contraltos nathalie-stutzmann-contralto-bis manqueraient de plus en plus à l’appel, c’est dire !

 

            Il n’est plus temps pour rien si ce n’est de partir.

 

Une petite mousse planta-fin-tendre-mousse-150x150 pour célébrer cette bonne résolution ?

De quoi tartiner des pages et des pages sur le sujet du grand départ…!

Partir et ne pas revenir ; partir sans espoir de retour ; partir sans se retourner ; partir…quand il le faut.

Tout l’art, toute la subtilité, étant de savoir précisément repérer le plus juste moment.

C’est-à-dire l’instant T ; passée l’heure, le coche raté, il sera bien difficile de se rattraper, avec ou sans branchages (!)

 

     A mourir pour mourir a-mourir-pour-mourir-bis-45x150, autant choisir.

Il est tant de trains à prendre, de routes à suivre, d’avions en partance, et de chemins imaginaires chemin-imaginaire-150x150 qu’il faudrait être fou, imbécile ou heureux pour demeurer sur place.

Il est aussi tant de raisons de ne plus rien désirer faire…

Ne plus rien essayer, ne plus vouloir tenter de s’extraire du magma dans lequel une vie peut être entièrement prise.

Une vie de vaines luttes et de batailles sans fin ne demande qu’à cesser.

Même quand le cœur se refuse à lâcher, l’âme peine à suivre après deux ou trois siècles -la notion du temps est si relative- d’un tel régime !

Certes cest-la-vie-bis1, dit-on, mais ce n’est pas une raison suffisante pour continuer à souffrir lorsqu’elle n’est plus que synonyme d’absurdité.

Prise en flagrant délire, cette vie-là n’autorise-t-elle pas à songer à une déconnexion on-off-bis1 définitive ?

 

     A partir pour partir et tout quitter, certains prendront une option sur un vol beau-cliche-davion-bis2-150x92 ou une destination pourquoi-pas-bis1 rêvée à mille lieues de leurs racines ; pourquoi pas ?

Basculer dans l’oubli, tenter de refaire sa vie ou de se fuir, tout est bon pour les desperados !

Aïe tequilas aie-tequila-2-bis1 !!

D’autres attendront assis antique-black-verona-side-chair-150x150 derrière leur fenêtre durant un ou deux demi-siècle(s) que la mort vienne enfin les cueillir et les soulager d’un fardeau trop longuement porté.

Les plus malades et les plus vieux auront la chance, le privilège de pouvoir peut-être compter sur euthanasie-bis2 un milieu hospitalier discret et compréhensif.

Mais chut ! Certains mots ne se prononcent pas autrement que chuchoté.

Quant aux trop jeunes, pas assez (apparemment) malades et n’inspirant pas suffisamment la compassion, qu’ils se débrouillent !

 

     A chacun ses moyens propres, salement inadaptés pour ceux qui manquent de matériel, de relations ou de bonnes idées.

Lorsque l’heure où l’on estime ne plus même valoir le prix de la corde pour se pendre (indispensable le plafond accueillant !) est venue, le sort -par pure ironie- peut laisser démunis les plus désireux de partir.

Pas de cachets sous la main à se mettre sur la langue ; pas de sabre pour se faire hara-kiri (il faut être deux de toutes façons pour respecter le rite traditionnel) ; pas de fusil à pompe, de révolver ni de pistolet, faute de permis de détention d’arme ; point de corde à sauter en l’air jusqu’au plafond ; pas même de fenêtre suffisamment large et perchée à travers laquelle se jeter.

C’est la dèche !!

Resterait le train ou le métro sous lequel se faire aplatir en dérangeant tout le monde et en perturbant (durablement) le trafic ; acte égoïste, peu sympathique et manquant cruellement de pudeur.

Pas de recours ; le candidat au suicide a toutes les chances de se sentir aussi impuissant qu’inefficace ; juste un peu plus raté.

Et défait il l’est d’autant plus qu’il ne sait pas comment réussir sa sortie.

Manque au final la pirouette.

 

            …Cacahuète !

Il était un petit homme qui ne savait plus comment s’en sortir.

Il s’est cassé le bout du nez ; ben ça alors, quelle surprenante surprise !

Peut-être la fin des haricots-verts-bis, comme annoncé…

 

 

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C’est (aussi) la vie !

