N’importe quoi !!

Posté par BernartZé le 7 octobre 2011

amoilepoulpe.jpg 

A moi le poulpe !

               

            Lorsqu’une longue litanie n’apporte rien de nouveau…

    

     Assurément, le bonheur ne vous a jamais contaminé ; quelle chance !

Vos « prédispositions immunitaires » vous l’ayant naturellement (?) épargné, peut-être réaliserez-vous -à la faveur d’un instant de lucidité- que personne n’a spécialement envie de connaître les détails de vos mésaventures passées.

Nul n’éprouve le besoin de savoir ce qui vous est arrivé durant des décennies ; la belle affaire !

En d’autres termes : tout le monde s’en fout ! ; désolé…

    

     Ne doutant pas une seconde de la dureté de tels maux, il est à craindre que ne tombent -enfin ?- vos dernières illusions.

Mais c’est ainsi que la vie va.

A quoi bon refuser d’ouvrir grand les yeux quand il n’est plus d’alternative ?

  

     Quand le fil d’une existence est perdu depuis si longtemps que sa direction en a été oubliée, sa route a pu prendre des chemins périlleux, faute d’un sens minimum de l’orientation (!!)

Après ça !…

Privé de tout ressort ressort.jpg, la vitalité n’est qu’un lointain souvenir remontant à l’enfance.

L’énergie est proche de celle d’un…céphalopode poulpe.jpg ras plat plat ; à faire peur !

Continuer pourtant à aller de l’avant en faisant du sur-place relève de l’exploit.

Les pieuvres, les poulpes et les calmars présentent au moins l’avantage de s’avérer tendres, fermes et élastiques sous la dent.

Soit un intérêt gustatif évident pour tous les amoureux des produits de la mer.

Tout le monde ne pourrait pas en dire autant !

     

     Trêve de plaisante triste, le moment ne serait-il pas venu de se décider à prendre la tangente ?

Glisser subrepticement vers la coulisse ou s’envoler vers d’autres cieux ?

Le choix est plus restreint que shakespearien ; encore moins cornélien !

C’est un dilemme, un péril, un piège ; que dire, c’est plus qu’un piège tant la menace est grande !

Cessons-là les plagiats et emprunts de tous bords, revenons à nos moutons bêlants.

    

     Des animaux (vivants), l’être humain est censé se différencier par son intelligence supérieure.

Et souvent cependant il manque d’un évident discernement…

A croire qu’il le fait sciemment ou que sa volonté n’a de cesse de le perdre, l’encourageant à se saborder.

De crainte d’une vie trop ennuyeuse ou par souci de l’épicer lindtnoirpic.jpg un peu ?

Caramba ! ; y’a du dopant dans le cocholat !!

Bien moins qu’on ne le croit…

Vos luttes volutes.jpg partent en fumée, comme chantait le poète.

Quitte à fumer…une allumette, autant brûler d’un autre feu et déclencher un incendie allumerlincendie.jpg porteur de révolte.

Mais la volonté, la détermination ou le courage ne suffisent pas toujours.

Ce serait bien trop facile ! 

       Tête de cadavre sur un corps d’holocauste unvisagemaci.jpgalors qu’ il n’est plus aisé de se tenir debout, il s’avère encore moins évident de marcher !

Et quand bien même vous voudriez faire de la résistance, vos murs et vos colonnes ne tarderaient pas à s’effondrer.

Impossible de ne pas prendre en compte les aléas qui vous ont conduit .

Les dés ont bel et bien été jetés et vous n’y pourrez sans doute plus rien.

Telle une mouche à beurre butterfly.bmp vous continuerez à vous heurter aux mêmes parois des mêmes fenêtres.

Toutes lumières éteintes, vos jours risqueront d’être aussi laids que vos nuits, prétexte à vous en échappez de plus belle.

Il n’est pas interdit d’essayer et de se cogner sans fin ; comme une « versifule » sur le flan d’un « prébeau ».

Et bien que ces mots n’existent pas, l’idée…prévaut (!)          

    

     Au diable les aigris et les esprits chagrins !

Avec votre ressort cassé faites-vous fabriquer une bague ou un bracelet bagueoubracelet.jpg.

A défaut de pouvoir rebondir, vous trouverez ainsi matière à faire gloser à l’heure du thé teatime.bmp ; apport non négligeable à la communauté.

S’il vous venait l’envie de vous défenestrer après votre dernier scone, retenez-vous une dernière fois ou bien sautez à pieds joints, mais le plus loin possible.

Il serait tout de même dommage de simplement vous écraser en contrebas.

Cela dit, si le pire est (toujours) prévisible, nul n’est à l’abri des bonnes surprises envisageables…

    

     Flûte enchantée et zut à bec !

Vos derniers scrupules, avant le saut ultime, pourraient vous ralentir et vous faire hésiter.

La fermeté (d’âme), l’opiniâtreté, la détermination et l’endurance ne faisant pas tout -et parfois vraiment rien- vous serez bien marri (!), épris de vains remords, quand viendra l’heure du…retour de la vengeance !!

