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Souvenir

Posté par BernartZé le 18 décembre 2014

Radiateur infrarouge (2)

Mot d’enfant

           

            « Oh lumière ! ».

    

     Une présence chaleureuse et rassurante…

Oh lumière !

(© 2014/droits réservés)

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It’s beyond my control

Posté par BernartZé le 25 octobre 2014

A passage to India

Plus fort que moi

  

            A chaque fois que l’occasion m’est offerte de revoir l’adaptation cinématographique de ce livre, je ne peux m’empêcher de jeter un œil puis deux, de zapper, de partir ailleurs puis d’y revenir…tout en me rappelant que je le connais presque par cœur et qu’il est inutile de le revoir pour la cent cinquantième fois.

 

     Mais bon voilà c’est comme ça.

De même que pour les mystères de l’Inde Les mystères de l'Inde mieux vaut ne pas trop chercher à comprendre…

C’est ainsi que je suis récemment reparti pour un tour La Route des Indes (David Lean, 1984) !

 

     Et de refranchir la Porte Gateway of India, Bombay pour retrouver le chemin d’une histoire emblématique, celle d’un choc entre deux civilisations quelques années avant un tournant inexorable.

L'arrivée en bateau Deux Anglaises débarquant d’un bateau pour découvrir un pays et célébrer un mariage…qui ne se fera finalement pas ; fin du suspense…qui n’est pas franchement l’enjeu de cette histoire.

Évidemment l’intérêt est ailleurs, puisqu’il est essentiellement question de cultures et de territoires, de rencontres, d’envies de découvrir et d’une effroyable méprise ; de sentiments confus aussi.

Un jeune et sympathique docteur indien Victor Banerjee (A Passage to India, 1984), une jeune femme anglaise Judy Davis (La Route des Indes, 1984) un peu nerveuse avant de se marier dans un pays inconnu et une Dame britannique Une Dame compréhensive aussi compréhensive que curieuse d’apprendre ; et d’autres…

Respectant la tradition, on boit du thé Tea time at tea time et l’on fait connaissance, parlant apparemment de tout et de presque rien.

En barbotant dans une eau régénératrice Avant l'incident l’idée d’une expédition vient à germer.

[Mention spéciale à Sir Alec Guinness Alec Guinness dans La Route des Indes]

Et de partir à l’aventure…

 

     Encore le temps de l’insouciance et de la gaieté à l’heure de prendre le train Les débuts de l'expédition comme à celle du pique-nique Le pique-nique avant d’escalader la roche à dos d’éléphant A dos d'éléphant.

Longue grimpette La montée vers les grottes et longue procession de porteurs à pieds tout dévoués Grimpée.

Encore un peu de courage et de marche pentue Montée vers les Grottes de Barabar et enfin l’entrée d’une des mystérieuses grottes de Barabar  Grottes de Barabar; le but ultime de toute cette grande expédition !

 

     Et soudain deux mondes ont entièrement basculé Entrée de la grotte.

Mystère et boule de gomme, méprise et incompréhension ont mis à mal l’atmosphère chaleureuse de la rencontre initiale ; irréversibilité d’un geste commis ou pas…

Sur l’air de la calomnie (non vous n’entendrez pas Rossini ici et maintenant), la justice s’est vite emparée d’un homme La calomnie sans plus d’égards pour son honneur que pour son intégrité ; et la foule en colère s’est immédiatement déchaînée La foule oppressante, peut-être à juste titre.

 

     Malgré la délivrance La délivrance et le verdict l’innocentant à l’issue d’un procès chaotique, une noble âme  Une noble âme humiliéeen est ressortie humiliée bien que lavée de tous soupçons.

 

            Bien des années plus tard -bien trop tard- vinrent le temps des regrets Bien des années plus (trop) tard et des adieux Adieux... impossibles.

La morale de l’histoire ?

Non mais…quelqu’un vous aurait-il fait croire que vous vous trouviez dans une fable de La Fontaine ?!

A vous de tirer les enseignements d’un livre (et d’un film) à la portée universelle…

Et pas le moindre Taj Mahal en vue ; étonnant non ?

[quelques années plus tard j’étais en Inde…]

 

  

Route des Indes - E.M. Forster (1924)  David Lean

(© 2014/droits réservés)

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“Souvenirs, souvenirs”…!

Posté par BernartZé le 19 octobre 2014

Quand j'étais petit garçon

 

            …Je ne repassais pas mes leçons en chantant.

 

     Ni fer à repasser Fer à repasser ni fer à friser Fer à Friser Professionnel ne faisaient partie de mon quotidien !