Posté par BernartZé le 29 janvier 2013

C’est (aussi) la vie ! dans C'est (aussi) la vie ! reve-bleu-eternel...inv_.-150x150

Ne plus jamais se réveiller

               

            Rêvant d’une anesthésie masque-danesthesie-bis3 dans C'est (aussi) la vie ! générale et définitive…se reposer se-reposer...-150x150 enfin.

 

     Pour cesser de penser.

 

                Encore une couronne couronne-de-promesses-150x150 de promesses (non tenues) prêtes à tomber à l’eau…

 

 

plus-de-lumiere-bis1(Étreindre la lumière…)

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C’est (aussi) la vie !

Posté par BernartZé le 12 juin 2012

C'est (aussi) la vie ! dans C'est (aussi) la vie ! Bougie-fleur-de-lotus2-150x150

38,8 le matin

 

            Et un étiolement…un brin physique, un poil moral.

 

     A quoi bon poursuivre cette guerre civile, quand les forces désarmées s’avèrent incapables de soutenir leurs clans respectifs ?!

Les belligérants n’en pouvant plus de s’affronter, sans doute serait-il judicieux de songer à signer l’armistice ?

A l’heure du tout numérique, où peuvent bien se cacher les…stylographesstylo-150x150 dans C'est (aussi) la vie ! ?!

A moins qu’un « stylo électronique » ne puisse être déjà homologué et suffire à cette signature hystérique?

 

     Plutôt qu’une banale coupe de champagne un plein bol de soupe aux orties Soupe-dorties-150x112 ferait parfaitement l’affaire en cette occurrence…

Piquant bien les papilles, excitant le palais, elles seraient revigorantes à souhait et source de nouvelle énergie !

Une fois la trêve instaurée, des chances de sauver la mise existeraient-elles encore ?

Rien n’étant signé, mieux vaut rester prudent et se souvenir de toutes les tentatives précédentes avortées.

Pire qu’une succession d’échecs enregistrés, il serait plus juste de parler d’une file interminable d’attentes sans fin ; minable et
lamentable.

  
     Qu’importe le pitoyable si la mort, en bout de course, vient parachever l’échec, après avoir savonné toutes les planches et poussé dans la coulisse ceux qui n’auraient jamais dû paraître en scène !

Telle une ballerine Hystérique-et-perdue1 affolée et perdue, trop apeurée pour s’extirper de la meute Corps-et-balais-1-150x102 et courir seule vers la sortie.

 

     Alors que l’abandon pourrait sans doute (?) passer pour une forme de sagesse, peu l’envisagent.

Pourquoi donc s’entêter à se faire mal en pure perte ? ; ni plus d’espérance que d’échappée belle à entrevoir.

Une tombe se creuse ; et pourtant…

A croire qu’un infime espoir demeure instillé dans un recoin de cerveau, même le plus malade d’entre tous !

De défaites en défections, reste le réflexe -bêtement pavlovien- de ne pas renoncer ; l’ultime refus.

Toutes griffes dehors, visités par le plus Saint des Esprits Le-saint-Esprit, certains s’obstinent à ne pas définitivement lâcher prise.

Le téléphone, très bel élément décoratif Téléphone et furieusement mode, ne sonne plus depuis belle lurette ; le timbre de la porte a trépassé, l’inanition ayant vaincu ses dernières forces en épuisant ses réserves de patience.

Le paillasson n’essuie plus d’autres semelles que celles de l’agent d’entretien des parties communes ; plus rien n’est
à venir, sauf la mort.

Un brin de légèreté, que diable, le moment est venu…

 

     …De se laisser aller, si c’est encore envisageable.

Ne plus…, ne plus…, ne plus…, et ne pas même songer à s’en faire le reproche : un défi impossible, une improbable victoire sur soi.

Deux options : s’absoudre ou alors glisser vers la pénombre.

Quelques gourmands, au prix de bien des luttes, admettront s’être sentis émoustillés à la vue d’un océan d’étoiles Le-plein-détoiles1 ; comment ne pas les « absolvider » (les alléger d’un poids par la compréhension et l’acceptation d’une faiblesse passagère) ?

C’est tellement humain.

D’où l’envie, parfois, de leur proposer, à défaut d’un Voyage dans la lune Le-Voyage-dans-la-lune-Georges-Méliès-1902-150x150, une balade en ballon (s) Ballon-jaune-150x150Ballon-bleu-150x150Ballon-vert-150x150, histoire de les débarrasser de la pesanteur d’une vie pas très…rigolote.

