Bah !

Posté par BernartZé le 22 septembre 2016

Jet de sang

Un éclat et des brisures

 

             Je n’avais jamais cru pouvoir réussir mon suicide.

Jusqu’au jour où…

 

     Durant de nombreuses années il me semble avoir à peu près tout essayé pour abréger une vie dont je ne voulais pas.

Cette activité prenante a occupé une grande partie de mon temps personnel au point de compromettre mon activité professionnelle ; j’étais juge pour enfants, supposé garant de leur avenir ou du moins censé leur faire entrevoir un lendemain plus souriant.

Difficile de se montrer crédible dans un tel rôle quand on se sent soi-même glisser sur une mauvaise pente.

Lourde responsabilité en cas d’erreur de jugement ou d’absence d’empathie.

 

     Simply Red - It's only love (A new flame, 1989) Tout n’est qu’une question d’amour, c’est bien connu.

Des autres évidemment mais aussi de soi.

Qu’y a-t-il de plus difficile que de s’aimer…lorsque l’on ne s’aime pas ?

Réussir son suicide quand on ne possède pas davantage les moyens logistiques que la recette infaillible.

On cherche on se renseigne (discret et honteux) on s’interroge ; les doutes grandissent comme si l’on ne pouvait s’empêcher inconsciemment de reculer devant l’obstacle.

Quand la peur de se manquer prend le pas sur la volonté d’en finir c’est le début des tourments incessants et de la valse hésitation.

Dansant d’un bord à l’autre, passant de la plus ferme des résolutions à l’effroyable angoisse de ne pas atteindre son objectif, on ose de moins en moins rêver à sa propre fin.

Est-ce qu’un simple pistolet à grenaille Pistolet à grenaille fera l’affaire faute d’une autorisation de détention d’arme de catégorie B ?

La lame de rasoir vaut-elle mieux que celle du cutter ?

La corde sera-telle suffisamment solide ? ; les roues du train sauront-elles me broyer d’un seul coup ?

 

     Ni fleur ni couronne hier matin je respirais encore.

J’avoue ne pas avoir tout essayé au cours des décennies passées.

J’ai refusé de me donner en spectacle et de déranger le public en plongeant sous des roues de macadam de voie ferroviaire ou de métro ; c’eut été pour ma part un manque de savoir-vivre.

La corde ne m’a pas tenté, la noyade encore moins (j’aime trop l’eau et mon corps flotte).

Le saut sans élastique ? Trop peur de ne pouvoir m’interdire de penser avant de m’écraser.

Les tendres lames Lame bis m’ont longtemps amusé, en vain.

Finalement moins d’échecs que de tentatives avortées !

 

     Et puis hier soir, mon pied droit a malencontreusement glissé sur le Skateboard bis de mon second fils ; et j’ai roulé roulé roulé jusqu’à la baie vitrée.

Je l’ai vue se briser Baie vitrée juste avant de la traverser.

 

            Goodbye Birdy !

 

 

 

Éclats de crêpe dentelle  (inoffensif)

(© 2016/droits réservés)

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L’absolu absolu

Posté par BernartZé le 17 septembre 2015

Diane Tell

Moi, si j’étais une femme…

 

             …Je serais capitaine de ma vie.

 

     Je te dirais des choses insensées, des choses banales et vaines, des choses qui ne se disent plus.

J’attendrais sans t’attendre ; j’espèrerais des mots des gestes des signes de toi.

Je te rêverais drôle tendre et plein d’esprit.

Je te voudrais patient impatient et léger ; je te souhaiterais ni trop près ni trop loin.

Et puis je partirais.

 

     Pour éprouver tes sentiments je t’enverrais des cartes postées de tous les pays traversés ; des billets doux de quelques lignes pour mesurer ton inclination ta confiance et ton empressement ; tu me joindrais poste restante (!)

Ton grand cœur et ta sincérité seraient mis à mal mais tu saurais demeurer bienveillant.

Dans mon voyage j’aurais à me garder de terribles écueils, croisant au large des mers dangereuses ou devant éviter de justesse de couler au fond d’un lac.

Je craindrais ton oubli tout en comptant sur ton indulgence.

Mon orgueil serait sans doute mon pire ennemi ; au bout d’un long temps je craindrais ta lassitude et ta légitime négligence.

 

     Et puis je reviendrais.

Craignant ta tiédeur suite à la méchanceté que tu aurais cru deviner en moi, je me ferais nouvelle et romantique.

Je serais sensible et pleine d’égard, guettant une preuve et cependant jamais soumise.

Ton sens de l’humour conjugué au mien ferait merveille mettant nos émotions à l’unisson.

 

            Je je je…mais je ne suis qu’un homme qui t’espère encore…

  

 

Carte du Tendre 

(© 2015/droits réservés)

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L’expérience ultime (!)

Posté par BernartZé le 16 septembre 2011

ptitlouis.jpg 

Date de péremption

(Le verdict)

 

                Toujours en vie ! Le goût était le même que lorsqu’il était frais.

De quoi rester songeur… 

 

  fraiscommeunconcombre.jpg

(© 2011/droits réservés)

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L’expérience ultime (!)

Posté par BernartZé le 13 septembre 2011

ptitlouis7moiset10jrs.bmp  

Date de péremption

 

                Sept mois et dix jours plus tard, sera-t-il encore comestible ?…

  

ptitlouisgribouill.jpg Petit suspense…

(© 2011/droits réservés)

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