J’apprenais simplement mes leçons, portais rarement des chemises et mes cheveux faisaient ce qu’ils voulaient malgré tous mes efforts pour les dompter.

Ciel gris et idées noires Mes idées noires comme les ciels gris ne sont jamais passés en chantant à tue-tête ; c’est bête cette idée reçue !

 

     Retomber en enfance, retourner à l’école http://www.dreamstime.com/royalty-free-stock-photo-school-supplies-clip-art-4-image2925865 et franchir à nouveau la grille Grille de l'école.

Marcher sur les pas d’hier en chaussure Chaussures Méphisto Abrizio(s) de ville -bien cirées !- d’adulte et se souvenir en se retenant de pleurer sur soi-même comme un gamin.

Comme ce temps-là était beau…par tous les temps, même lorsqu’il fallait pédaler sur son petit Vélo d'enfant à toute vapeur, en suant sous son K-way K-way, dans l’espoir de passer entre les gouttes.

La récompense était après la ligne d’arrivée une fois assis dans la classe, non loin du poêle Salle de classe chauffée au poêle où il faisait bien chaud au milieu des camarades.

 

     Par la suite la vie a pu se révéler moins marrante, et nettement plus désespérante, même en chantant.

 

            Quoi qu’il en soit, n’en déplaise à certain(s) et au dictionnaire d’une étrange largesse d’esprit en cette occurrence : nom d’un fer à vapeur, je n’aurais jamais admis de « repasser » mes leçons d’écolier (studieux, évidemment) comme on se repasse une fausse pièce de monnaie !

Trop moche, d’un Français trop laxiste et pas beau du tout ; Interjection

 

En chantant - Michel Sardou (1978) 

(© 2014/droits réservés)

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Clin d’œil (du coin)

Posté par BernartZé le 17 septembre 2014

Le petit building

Ni lui ni elle

  

            Non non, ce n’est pas Manhattan et encore moins l’Empire State Building !

 

     Au rayon souvenirs pas plus de « Love affair » que d’ « Affair to remember » ; dommage.

Juste un petit coin d’un quartier populaire où une façade arbore Coiffure ''Elle et lui''.

Un hommage implicite, une allusion peut-être, ou bien un simple hasard pour une jolie coïncidence ?…

 

            Irene Charles  Elle et lui - Leo McCarey (1939), Deborah Cary Elle et lui - Leo McCarey (1957) et Leo (McCarey Leo McCarey)…le Chevelure vous salue !

 

Bobine  L'Empire State Building 

(© 2014/droits réservés)

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“Souvenirs, souvenirs”…!

Posté par BernartZé le 30 août 2014

ALVINE PÄRLA (abat-jour Ikea)

Descente d’abat-jour

  

            Et remontée Remontée d'échelle de souvenirs !

 

     Il suffit parfois de réentendre quelques notes d’un vieux morceau mille fois écouté Disque vinyle, une ballade un slow un tube d’un lointain été, pour que resurgissent des flots d’images et de fantômes du passé.

La mémoire semble prendre soudainement l’initiative de développer à nouveau les photos d’un album oublié tant il était bien rangé.

Pellicule de souvenirs en mémoire Et déroule le fil d’événements qui ravivent une époque ; si loin si proche.

 

     L'empreinte du temps d’une jeunesse -allez soyons larges et bons ! : entre l’adolescence et la fin de la vie estudiantine- permet de voir renaître les amis les amours et de concert les heurts et petits malheurs de jours qui paraissent aujourd’hui pleins d’insouciance.

Ce n’était bien sûr pas toujours le cas mais qui songerait à présent à faire les décomptes d’un âge patiné par les années ?

A force de le lustrer elles avaient fini par le dépolir jusqu’à en ôter toute forme de réalisme ; comme s’il n’avait jamais été.

Restait une simple évanescence SAMSUNG DIGITAL CAMERA, une évocation aussi floue qu’imprécise…d’une période où les plus vernis vivaient dans un 9 m² Petit coin bureau étudiant (l’ordinateur n’est pas d’époque !) aussi peu carré que finalement habitable tant les jours filaient sans les compter.

 

            Si loin, si proche ! Et de nous émouvoir maintenant rien qu’en réécoutant une ou deux chansons de ce passé qui rejaillit ; avec lui les visages de ceux qui avaient partagé ces moments inoubliables que l’on avait cru bon d’oublier en vieillissant.

Tentative de feinte loupée !