Mais l’impérieux besoin de se saborder…jusqu’à l’extrême limite Hara-kiri-en-vue-150x120 ne cesse de les guetter.

Seul un état second leur permet de continuer à résister.

 

     L’alcool, la drogue, la religion…le déni, l’amnésie ; la plupart d’entre eux ont tout essayé et, revenus de tout, ils ne comptent plus sur rien, encore moins sur personne.

Grosse trempette à bâbord, à tribord, à sribord ; de tous les bords l’amer n’est qu’alme plat, tarissant -dès leur source- les velléités de rébellion.  

Ils doivent pourtant tenter leur chance, réinventer le sens des maux afin de s’offrir une occasion de se disculper.

En guise d’offrande, une simple Une-simple-rose1, aussi rouge que pivoine, porteuse de l’espoir d’une rédemption.

Comme si leur faute méritait un rachat, comme si une expiation était toujours possible.

 

     Et dans le cas contraire, ne pouvant sombrer dans l’énorme cliché…d’un Cliché-de-soleil--150x103 prêt à se coucher, alors qu’ils n’avaient pas même réussi à se lever, finalement glisser dans la pénombre.

Définitivement renoncer, afin de ne pas perdre trente ou quarante années de plus.

Une gageure…

Un gain de temps, d’énergie, d’espoirs déçus et de combats qui s’avèreront inutiles.

Sans doute.

 

            Se mettre alors sur son trente et un, choisir sa musique de fin et tirer sa révérence…

 

En-robe-de-cocktail

 

 

 

 

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C’est (aussi) la vie !

Posté par BernartZé le 22 mai 2012

 C’est (aussi) la vie ! dans C'est (aussi) la vie ! Lautréamont

Rien qu’une blessure…

 

            …De plus, de moins en moins facile de s’empêcher d’y repenser.

 

     Douloureuse mémoire ? Quelle idée !

Inutile d’aller rechercher les souvenirs ; ils affluent sans être sollicités.

Trop nombreux pour être négligemment écartés.

La politique de l’autruche Politique-de-lautruche-150x150 dans C'est (aussi) la vie ! (fallait-il vraiment l’illustrer ?) peut avoir du bon…durant quelques semaines, quelques mois tout au plus.

 

     L’oubli est un luxe illusoire incompatible avec le temps ; un vain combat.

Une petite douceur Assortiment-biscuits-Kambly  pour supporter le poids du passé… ?

C’est bien lui qui empêche de tourner définitivement la page.

Les zones d’ombre Ombres-et-lumière-150x112, non éclaircies, sur lesquelles il s’avère impossible de ne pas revenir buter, s’obstinent à demeurer en place, interdisant d’avancer.

Intrusives, intolérables, envahissantes, elles s’étendent, dévorant tout l’espace, mangeant tout l’oxygène.

 

     S’enivrer, peut-être, pour ne pas mourir d’ennui et plonger dans une abnégation aussi vaine qu’égoïste.

Cesser de penser, ne plus se dépenser en pure perte.

Quand le temps (imparti) est dépourvu de toute envie, en regard de ce qu’il reste à…devoir subir, le moment n’est-il pas venu de s’interroger ?

Nul besoin de pleurer ; inutile autant que puéril, en apparence.

La fin annoncée d’un petit monde, après de multiples circonvolutions autour d’un nombril…

C’est vraiment trop inzuste Calimero-2 !

 

     Et pourtant, au départ, n’était-il pas beau ce regard Quel-regard--150x150 plein de promesses ?

Plein de pureté et de candeur, à la limite de l’écœurement ; il semblait tout attendre, sans rien savoir encore.

Il ne fut pas déçu…!

Entouré, câliné, cajolé, encerclé, repu d’attentions jusqu’à l’overdose et pétri d’amour, il s’épanouit au-delà de toute espérance.

Gâté, pourri, prêt à verser dans la délinquance ? ; quel cliché au ras des pâquerettes !

Que nenni ! Il prit son temps avant d’aller s’abîmer au large

 

     Son histoire ?

Quelle histoire ?

La version officielle ou bien l’autre ?

La vraie diffère beaucoup de celle connue de ses proches…

 

     A l’origine, une simple bougie noire Bougie-noire-150x150, puis vint une superbe lune super-lune-vue-depuis-los-angeles-150x150.

