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Mélange iconoclaste (?)

Posté par BernartZé le 28 juillet 2015

Casque moto

L’aigle du casque

(Révisions et collages)

  

            Je vous prends à témoin que cet homme est méchant !

 

     Il portait des culottes, des bottes de moto, un blouson en armure, un aigle sur son casque et semait l’effroi partout où il passait.

Sauvage L'équipée sauvage - Marlon Brando dans les villes comme dans les campagnes ou les forêts, se prenant pour un lord ou un prince, il faisait vraiment peur.

Tromper l’ennui étant sa seule activité, il cavalait Tiphaine sans relâche quand il ne dormait pas, cherchant on ne sait qui, cherchant on ne sait quoi et trouvait souvent des noises avant la fin du jour.

Tout lui était prétexte et ne refusant jamais de prendre part à une rixe qu’un autre avait provoquée il s’en sortait toujours, avec de simples bleus rouges et quelques écoulements Boîte à pharmacie.

Les regards se baissaient à son passage et les voix se taisaient n’osant plus, de crainte de trahir l’excès de frémissements.

Sur son canasson flambant Moto (Norton Commando 961) il fonçait sans se soucier de l’écume derrière lui.

 

     Sa nature, comme son humeur, était méchante et tel un bandit de grand chemin il saccageait et dérobait beaucoup pour le seul plaisir de lire la peur dans les yeux des proies sur lesquelles il fondait.

Son plaisir n’avait pas de prix.

Son ange diabolique Diabolique mon ange le conduisait droit à sa perte et, ne le sachant pas, il perpétra d’autres méfaits jusqu’au jour où…la neige tomba Neige en toutes saisons sans relâche durant plus de six jours.

 

     Aventuré dans des lieux qu’il ne connaissait pas, il bondit furieusement un jour dans une contrée où sa moto se défaussa.

Pris dans sa course folle il dérapa et rit une dernière fois en pensant réussir à se relever.

Quand soudain descendit l’aigle de son casque L'aigle du casque pour s’acharner sur lui.

D’abord sur son visage puis sur le corps entier qu’il martela broya piocha à coup de griffes et de bec.

Sans relâche avant de le jeter mort à terre, et de s’envoler terrible.

 

            Les mêmes légendes traversent les siècles…

  

 

Frontispice de ''La  Légende des siècles'' (1859) - gravure d'après un dessin de Victor Hugo  L'homme à la moto - Edith Piaf, 1956  László Benedek  (par ordre d’apparition)

(© 2015/droits réservés)

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Sacrée « gamine » !

Posté par BernartZé le 25 avril 2015

L'aplomb

Just whistle

L’aplomb

 

            Just whistle…

 

     En avoir ou pas…du culot pour tourner un premier film à vingt ans à peine sans la moindre expérience face à un monstre sacré ; entrée par la grande porte dans la légende du 7ème art LA rencontre (''To have and have not'', 1944) !

 

     C’est une définition comme une autre…

 

The look  

(© 2015/droits réservés)

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Revisitons nos classiques !

Posté par BernartZé le 8 avril 2014

R & N

Du noir au rouge

(funny, isn’t it ?!)

 

 

            J’exilerai ma peur !

 

     De Stendhal Le rouge et le noir - Stendhal (1830) à Jeanne Mas En rouge et noir - Jeanne Mas (1986) il n’y a qu’un grand bond de cent-cinquante six années.

Deux siècles et deux mondes différents pour deux mêmes couleurs.

 

     De Gérard Philipe - Le rouge et le noir (1954) à J.M.

Seules les séparent trente-deux petites années ; qui le croirait au vu de ce noir et blanc et de ce noir sur noir ?!

 

            J’irai plus haut que ces montagnes de douleur ; rêve et attends la trêve qui jamais ne viendra…

 

  

De rouge et de noir 

(© 2014/droits réservés)

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Revisitons nos classiques !

Posté par BernartZé le 2 avril 2014

Je ne t'aime plus - Face B

Face B

(revisitée)

           

            -   Je ne t’aime plus.

            -   Moi non plus.

            -   Ah bon ?

            -   Non, non vraiment plus.

            -   Et depuis quand ?

            -   Depuis le jour où j’ai eu l’imprudence de te dire oui.

            -   Au premier jour de notre mariage ?

            -   C’était une erreur commise dans un moment d’inattention.

            -   D’inattention ?!

            -   Oui, une peur panique de finir seule et de me trouver ridicule en tournant les talons au dernier instant Chaussure de mariage.