 

     Lampe et abat-jour Remonter l’abat-jour, faire danser les lumières et la musique, et se laisser porter…

  

 

Still loving you - Scorpions (1984) Cargo - Axel Bauer, 1983

(© 2014/droits réservés)

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“Souvenirs, souvenirs”…!

Posté par BernartZé le 15 août 2014

Et bla bla bla (discussions sans fin)

La lettre

  

            La lettre que je t’avais écrite sans la poster ne t’est jamais parvenue.

 

     Je me demande encore pourquoi ; pourquoi ne l’ai-je finalement pas envoyée ?

Elle était pleine de tâches d’encre Lettre illustrée et de non-dits malagauches, d’hésitations et de maux mal assumés.

Elle était pleine de fureur et d’ennui ; en mal d’inspiration je m’étais laissé aller à te perdre faute de réussir à te trouver des excuses.

Incapable de te pardonner, je t’en voulais de ne pas -en plus- savoir deviner les mots dont je n’arrivais pas à accoucher.

 

    A mes côtés le regard Le regard (bleu siamois) interrogatif et fixement accusateur du chat finit même par me porter sur les nerfs et vint inévitablement la crise.

De foi en toi et de moi-même en overdose, pris comme un lapin dans les phares d’une voiture Dans les phares d'une voiture alors que j’essayais désespérément cette nuit-là de remonter la pente.

L’accès à mes colères vit inévitablement ressurgir mes (plus vieux) démons et le clavecin de Scarlatti Sonates - Scarlatti qui me servait d’accompagnement musical (niveau de volume 3 maximum) réussit à me faire sortir de mes gonds à force de coups d’aiguilles plantés dans le cerveau.

C’est dire mon état d’alors…

 

     Alors que je n’étais plus que l’ombre de ton ombre l’ombre de ta main l’ombre de ton chien et que mon œil se faisait de plus en plus fixe Œil fixe, je parvins malgré tout à me révolter contre le sort qui me destinait déjà à finir à genoux Squelette à genoux !

C’est ainsi que subitement ton visage idéalement angélique m’est apparu Bette Davis et que j’ai compris.

J’ai compris mes erreurs et mes torts, mes dérapages et mon intransigeance déplacée.

J’ai compris que rien n’était sublime, pas même toi…et moi encore moins !

 

            C’était il y a fort longtemps quand nous nous sommes aimés.

 

Bette Davis (''La lettre'', 1940)

(© 2014/droits réservés)

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Hommage (!) et souvenirs…

Posté par BernartZé le 6 juillet 2014

Darvilim (''né'' le 19 juillet 2002)

Il était une fois…

 

            …un funambule avide d’autres sensations sur son filin d’acier.

 

     Échappé -il y a une douzaine d’années- d’un cerveau un brin dérangé, il prit son envol fit sa vie, parcourant les campagnes les villes, plus rarement les montagnes…ne désirant plus vraiment grimper à nouveau avant longtemps.

 

     C’était un fildefériste Fildefériste (''Funambule ou marcheur de rêve'' par Métal de Grâce) comme on n’en voyait plus depuis le siècle précédent (le XIXème !) ; le genre à se prendre la tête tout là-haut avec de graves questions existentielles Coude (J-P D.) et à s’interroger à longueur de journée sur les fondements même de l’être humain ; de l’existentialisme à l’aquoibonisme il n’y avait qu’un pas…qu’il ne manqua pas de franchir allègrement dans les airs.

 

     Une chute plus tard peut-être, on le retrouva sur les chemins poussiéreux des routes où il fit de multiples rencontres et apprit à découvrir des individus dont il n’avait jamais pu soupçonner l’existence.

Son aspect filiforme en intrigua plus d’un : une tête allongée Visage (par Jean-Philippe Desfarges) et un regard dans les nuages sur un corps en forme de « I » qui semblait implorer le ciel Cocteau (J-P D.) et attendre une réponse ; l’ensemble laissa circonspect la plupart de ses nouvelles « connaissances » au hasard de ses pérégrinations !

Ceux qui le connurent un peu mieux, quelques heures quelques jours, le trouvèrent souvent étonnant, rarement à sa place et jamais commun.

Constamment en partance, ses fréquentations furent forcément brèves.

Il tomba pourtant amoureux, sur une plage et vécut pour la première fois de sa vie « une liaison », terme dont il apprit à saisir le sens.

Il garda le souvenir impérissable d’une nuit de Noël où il parut tout à la fois tendre maladroit épris et gauche à l’élue de son cœur ; ainsi qu’un cadeau, une montre sobre et classique (heure erronée et postdatée) Montre Louis Pion.