C’est donc sous les meilleurs auspices que sa vie commença.

Elle fut longue, très longue, pour ne pas dire interminable, même si, comme pour tous, elle se finit.

Après bien des carences…

Une seule, pourtant, suffit à l’achever avant l’heure : le manque d’une amie chère, définitivement perdue, égarée en haute mer.

S.O.S inversés sans réponse, plus aucun signe de vie, de mort ou de mépris…

 

     Dès lors une forme de gangrène s’empara de lui, comme le sympathique présage d’un cancer ou la possibilité d’une amputation.

Au commencement, il n’y prêta pas grande attention.

Jusqu’au moment où son corps et sa tête, de concert, décidèrent de l’alarmer davantage.

Débuta son long cheminement en forme de croix…

 

     Elle lui manquait…seulement quand il y repensait.

Le reste du temps, il s’efforçait de ne plus y réfléchir.

Cela durait un moment, puis, faute de réponse suite à d’autres questionnements, son image lui revenait en pleine figure et de nouveau le besoin de comprendre le pourquoi du comment d’un silence apparemment définitif.

A chaque fois, il passait en revue leurs derniers échanges, de plus en plus intermittents, de moins en moins verbalisés.

Et ce temps qui semblait le défier…

 

     Au fil des mois, il se surprit à ne pas constamment en souffrir.

Quand subitement l’idée d’entretenir un mensonge pouvait lui apparaître.

Démuni, aussitôt il tentait de lutter contre ce retour du passé.

A force de…trépasser il finirait bien par se fondre et l’oublier.

Mais sa mémoire s’y refusant, la tâche devint de moins en moins possible.

Et de craindre de ne jamais réellement y parvenir.

 

     Son temps se dilata ; manque de veine(s)…

 

     Il n’est pas utile, en remontant à la source, de raconter toute son histoire ; foin de bougie (noire), de lune superbe et de prédispositions incertaines !

Un seul élément à retenir : l’objet de son obsession.

Evidemment entêtante et revenant toujours sur une époque révolue.

 

     De l’envie de mourir viendra l’outrage.

Au-delà d’une formule, l’essentiel était de prendre en compte l’ampleur du désastre à venir.

Il couvait, il courait, il était en marche et rien ne pourrait l’arrêter si ce n’était, peut-être,…un pot de crème glacée Pot-ice-cream-Milka-chocolat-vanille-150x150 pour éteindre l’incendie !

Il survint, rien ne se produisit, exceptée une…longue glissade sur un lac dégelé et crémeux !

La glissade l’envoya finir sa course dans les balustrades, du côté des Balkans (!)

 

            A soixante-dix-sept ans à peine il mourut dans son sommeil, ayant, par mégarde, oublié de persévérer.

 

     Merci Alzheimer !

 

 

 LAdagio-dAlbinoni-Ed.-Forlane-150x150 

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C’est (aussi) la vie !

Posté par BernartZé le 16 mars 2012

 C’est (aussi) la vie ! dans C'est (aussi) la vie ! Enfin-mort--150x150 Pierre-tombale-150x150 dans C'est (aussi) la vie !

J’ai si longtemps rongé mon frein !

 

             Il me tardait d’être enfin mort afin de compléter l’inscription manquante.

 

     Inscription-dates-bis-150x68 Quelle patience pour en arriver là ! ; quel courage pour attendre de connaître l’issue d’un (trop) long combat. 

Loin de moi l’audace de me plaindre, mais tout de même ! 

Si l’euthanasie avait été légalisée, ma vie aurait été nettement plus courte et j’aurais perdu bien moins de temps. 

C’est fou ce que les formalités administratives peuvent nous empêcher de vivre et de mourir tranquillement ! 

A cause d’elles, outre les espoirs déçus, les impatiences et les déraisons n’auront pu suffire à raccourcir un chemin bien inutile et bien trop long. 

 

     Malgré quelques signes émis, du genre Toujours tenir ses promesses...!, je ne vois pas comment j’aurais pu mieux faire, sans paraître indécent. 

A ce propos, un des cent premiers motifs liés à l’envie de mourir avant l’heure est l’inappétence, au sens le plus large et complet du terme, évidemment. 

Faute de vouloir, de désir ou simplement d’envie, on se retrouve, bêtement, égaré en plein champ. 

