Ou plus exactement un petit jeu essentiellement destiné aux piqués du 7ème Art, aux fondus des salles obscures !
Que les vidéo-maniaques passent leur chemin.
Souvenez-vous de la scène clé (quasi finale) dans laquelle Cary Grant, afin de sauver la belle Audrey (Hepburn) des griffes du méchant, doit actionner l’ouverture de la bonne trappe pour le faire chuter mortellement dans le sous-sol du théâtre.
Il cherche, il tend l’oreille écoutant le bruit des pas du tueur ; la tension dramatique est à son comble, purement hitchcockienne dans…ce film de Stanley Donen.
On a beau deviner la fin heureuse et la délivrance proche…on a peur !
Bref on n’en mène pas large tandis que la caméra monte et descend au gré des hésitations de la main gauche de Cary qui a rarement été aussi grandement inquiet ; the big flip !!
Et donc la question évidente : quel est le « numéro » (une lettre, un chiffre) de la trappe qui permit au héros de sauver in extremis l’héroïne de cette histoire éminemment timbrée (en plus de la scène de la douche ) ?
Si votre mémoire vient à flancher, n’hésitez pas à revoir le film…pour la quarante-douzième fois.
Et la seule bonne réponse est : (cliquez pour plus de confort visuel)
Tout d’abord parce que c’est…une grande et formidable actrice !
Ensuite parce que nulle autre qu’elle ne tournerait encore aujourd’hui après avoir osé arborer -en quarante ans de carrière- de tels looks et coupes de douilles !!
demeurera le maître et Beethov (-en ; pourquoi cet habituel raccourci ?) -un brin poseur et jouant les fous ?- continuera à fasciner et à tourmenter portes et pianos.
toujours en exil, se tuant à la tâche pour bien marquer son romantisme et sa tendance mortifère (?) pour le malheur, n’a jamais cherché ses vissées sur son nez depuis son premier cri.
Que dire de et de ?
Souvent confondus malgré des personnalités et des œuvres bien différentes ; l’un fier génie incompris flirtant avec le jansénisme , l’autre amoureux toujours et malade de naissance ou faisant bien semblant ; deux veines romantiques coulant à flot avec retenue (paradoxal ?…).
Et puis…
Et ; oh ! Mon dieu Pergolèse et son Stabat Mater ! ; comment ne pas l’écouter tous les jours, mourir et renaître et…mourir…et renaître ?!
Et Johann Adolph Hasse ne serait-ce que pour son Requiem étonnamment léger et son Miserere.
Bon évidemment bien sûr impossible de passer outre pour l’ensemble de son œuvre qui semble rer à chaque écoute quelle que soit la saison.
Justement cet autre là : rien que ses opéras valent de survivre quelques années et pour son Requiem si sublime aussi, parfois grandiloquent, mais tout de même moins…rigolo que le Stabat Mater de plein d’arias et de rouflaquettes (aux antipodes du Requiem de Jean Gilles par exemple) ; un opéra à lui seul, une messe à faire se relever La Mère et tous les morts !
Et puis ce tortionnaire de Niccolò avec son violon infernal…
Et puis et puis et puis, d’autres de siècle en siècle…
Chères têtes blondes rousses ou brunes, voici une info de première : non le poisson n’est pas fait d’angles droits comme celui-ci et ne naît pas déjà pané !
Le Père Noël, moins puissant que Dame Nature, n’a pu accomplir ce miracle.
Quelques exemples pour réveiller vos papilles :
…
Vous qui restez scotchés devant votre petit écran à admirer les prouesses des candidats de jeux culinaires, entrez donc en cuisine et levez vous-mêmes vos filets !
Et je me suis perdu…faute de pouvoir (et vouloir) goûter à tous ces mets -supposés- délicieux.
Il me faut bien avouer que la chasse à courre, comme le tir au pigeon, me rebute tout particulièrement ; quelle noblesse y-a-t-il dans ce genre d’égarements ?
Ne peut-on pas se distraire autrement qu’en faisant (!) preuve d’une telle sauvagerie ?!