Pour quelqu’un qui n’avait pas la moindre notion du temps, l’instant de la mettre au poignet puis de l’ôter aussitôt fut drôle.

 

     Du temps où il rêvait sur son filin d’acier Dans ses rêves avait-il entrevu la possibilité d’un écrasement S'écrasera peut-être bientôt... qui viendrait fatalement bouleverser sa vie ?

Entre deux bouffonnades Pauvre bouffon dans le ciel ! le saltimbanque qu’il était alors aurait eu bien du mal à envisager un quelconque avenir terrestre ; le temps fit son œuvre Chronos.

(D’œuvre publiée il n’y eut pas…)

 

            Cela ne l’empêcha heureusement pas de se réveiller au bout de cinquante-quatre jours de coma, avec plein souvenirs.

 

     …trois l’infirmière pleure, quatre, je l’aime…

     …j’aime l’infirmière maman.

  

 

Maman a tort Filin d'acier torsadé 

(© 2002 / 2014 droits réservés)

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Souvenir désuet

Posté par BernartZé le 27 mai 2014

Mozaïque de boutons

Question de bobine

  

            Dans un tiroir de mercerie, rechercher le bouton adéquat pour remplacer celui malencontreusement perdu.

Chercher, chercher encore dans tout un fatras d’objets disparates…

Et puis soudain le miracle, peut-être ?!

 

     Ne pas s’emballer trop vite : dans la mêlée rien ne ressemble plus à un bouton Bouton en polyester beige (beige) qu’un autre bouton Bouton en polyester écru (écru).

 

            Un temps révolu ? Pas si sûr…

 

Arbre à boutons - Jean Martial Dubois 

(© 2014/droits réservés)

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Souvenirs, souvenirs…?

Posté par BernartZé le 7 mai 2014

Essuie glace arrière

Le fantasme absolu !

            

            En un autre temps, dans un autre monde, j’ai rêvé.

 

     Obsessionnellement vers l’âge de quatorze ans je me suis retourné sur toutes les…voitures.

A pieds, à cheval, en vélo, en voiture, sur le chemin de l’école comme sur la route des vacances ; la crise dura environ six mois.

C’était plus fort que moi : je ne pouvais m’empêcher de tourner la tête à gauche en arrière.

Une crise carabinée des plus handicapantes virant à la manie compulsive ; aussi soudaine qu’inexplicable.

 

     Je ne sais plus si ça m’avait pris un beau matin par surprise, mais c’est bel et bien brutalement que ce mal s’était emparé de moi au point d’envahir ma vie, mon quotidien et celle de mes proches.

Très vite mes parents, mes sœurs et frères, chiens chats et poissons rouges se sentirent à bout de nerfs.

Incommodés puis excédés par ce tic, ils firent tout pour me détourner de cette mauvaise habitude, essayant même de me faire porter une minerve pour me bloquer le cou !

Rien n’y fit.

Poussés dans leurs retranchements mon corps et mon esprit firent de la résistance, pliant de concert sous la pression sans jamais rompre.

 

     Je ne saurai sans doute jamais pourquoi cet envoûtement m’avait choisi pour cible.

Comment un simple élève tranquille et studieux a-t-il pu se prendre de passion de façon irréfrénable pour…les accessoires extérieurs en option des voitures ?!

Au point de faire spécifiquement une véritable fixation sur les essuie-glaces arrière Renault 5 Alpine (le bijou !) !

Cela me semble aujourd’hui impensable !!

Et pourtant je me souviens de ce lointain semestre de ma jeunesse qui tourna court dès la rentrée scolaire suivante.

Débarrassé, exorcisé du jour au lendemain sans même m’en être rendu compte, je me suis senti délivré un matin sur la route du lycée ou ma mobylette me menait.

Il serait bien sûr trop facile de rendre simplement grâce au casque Casque avec visière qui limitait fort logiquement les torsions de mon cou !

 

            En un autre temps, dans un autre monde, j’ai rêvé…que je conduisais une Renault 5 Alpine Renault 5 Alpine ; elle est restée seule et abandonnée devant un bord de mer.

 

 

R5 St Tropez

(© 2014/droits réservés)

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“Souvenirs, souvenirs”…!

Posté par BernartZé le 27 avril 2014

Coupe à glaceCuillère à glace

Il touillait, touillait…

 

            …dans sa coupe sa glace qui fondait.

Avant de la manger ou plutôt de la boire, selon son bon plaisir.

 

     Par bonheur, tous les jours, sa canne Canne courbe vit près de moi…

 

 (© 2014/droits réservés)

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