Raison légitime d’espérer en finir, sans attendre l’heure indécise d’une mort certaine. 

S’il suffisait de vouloir pour pouvoir… 

 

     La vie étant complexe, il faut se coltiner des tonnes de batailles avant d’avoir le droit de baisser pavillon. 

C’est ainsi. 

Rien de surprenant si, entre le début et la fin des « négociations », l’endurance, mise à mal, aura fait défaut.

Rien d’étonnant, non plus, si l’envie de se pendre à un chêne Un-chêne-150x150 était soudain venue.

Petit cadeau pour les amateurs de visions plus macabres : Houuuuu--150x150 ; rien de vraiment traumatisant. 

Dans le même ordre d’idées, les recours à des bascules salvatrices, du genre défenestration, lame de rasoir, cutter, cachets en nombre, arme à feu pour les mieux équipés, sont toujours possibles, à défaut d’être sûrs. 

La mort serait-elle aléatoire quand elle est devancée ?…

  

     Dénombrant mes -éventuelles- pleureuses Encore-une-pleureuse--150x150, j’ai eu le plaisir de n’en compter aucune. 

Personne ne s’épanchera sur mon (si) triste sort ; personne ne devra essorer ses petits mouchoirs avec la crainte de ne pouvoir s’en remettre ; tant mieux pour ma pomme ! 

Et s’il venait à quelqu’un l’idée de cracher sur ma tombe ou de faire le déplacement dans le seul but de piétiner mes plates-bandes fleuries, je n’y verrais pas le moindre mal. 

Une fois bel et bien mort et enfin (!) enterré, je me ficherai complètement de savoir ce qu’il adviendra de mes décombres. 

Je serai tellement content de cette bonne nouvelle que j’aurai sans doute envie de la partager en improvisant une fiesta souterraine ! 

C’est dire l’importance de mon soulagement… 

 

            A présent que tout est fini, que je suis sur le point de « reposer en paix » (ainsi qu’on le suppose souvent), je puis crier que…je ne veux absolument pas être couché dans un machin aussi obscène que ça Si-josai--150x150 ; au secours ! 

J’ai toujours eu une préférence pour l’incinération.

  

     S’il est seulement possible de faire graver deux dates, je serai ravi à vie, au-delà de la mort…

 

(© 2012/droits réservés)

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C’est (aussi) la vie !

Posté par BernartZé le 19 septembre 2011

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Sur ton cou

           

            Il faisait chaud, il faisait froid en cette pleine nuit de plein été.

Nul courant d’air, mais de quoi songer à ressortir du placard ton chèche 100% coton, aussi réchauffant que rassurant.

Le soleil, depuis longtemps couché, avait quitté les lieux et si la nature pouvait paraître hostile, elle n’avait rien de désertique.

Le chocolat chocolatkarinaaulaitetnoisettesentires.jpg avait -très légèrement- commencé à fondre, tendance Nutella, mais tu n’en finissais pas d’hésiter à t’enrubanner le col de ton foulard, façon Isadora.

En long, en large et en travers, ma gorge avait eu, cette nuit-là, le temps de se nouer au fil des heures, comme au cours des années passées ensemble à nous chercher.

 

       Un autre soir, à la belle étoile, nous avions réellement eu peur de ne pas réussir à nous trouver.

Pas question de dormir sur cette plage étrangère ; plutôt nous reposer en restant vigilants.

Pas de danger à l’horizon, pas de quoi nous sentir vulnérables.

Et pourtant nous l’étions, vis-à-vis l’un et l’autre.

Au jeu du chat et de la souris, nous n’en finissions pas de perdre le peu de terrain gagné l’instant d’avant.

Les silences pesants, toujours faciles à dénoncer, n’étaient pas les seuls responsables.

Tu m’avais prévenu : « Je ne sais plus où j’en suis » ; du coup, je savais de moins en moins comment t’aimer encore quand tu semblais en fuite.

A défaut de pouvoir commander à ses sentiments, on apprend parfois à les taire. Et à force de se faire léger, on se retrouve soudain sur la pointe des pieds, au risque de se mettre soi-même en pointillés.

Le désengagement était enclenché.

    

     Au lointain, sur le sable, le son d’un harmonica commençait sérieusement à me chatouiller l’hémisphère gauche.