            -   Et ça t’a pris comme ça, juste un poil trop tard ?

            -   Comme toi, non ?

            -   Pas tout à fait ; j’ai aimé nos noces, la cérémonie, un peu moins la foule des invités ; nous étions heureux ce jour-là.

            -   Tu l’étais, pas moi.

            -   Chapeau haut de forme pour ta franchise !

            -   Désolée de te faire aujourd’hui de la peine, mais comme chacun sait « The winner takes it all ».

            -   S’il n’y avait pas de « mise », que pouvions-nous gagner l’un comme l’autre ?

            -   Rien.

            -   Heu…puis-je te rappeler que nous parlons de notre mariage, d’un engagement mutuel, de promesses d’avenir et de nos sentiments ?

            -   Soyons légers !

            -   Justement je te trouve bien désinvolte à ta façon de vouloir effacer notre passé d’un revers de manche.

            -   De fortune plutôt ! Nous n’avons pas eu la chance de nous comprendre et de nous aimer plus de cinq années ; c’est ainsi, c’est la vie !

            -   « C’est ainsi » et c’est tout ? Tu te contentes de peu, comme si tu n’avais pas attendu davantage de notre union.

            -   Que veux-tu que je te dise ? Non, je n’avais pas d’espoir particulier tant je m’étais impatientée en guettant le moment de partir de chez moi.

            -   Partir pour quitter tes parents et cette première occasion fut pour toi la bonne ?

            -   C’est ça, à peu de choses près.

            -   Tu me flattes ! C’est seulement aujourd’hui que j’apprends que j’ai été pour toi un pis-aller, une sorte de dernier recours Roue de secours ; quelle charmante épouse !

            -   A moins de te mentir comment faire autrement que de t’infliger cette ultime déception ?

            -   Je t’en sais gré -tu penses !- même si j’aurais nettement préféré en avoir été averti deux ou trois jours avant nos festivités !

            -   Je t’aimais suffisamment bien pour ne pas vouloir t’infliger cette peine.

            -   « Suffisamment bien » tout est dit ! Difficile de choisir locution plus blessante.

            -   C’est tout à fait involontaire.

            -   Je ne crois pas. Je pense plutôt que ton subconscient s’est dévoilé juste à propos en me remémorant ton absence de sentiments profonds.

            -   Oh eh dis donc ! Je te rappelle que c’est toi qui as commencé à parler de « désamour ».

            -   C’est vrai. J’étais déçu et fatigué de devoir supporter l’incommunicabilité qui a caractérisé notre couple ces dernières années.

            -   Oublie un peu Bergman Antonioni et compagnie ; on n’est pas au cinéma !

            -   Mais leur cinéma, c’est la vraie vie : des plaisirs et des frustrations, des joies des peines, des unions et des séparations.

            -   …Des tartes à la crème et des clichés, des chichis des blablas et des silences interminables à mourir !

            -   Je suis sérieux.

            -   Un peu trop justement ; à force de t’écouter parler tu as fini par nous faire perdre le fil et ôter le sel de la vie.

            -   Tout est de ma faute, en somme ?

            -   En grande partie, pour sûr !

            -   C’est une déclaration de guerre ''War'' (déclaration de guerre à Valmont) ?

            -   Non, une aspiration à faire la paix et à nous séparer enfin.

            -   Il était beau ton chapeau Chapeau mariée.

            -   Elles étaient chouettes tes chaussettes dans tes souliers vernis Chaussures vernies Aubercy.

            -   Clap de fin sur un amour !

            -   Tu as bien dit « claque » ?…

 

Christophe - Aline

(© 2014/droits réservés)

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Revisitons nos classiques ! (Discutable…)

Posté par BernartZé le 6 novembre 2013

Revisitons nos classiques ! (Discutable...) dans Revisitons nos classiques ! eau-vive-sylvie-beaupre-bis1

Eaux vives

 

            Orage ! Eau des espoirs ! Oh ! vieille esse-bis1-95x150 dans Revisitons nos classiques ! ennemie !

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     Quelle infamie de se retrouver en un temps suspendu et blanchi par les ans.

Poussé hors de mon trône ; mes lauriers sont fanés et mon honneur déchu.

Quels cruels souvenirs d’une époque révolue…

 

     Pour ne pas être indigne de ce qui fut et qui n’est plus, il faudrait se montrer fier et courageux malgré les années passées à la moulinette-150x150.

 

            Croiser le fer ou passer la main ? ; that is the question…!