Celle que votre existence, partie à vau-l’eau, ne manquera pas de vouloir prendre sur vous, histoire de vous rappeler que l’on ne badine pas impunément avec sa fortune ; eh non !

Débordées vos rives, vos quais inondés mettront un temps à dessoûler.

Si jamais ils dessaoulent !

Passé le temps de la décrue nonloinduboulevard.jpgune fois le calme revenu, peut-être pourrez-vous enfin vous reposer sur un pied, l’autre demeurant en suspens. Inconfortablement, vous saurez reprendre le fil de vos jours, en vous abstenant de vous demander à quoi bon.

    

     Et au fait…à quoi bon ?

Après un temps ayant viré à l’orage, qui pourrait croire à une soudaine éclaircie hors saison estivale ?…

La météo, désormais, n’est plus ce qu’elle était ; mais tout de même, un peu de vraisemblance que diable !!

Nul ne revient de si loin sans dommages ni scories mal passées.

Le poids doit s’alléger et le corps se suspendre…(en attendant la pendaison ?).

Inutile de perdre de précieuses minutes en « chambre de compensation », du genre de celle…des pleurs thecryingroom.jpg qui ne vous ferait que davantage inonder votre matelas.

S’il est déjà à eau, ce serait trop bêta !

    

     « A trop compter le temps, c’est le temps qui vous tue ».

De qui est-ce, déjà, cette fatale assertion ?!

Peut-être d’un inconnu qui, préférant le rester, a omis de déposer les droits d’une formule aussi fuyante que théâtrale (?)

Toujours est-il que vous voilà bien mal loti à l’approche de la mort ; à quelques décennies près, eh oui, c’est l’heure !

Autant vous préparer ; n’est-ce pas le plus juste moment de repenser à la famille de votre céphalopode préféré ?

Un sursaut d’énergie, une petite pichenette, un calamar calmar.jpg, une petite seiche seiche.jpg pour la route ?!

Juste de quoi rebondir avant de mourir -enfin- pour la toute dernière fois.

En pensant au bien-être qui va vous envahir, vous ne pourrez plus longtemps hésiter, sauf si vous…décidez, sur un coup de dé, de croire encore que quelque chose pourra vous sauver in extremis ou vous encourager à bêtement vous obstiner.

             

            Seuls rêvent les vivants, ou bien ?…

 quisteint.jpg (Fffutt…)

(© 2011/droits réservés) 

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N’importe quoi !!

Posté par BernartZé le 11 janvier 2011

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Si seulement…

           

- Je pouvais avoir chaud

- Les assiettes plates l’étaient un peu moins

- Le voisin de palier apprenait à ne pas claquer sa porte en la fermant

- Les ascenseurs n’étaient pas tout en haut quand on se trouve au rez-de-chaussée

- Les escargots n’étaient pas aussi lents

- Ça ne tombait pas sur face quand on a choisi pile

- Les tartines ne tombaient pas toujours du mauvais côté

- Les mauvaises surprises pouvaient bien tomber

- Les tombes savaient passer outre

- La Terre était plate

- Les voies sans issue aboutissaient

- Les bouts de chandelles faisaient des candélabres

- Les seiches voulaient bien se mouiller

- Les mouillettes se tenaient une seconde de plus

- Le temps était mieux compté

- Les dés n’étaient pas toujours pipés

- Les cochons volaient et les poules avaient des dents.

 

(© 2011/droits réservés)

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N’importe quoi !!

Posté par BernartZé le 15 novembre 2008

mosaiquesaintesophie.jpg byzance.jpg 

Adieu Byzance !

(Pauvres rimes) 

 

Je n’irai jamais plus le soir aux cabinets,

Plus de chasse d’eau tirée, plus de lumière nocturne,

Je ne serai plus jamais de ma soif satisfait,

Quand il lui prend l’envie de me casser les burnes

Pour trouver nuitamment un autre estaminet !

 

Finies les folles dépenses où les jours de grand vent,

Me dévore le désir de cesser d’être lâche

Et de dilapider le peu que j’ai gagné,

En suant et peinant chaque jour à la tâche

Qui m’assomme telle une bête et moins que dans vingt ans.

 

Finis les grands voyages, l’avion ou la voiture,

Il faudra me suffire de l’élan de mes pieds

Qui me porterons loin et suffisamment bien

Pour ne plus rien faire d’autre que d’économiser,

Éponger quelques dettes et combler la toiture.

 

La maison sera chouette et les seaux inutiles,

Plus de mare, plus de diables, les tempêtes assouvies

Permettront à mes os de sécher illico,

Quand le temps étiré devenu infini

Me semblera mortel et ma vie moins futile.

 

J’aurai vécu longtemps ; au moment de mourir

Je verrai sans regret s’abaisser mon couvercle.

Pas de chagrin caché ou de larme versée.

En m’avouant l’erreur de m’être trompé de siècle

Je pourrai expirer d’un large éclat de rire.

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