Passées deux minutes trente, difficile d’endurer l’attaque frontale que cet instrument de musique harmonica.jpg opère généralement sur un système nerveux ; même le plus équilibré de tous finit par se sentir vitriolé.

Ce fallacieux (!) prétexte me donna envie de larguer les amarres et de rompre le silence de cette nuit prête à se rétamer.

Au-delà du supportable, à quoi bon persister à demeurer sur la photo ?

Je ne pouvais cependant pas envisager de m’effacer…

Non contente (?) de ne plus entrevoir notre avenir commun, tu t’apprêtais à partir sans (presque) plus de remords que de heurts.

A moi d’accepter ta décision, alors qu’elle était improbable à mes yeux.

    

     C’est ainsi que tu m’avais conté ta dérive, celle de tes sentiments, et celle de tes humeurs.

Un coup de sang, un coup de tête pour un bel hidalgo ?…

Mieux, une vraie rencontre ; pire, ta propension à « bovaryser » jenniferjones1949.jpg et tes élans qui t’avaient déjà emmenée loin de nous.

Souvenirs de jeunesse, rêves marqués de l’enfance…?

Toujours était-il que ton ennui.jpg romanesque semblait t’inciter à une fuite en avant, afin de compenser, sans doute, l’insatisfaction éprouvée dans ta vie, dans la nôtre.

N’y étant certainement pas pour rien, mais ne me trouvant pas être davantage le bon Docteur Freud que Lacan ou l’un de leurs collègues de travail, je me suis égaré, un temps, dans le labyrinthe de tes rêves lervepaulgauguin1892.jpg comme dans celui de tes passions.

                   

     Eperdu pour perdu, et franchement plus à un modèle de grille-pain grillepainthire.jpg près (les nôtres ne vivaient jamais plus de deux mois !), je ne résistais pas désormais à l’envie de désintégrer nos petits-déjeuners, de plus en plus sinistres, qui n’auraient pas été plus électrocufiés avec une théière intégrée !

Que d’eau dans le gaz…

L’électricité de l’air que nous nous forcions à respirer encore provenait d’un courant continu ; étouffant.

Comment envisager un supplément d’avenir ?…

             

     Cette nuit-là sur le sable nous étions particulièrement beaux à voir : une sirène en détresse et son triton échoués !!

La scène, un brin irréelle, relevait autant du pathétique que du comique de situation.

Sans le savoir, ce qui nous éloignait nous rapprochait aussi.

Au lieu de nous laisser aller à agoniser à l’air libre, nous luttions chacun pour ne pas mordre définitivement la poussière.

Beaucoup trop de coques et de couteaux coquesetcouteauxcoupants.jpg dans ce sable croquant !

Et pas vraiment l’envie d’en finir aussi vite.

En partage, nos culpabilités respectives et notre sens du ridicule que nous ne pouvions pas faire semblant de négliger, malgré le déni.

Sans le savoir (bis), nous nous apprêtions à passer toute une saison en enfer qui durerait plus d’un trimestre.

     

     Après coup, après tout, cela semble si dérisoire de revenir sur un passé que tu as oublié.

J’imagine qu’aujourd’hui tu ne songes plus à ce temps révolu ; tant mieux.

Tandis que l’araignée araigne.jpg tissait sa toile, mon cerveau se laissait progressivement envahir par de méchantes humeurs.

Le terrain grignoté étant déjà propice à se laisser corrompre, il fut difficile pour moi de ne pas m’abandonner à ma rancœur. Atteint d’un cancer, je me serais sûrement mieux porté. Voilà bien toute la subtile bêtise d’un être dans la peine.

Je connaissais la tienne et ta prédisposition à te charger de tous nos maux.

Mais ce n’était pas toi que l’on s’apprêtait à abandonner ; je m’efforçais pourtant de ne pas en faire un drame…

De là ma fâcheuse tendance à relativiser, en filant tout droit vers une dépression tue et bien dissimulée.

Un conseil : à éviter !

De même, mieux vaut ne pas trop se complaire dans sa douleur et ne pas se laisser subjuguer par les sirènes du renoncement.

Celles du ressentiment étant -aussi- souvent mal venues, je me trouvais momentanément dans une impasse…

     

     Et puis, contre toute attente, tu te transfiguras.

Sans explication, tu donnas l’impression de revenir en arrière, comme prise de remords ou dépassée par tes tourments.