 

 

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(© 2013/droits réservés)

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Revisitons nos classiques !

Posté par BernartZé le 6 juin 2010

unetroupesavanceinv.jpg 

Le plein d’orgueil

                             

               « Sous moi donc cette troupe s’avance,
               Et porte sur le front une mâle assurance.
               Nous partîmes cinq cents ; mais par un prompt renfort
               Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port,
               Tant, à nous voir marcher avec un tel visage,
               Les plus épouvantés reprenaient de courage !
 »
   

                              

     Eh ben voyons !

Y’en a vraiment qui ne se sentent plus flotter.

Sur terre comme sur mer, ils se baladent, au-dessus du commun des mortels.

Ils ne marchent guère ; ils se meuvent sans plus d’effort.

Leurs ombres indolentes ne fuient pas dans la nuit, elles s’étirent lentement.

Brulant d’une paisible impatience ils attendent jusqu’à l’aube que se décante le ciel étoilé.

Et soudain, oh miracle !, tout se déroule comme dans un rêve cotonneux. 

        

     Les Maures ?

Des sourds-muets aveugles, un peu bêtas aussi.

Leur sottise aidant, ils se jettent tous, tête la première, dans le piège qu’ils croyaient tendre.

Ils passent et se font gentiment surprendre.

Du genre : « Hou ! On vous a bien eus ; vous nous avez pas vus et c’est vous qui êtes pris ! ».

Ils débarquaient sans peur, mais sont soudain figés comme des lapereaux dans les phares d’une voiture.

Mille cris en échos suffisent à les confondre et à les saisir tous.

Du coup, les bras leur tombent et, ne se sentant plus la force de combattre, leur sang impur a le temps d’abreuver nos sillons, avant que de se réviser à l’arrivée de leurs chefs.

Se reconcentrant, ils se remobilisent, certains de pouvoir sauver quelques balles de match.

S’ensuit un embrouillamini des plus obscurs : tout le monde se coltine avec chacun, et personne n’y voit plus goutte et plus loin que le bout de son cimeterre ou de son poing.

    

     En héros assumé, Rodrigue (c’est tout de même de lui qu’il s’agit, de la première à la dernière ligne de cette fameuse scène du quatrième acte !) court bien évidemment en tous sens.

Une fois à droite, une fois à gauche, il donne quelques brefs -mais définitifs- coups de main, à l’aveuglette, ou presque.

A l’aube bien née, il apparaît clairement que les assaillants défaillissent.

Ils mollissent soudain à l’idée de ne pas survivre à cet improbable chaos et ne songent plus qu’à se carapater dans leurs Carpates !

Et de rejoindre au plus vite leurs bateaux en hurlant de peur à la mort, histoire de se faire entendre et de marquer (bruyamment) l’Histoire.

Panique à bâbord et à tribord ; ils tentent de prendre le vent et la tangente, en oubliant de faire l’appel.

Pas de bol !

Tandis qu’ils prennent le large, quelques unes de leurs têtes les plus couronnées se trouvent encore emberlificotées dans la panade environnante.

Et les bougres s’entêtent à se battre farouchement avec l’ultime espoir de faire grimper leurs côtes à la bourse de la vie.

Leurs cottes de maille demandaient grâce depuis longtemps quand ils acceptèrent de se rendre.

    

     Rodrigue, toujours aussi pimpant et vraiment magnanime, leur ouvrit les bras, se retenant de trop bomber le torse en ramenant avec lui son butin.

Soit deux figures aux couronnes vacillantes qui, se sentant bien seules sur le champ d’après bataille, ne trouvèrent rien mieux que de se rendre.

Autant éviter de tous mourir en une même nuit.

           

            Et puis c’est tout !

Qui saurait dire ce que ces deux seuls survivants sont ensuite devenus ?

Tout le monde se souvient de l’heure de gloire du héros dont la vaillance fut presque aussi légendaire que l’issue de la pièce jugée -en son temps- amorale, car manquant à la bienséance.

    

     Mais qui songe encore à l’Infante et à son infime tragédie ?…

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(© 2010/droits réservés) 

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Revisitons nos classiques !

Posté par BernartZé le 13 juillet 2008

 

Cat

C’est un peu court ! 

(Ô mage)    

          

 

            « Le petit chat est mort. »… 

 

Tout le monde (ou presque ?) a gardé en mémoire cette fameuse réplique d’Agnès (acte II, scène 5 de « L’Ecole des femmes » !). 

