No comment
Posté par BernartZé le 18 mars 2015
Du pur délire !
Ma bouteille de whiskey achevée, je tiens mieux assis que debout ; en attendant d’aller me vautrer sur mon lit.
Hic !!
Le refus de l’obstacle mène aux pires extrémités ; sans doute est-ce ainsi que l’on finit alcoolique, simplement pour ne plus souffrir.
Que la douleur vienne de l’âme ou du corps, le besoin de se sentir enfin soulagé d’un poids est le même.
Ecrire parler essayer avoir chaud et…finalement s’emmurer.
Tout un programme pour une issue fatale.
Courir à sa perte et s’en moquer tout-de-même tant le besoin de consolation est grand et demeure impossible à rassasier .
Il faudra pourtant bien sortir un jour de ce cercle vicieux.
Ou mourir enfin.
Flotter en rêves et plonger dans l’oubli de soi pour échapper au destin qui semblait tracé.
Il l’était, il l’est et le restera jusqu’au bout.
La vérité, restons lucides, est que seuls les indécrottables optimistes peuvent encore croire que la vie n’est pas mortelle.
L’échappée belle est la seule espérance pour les autres.
Conscients de fuir pour la plupart, ils ne cessent d’user d’autodérision pour se défiler et repousser l’instant de la confrontation.
Le face-à-face ultime, sans recourir au miroir, est pourtant programmé depuis le premier cri, le premier jour, celui de la naissance.
A cinquante-douze ans passés le « refus d’obstacle » fleure bon la naphtaline et la mise en bière.
Une bière ? Beurk !
Un scottish whiskey sinon rien…
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