Trop de souffrances et d’états d’âme peut-être ?…

Tu nous revins, tout simplement.

Je ne te demandai rien, ne me sentant pas le droit de te questionner plus que tu ne l’avais fait toi-même.

D’autres années passèrent, apparemment sans dommages.

Evidemment le compte-à-rebours était bel et bien enclenché.

     

     Un brouillard à couper au couteau ensis.jpg finit pas nous tomber dessus sans crier gare.

Le temps était venu de nous rendre des comptes ; nous ne pouvions plus éviter les justifications d’usage.

Il serait vain aujourd’hui de reprendre en détail le fil de notre « désalliance ».

Ce fut long, ce fut court ; en bref, ce fut douloureux.

Jusqu’à cette nuit estivale où tu as eu trop chaud et trop froid à la fois.

Au point que j’ai songé à t’offrir l’un de mes lungis auchoix.jpg indiens (aussi seyants autour de la taille que du cou) en guise de cadeau d’adieu.

Attachante petite bête que cette vulgaire étoffe de coton ; même ce choix-là te parut cornélien !

Le chocolat avait fini de fondre chocolatfondu.jpg ; tout juste bon à se faire ramasser à la petite cuillère.

Dire que notre séparation fut juste malheureuse serait un euphémisme.

Mais elle devait se dérouler et nous fûmes bien obligés d’y faire face.

Sans nous résigner, sans trop de reproches (quelques inévitables griefs bien sûr !), sans tambour ni trompette, nous dénouâmes nos derniers liens, sans nous retenir plus que de nécessaire.

C’est ainsi que nos chemins se décroisèrent : posément, en apparence, alors que je souffrais mille feux inutiles ; ton départ était déjà consommé et il n’aurait servi à rien de m’entêter.

Dans la magie des derniers instants, je crus apercevoir…

J’ai certainement rêvé.

      

     Revenus d’assez loin, mais revenus tout de même, nous aurions pu penser que notre histoire avait duré deux fois plus longtemps que prévu.

Etait-ce écrit ?

J’en doute ; mais sait-on jamais ?…

What a wonderful life !…celle où l’on parvient à se détacher de l’autre sans se défaire entièrement.

Personnellement j’ai eu du mal à nous quitter, alors qu’il s’agissait simplement d’apprendre à rompre avec un pan de (ma) vie.

Une fois nos murs tombés, j’ai compris que je perdais mon temps à vouloir ressusciter un passé révolu.

Tu l’avais réalisé bien avant moi.

           

          Comme nous avions tous deux feint la légèreté avant de nous en aller, tu m’avais lancé : « Si je meurs, je te téléphone ! » ; tu ne m’as jamais rappelé.     

     Tant mieux…

 

couleurdelespoir.jpg 

(© 2011/droits réservés)

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C’est (aussi) la vie !

Posté par BernartZé le 12 août 2011

perdudanslespace.jpg

Je suis bien … 

(Exercice sans style)

 

                  Je suis , pas si bien.

                Je suis las, bel et bien.

                Je suis bien las, évidemment.

                Je suis …bien que je préfèrerais être ailleurs.

                Je suis bien certain de ne compter pour rien.

                Je suis, bien sûr, soulagé de si peu peser dans cet univers-là.

                Je suis et pourtant je n’y suis plus vraiment ; et c’est très bien comme ça.

                Je suis, je ne suis pas, je flotte ici ou  ; l’apesanteur me sied bien.

                Je suis, assurément, un peu perdu, égaré , dans ce bas monde qui semble aller plus mal que bien.

                Je suis coupable et responsable de ce que je n’ai pas su bien faire, faute d’avoir été au meilleur des moments.

                Je suis hésitant, je titube, ne sachant pas bien ce que je suis venir faire .

                Je suis une erreur de parcours, un imprévu au programme, un raté plus que bien, un si do, sans sol ré mi, ni fa.

                Je suis fatigant à la longue, à force d’attendre un bien-être qui n’existera jamais .

 

     Je, jeu, jeux !…Je ne suis pas le centre du monde (ouf !) ; inutile de m’attarder davantage.

 

                J’vais plus rester longtemps ! ; j’suis pas bien quand j’suis  !

     Trop de pages déjà feuilletées, plus d’encre dans mon stylo, plus d’essence véritable…

 

enfeuilletant.jpg 

(© 2011/droits réservés)

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