Et Molière s’en est tiré ensuite en faisant débiter à Arnolphe deux lignes de fadaises avant de…botter en touche ! 

Et pas davantage ! 

Comme si la mort d’un chat n’était que peu de choses… 

 

     Et de m’insurger : mais non ! 

Avec un peu plus de conviction, peut-être ?  

Diantre ! Fichtre ! Bougre d’âne (si je puis me permettre) Mister Poquelin ! 

Comment avez-vous pu faire d’Agnès cette tête de linotte tout occupée, il est vrai, par son…éveil à la vie (extérieure !) ? 

Alors que vous auriez plutôt dû avoir la bonne idée de plagier Hugo…bien avant l’heure de sa naissance, en écrivant par exemple : 

« Et dire qu’il est mort, hélas que Dieu m’assiste ! 

   Je n’étais jamais gai quand je le sentais triste. 

   J’étais morne au milieu du bal le plus joyeux, 

   Si j’avais en partant vu quelque ombre en ses yeux. » 

 

     Voilà ce qu’à peu près, mon cher, vous m’auriez dit, si… 

Si vous aviez tout simplement eu le bon ton de considérer cette pauvre bête défunte comme une âme qui s’en était allée. 

Pourquoi les êtres humains seraient-ils les seuls animaux à l’esprit habité ? 

Même les livres ont une âme ! 

Certes pas tous et aujourd’hui…de moins en moins fréquemment ! 

 

            Il n’empêche ! Pour revenir à la question féline, sans doute n’avez-vous jamais eu, cher Jean-Bapt. (permettez-moi cette familiarité) de chat auprès de vous ; sinon comment auriez-vous pu pécher par tant de désinvolture ?   

Vous n’auriez point ignoré que le plus discret des chats est toujours présent, jamais bien loin. 

Et quand il le décide, il se rappelle à vous ; et quand il le veut, il sait vous faire comprendre ce qui l’anime, l’inquiète ou l’enthousiasme. 

Il ne parle pas, pourtant il est toujours en communication avec vous…pour peu que vous ayez pris l’habitude de…l’écouter se taire. 

De grands poètes ont su, bien avant moi, dire l’essentiel sur ce sujet, et… 

Mais ils sont nés, pour la plupart, bien après vous, tel ce taré de Charles (B…) ! 

 

     Admettons, question d’atomes crochus et de caractère, que ayez toujours préféré les…cabots ! 

Même si cette (mauvaise) excuse ne me semble pas recevable ; soit ! 

 

            Imaginez, un bref instant, qu’Agnès ait été animée d’une tout autre sensibilité que la vôtre ! 

Imaginez, alors, la suite de cette scène mémorable et de sa quasi mythique réplique… 

Et c’est, peut-être, toute une vie finalement bouleversée ! 

Pas celle du chat ! On est d’accord là-dessus, il est bel et bien mort ! 

Mais comment ? A quel âge ? 

Et Agnès… sûrement inconsolable, aurait fondu en larmes, sitôt sa réplique à peine articulée. 

Arnolphe, malgré son légendaire pragmatisme, n’aurait pu que tenter de consoler l’innocente, de crainte de passer à ses yeux pour un sans-cœur. 

Il aurait alors dû (!) répondre à sa détresse : 

 

« C’est dommage, mon Dieu ! 

   Nous sommes tous mortels, Agnès, lui comme nous deux, 

   Et j’ai tant de tristesse à vous savoir en deuil. 

   Que je m’en vais brûler un cierge sur le seuil 

   Jusqu’à ce que son âme ait pu joindre le ciel. 

   S’il le faut j’irai même envoyer des courriels 

   Afin que nos amis apprennent la nouvelle 

   D’une mort si atroce, à nos cœurs si cruelle. 

   Et de tous les chemins tous nous arriveront 

   En prières par milliers et qui nous rejoindront. » 

 

A quelques anachronismes près, des détails, des broutilles, Arnolphe eut bien mieux fait de laisser parler son cœur ! 

 

            Et après ?… 

 

Mais…dépêchez-vous donc de revenir d’entre les morts pour réécrire la suite ! 

Plus question de simagrées, de révérences en écho et de civilités à répétition, de courroux et de jalousie déplacée d’Arnolphe ; rien de tout cela désormais ! 

 

Il y aura d’abord…la période de deuil, excluant toute visite et toute sortie inopportune ! 

 

     Et puis ?… 

 

A vous de voir, c’est vous l’auteur, tout de même !!

 

(© 2008/droits réservés)

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